« Mariés pour le meilleur et pour le pire. » [ EN RÉÉCRITURE ❗️]

« Le plus precieux des cadeaux. »

|| - PDV D'Imran ||

Depuis que Neïla est partie, la maison est bien calme sans elle. Je passe mes journées à taffer et quand je rentre le soir je me retrouve seul, sans personne avec qui parler ou même rigoler. C'est tellement triste et déprimant quand elle est pas là. Je réalise à quel point j'ai merdé sur ce coup. À force de vouloir la protéger, j'ai fini par faire mieux que ça. Je l'ai fait fuir. Même aujourd'hui pour son anniversaire j'ai aucune nouvelles d'elle. Je sais même pas quand elle compte rentrer ou si même elle a l'intention de rentrer un jour. Inès m'a dit qu'elle va bien et que je lui manque mais elle ne sait pas encore quand elle compte revenir. D'après elle je ne lui montre pas souvent que je tiens à elle, je ne suis pas assez démonstratif et blabla. C'est pour ça qu'aujourd'hui j'ai décidé de faire les choses en grand. Elle veux des actes ? Je vais lui en donner. J'ai donc fait appel à mes deux acolytes : Maïssa et Inès pour m'aider à tout préparer et à tout organiser. Moi je me suis juste occupé de faire saigner ma carte bleu. Et miskina, elle a souffert en compagnie des deux hmara. Et vas-y que j'achète la robe, les bijoux, les chaussures... Si je leur avait laissé carte blanche elles m'auraient même loué le château de Versailles. Même si rien n'est trop beau et trop chère pour l'anniversaire de ma femme il y a des limites quand même.

Il est 22 heures. Je suis déjà au restaurant. Je les attends. Inès ne fait que de me bombarder de messages en me décrivant chacun de ses mouvements. Je crois que l'agent infiltré Inès 007 est soit en plein délire soit plus stressée que moi.
Elles arrivent enfin. Je me suis caché à une table du fond et n'attends plus que le feu vert pour faire mon entrée.
Au bout de quelques minutes elles disparaissent toutes les deux et m'envoient le signal. Maintenant c'est à moi de jouer ! Je m'avance vers elle, elle est dos à moi. Rien que de la voir habillée dans cette tenue j'ai le souffle coupé. Elle est assise en attendant désespérément les deux autres qui sont déjà bien loin. Elle se lève et s'apprête à partir lorsque je dépose le bouquet devant elle.

- T'es juste magnifique ma beauté !

Elle reste quée-blo dix secondes. Les secondes les plus longue de ma vie. Elle se retourne finalement, d'abord elle paraît surprise de me voir puis elle comprend qu'elle a été piégée par nous trois ce qui a l'air de l'amuser puisqu'elle laisse échapper un petit sourire. C'est déjà une victoire ! Je la regarde de haut en bas, cette femme est juste magnifique. Elle détrône de loin toutes vos Beyoncé et compagnie. C'est à peine si j'arrive à la regarder dans les yeux tellement sa beauté me déstabilise. J'ai l'impression d'être un vrai gosse devant son cadeau de Noël. Elle me fait trop d'effet d'un coup là. Je lui tends le bouquet. Elle le prend et se rassoit. Elle a l'air toute intimidée. Si elle savait qu'à cette heure ci c'est Bagdad plus le carnaval de Rio dans mon corps.

- Alors surprise ?

Neïla : Ouais je m'y attendais vraiment pas.

- C'est grâce à mes deux compatriotes.

Neïla : C'est deux traîtresses là si je les attrapent...

Je lui raconte comment on s'y est pris pour monter le plan. Elle me dit qu'elle nous avaient démasqués depuis le début mais ne voulait juste pas gâcher la surprise, on y croit tous hein. Bref on commande. Je vois déjà ses yeux briller en regardant la carte. Grosse daleuse comme elle est, elle ne sait sûrement pas quoi choisir.

- Regarde pas les prix et prends ce que tu veux. C'est ta soirée aujourd'hui !

Je dis ça mais au fond j'ai mal au cœur rien qu'en pensant à l'addition. On nous apporte nos plats, elle mange mais ne parle pas beaucoup ce qui m'étonne d'elle. La soirée se passe bien. Je la sens un peu gênée, j'essaye alors de la faire rire. Ce qui marche à la perfection. Elle rigole sans arrêter.

- Ton rire m'a manqué.

Elle me sourit tout en baissant un peu la tête. Qu'est-ce que je ferais pour le sourire de cette femme ? Obligé elle m'a jeté un de ses sorts de son bled parce qu'à part ça je vois pas d'autre raison pour qu'elle me rend aussi mehboul.

Le repas fini, elle me remercie et on bouge. Je roule, direction chez sa mère.

Neïla : Tu vas où ?

- Bah j'te ramène chez ta mère pourquoi ?

Neïla : Non je préfère que...que tu me ramène chez nous. Me dit-t-elle timidement.

Je suis à la limite de faire la ola avec ma gova tellement je suis content mais rien que pour la faire chier je fais ce-vi j'ai pas bien compris.

Neïla : Je veux rentrer chez nous.

Pas besoin de me le dire deux fois, je fais demi tour direct. On arrive à la casa il est plus de minuit. C'est à peine si j'ai senti le temps passé. Je vais me doucher, je rattrape mes prières et me cale dans le lit en attendant Neïla qui est encore dans la salle de bain. Un quart d'heure plus tard je commence à m'impatienter.

- Neila tu fous quoi depuis, dans la salle de bain ?

Neïla : Rien c'est bon j'arrive !

J'en profite pour envoyer un message à mes deux agents pour leur dire qu'elles ont réussi leur mission à la perfection et que c'est pas la peine d'attendre Neïla car elle ne rentrera pas ce soir.

Neïla : Tu me cherchais ?

Je lève la tête. Elle se tient debout à l'angle de la porte vêtue d'une simple nuisette plus sexy que jamais. Je me frotte les yeux croyant rêver mais non c'est bien vrai. Elle s'avance et monte sur le lit face à moi. Je sens la température monter. Mon corps est chaud bouillant.

- Neï...

Neïla : Chut... Laisse-moi faire.

Elle monte sur moi comme une tigresse. Elle me regarde dans les yeux, je la sens trembler, je crois qu'elle n'est plus aussi sûre d'elle.

- T'es sûre que c'est ce que tu veux ?

Neïla : Oui...mais fait doucement s'il te plaît...

Je la fais basculer en dessous de moi et commence à l'embrasser tout doucement. Très vite la température explose. Je lui enlève sa nuisette, elle n'est plus qu'en sous-vêtements. Je me retiens presque de respirer tellement j'ai chaud. Son corps me rend complètement fou. Peau contre peau nos corps s'expriment, se crient, se déchaînent tout notre amour. C'est ainsi qu'elle m'offre son cadeau le plus précieux. À présent elle est mienne.