Bonne lecture, les gars, des lecteurs fantômes qui ne votent ni ne commentent 🌝
Une semaine s’est passée depuis ma rencontre avec Hamidou. Ça a été un moment difficile à vivre. Je ne sortais presque plus, j’évitais de me connecter sur mes réseaux sociaux de peur de tomber sur les messages de ce jeune homme. Et surtout, je me suis fait énormément de mal en évitant Cheikh, parce que le problème, c’est lui et personne d’autre. S’il ne s’était pas rendu à l’apéritif ce jour-là, je n’aurai certainement pas été repéré par Hamidou, et si ma sœur n’était pas de ma famille, je ne serais pas obligé de fuir mon beau-frère.
Ces quelques jours ont été très éprouvants. J’ai passé de nombreuses nuits blanches, redoutant que l’on m’accuse d’homosexualité. Je ne sortais pas dans la rue, qui sait, j’aurais peut-être eu la mauvaise surprise de recevoir des pierres sur le visage. Mais sept jours sont passés et rien n’est arrivé. Depuis le jour de notre rencontre, je n’ai plus reçu de messages de la part de Hamidou. Et je dois avouer que je ne me plains pas, parce que je me sens plus tranquille maintenant, plus serein.
Il est midi. J’ai séché les cours pour regarder des programmes à la télévision. Il y a une série que j’ai découverte il y a peu, un truc avec beaucoup de sexe et d’action. Oz. C’est une série qui parle de la vie carcérale. Un monsieur a été arrêté, et dans sa prison, il se passe plein de choses. Et ce qui me fait le plus plaisir, c’est toute cette tension sexuelle sous laquelle se noient les prisonniers, leurs rivalités, les bagarres incessantes, leurs corps dénudé dans les douches…
Je profite donc de l’absence de ma sœur et de son mari pour regarder cette série déconseillée aux moins de 16 ans, confortablement assis dans le canapé, un verre de lait posé sur la table. Ce petit moment de solitude me permet de faire le vide dans mon esprit. Cela m’aide à oublier Cheikh et Hamidou, et surtout, je ne pense pas à ce que mon ami Chérif me cache.
Un jeunot efféminé vient d’être incarcéré et déjà il attire tous les regards. L’un des prisonniers l’a suivi dans la douche et a commencer par l’étrangler, avant de le relâcher pour l’embrasser dans le cou. Cette scène m’excite au plus haut point. Je ne sais pas ce que ça fait d’embrasser ou d’être embrassé. Je ne sais pas comment les doigts d’un homme peuvent être chaudes ou froides sur le corps d’un autre homme. Je sais que je n’aurais peut-être pas la chance de connaitre ce plaisir, parce que la seule personne qui suscite mon intérêt, c’est mon beau-frère. Et il est hors d’atteinte.
Le doyen de la prison retourne violemment le nouveau contre le mur et lui arrache sa serviette, le mettant à nue. Ses fesses blanches et rondes sont à découvert, elles reçoivent une gifle qui les font rougir chaudement. Là, je suis en train de regarder une scène de viol. Le garçon ne peut même pas crier car sa bouche est bâillonnée par la main du doyen, mais le fait que ce soit deux hommes m’excite vraiment.
Mon entrejambe est déjà déformée par une érection. Mon sexe est si à l’étroit dans mon pantalon… si étroit qu’il me fait mal. Je décide donc d’ouvrir ma braguette pour le sortir, le temps de débander. Cinq minutes plus tard, mon érection est toujours là, aussi dure que du bois. Je meurs d’envie de me toucher… au moins juste un peu. Je pose délicatement ma main sur mon membre. Ce toucher me procure de nombreux frissons. Je glisse mes doigts jusqu’à mon gland, c’est tout un tourbillon de feu qui explose en moi.
– I… Issa , loy def ? (Que fais-tu)
Je sursaute, surpris par la voix de Cheikh. Il se tient dans les marches des escaliers, l’air surpris. Je me précipite de renfourner mon pénis dans mon pantalon, mais il est si dur qu’il ne rentre pas correctement.
– Cheikh, m’écrié-je. Cheikh, je suis vraiment désolé, ce n’est pas ce que tu crois !
– Ce n’est pas ce que je crois ? Ne t’en fais pas, Issa, c’est normal de faire ce que tu fais à ton âge, tu es un garçon. Mais qu’est-ce que tu regardes ? Un porno gay ?
– Quoi ? Deedet ! m’écrié-je en éteignant rapidement la télé.
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CHER BEAU-FRÈRE (BxB)
Ficção GeralL'amour n'est jamais un crime, mais sommes-nous réellement libres d'aimer qui nous voulons ? En emménagent dans la maison du mari de ma sœur, jamais je n'aurais pu imaginer ce qui se serait produit ensuite. La proximité entre lui et moi, dans la mêm...