« Mariés pour le meilleur et pour le pire. » [ EN RÉÉCRITURE ❗️]

« Un amour sans frontière.»

|| - PDV D'Imran ||

« Ne sois pas comme toutes ces femmes, ne m'en demande pas trop. Quand on s'embrouille Sheytan sourit même si c'est pas drôle. Dès le départ j'te voulais, j'ai dit tu seras ma femme. Tu seras ma force si j'ai froid, tu sera ma flamme.»

On avance ensemble devant tout le monde. Neïla complètement paniquée, s'agrippe à mon bras tout en le serrant de toute ses forces. Je la laisse faire même si je commence à presque plus le sentir tellement elle me le tue. Mais bon elle est tellement stressée que je voudrais surtout pas qu'elle se met à nous faire une crise d'épilepsie sur place, à force de trembler comme elle le fait depuis toute à l'heure. Je préfère donc la laisser évacuer son angoisse à manière même si c'est mon pauvre bras qui en subit les conséquences mehlish.

Je suis très vite soulagé quand je vois ma mère arriver vers nous, sourire aux lèvres comme toujours. Elle vient direct nous prendre dans ses bras. Fidèle à ses câlins interminable, elle m'avait manquée de ouf.

Inès : Oh le fils à sa maman est de retour. Dit-t-elle ironiquement.

- Qu'est-ce qu'elle jacte encore la jalouse là ?

Yemma : Ah non hefek, commencez pas tous les deux ! Nous prévient-t-elle.

Inès : Mais c'est ton fils aussi, faut lui parler. C'est lui à chaque fois il m'embête. Dit-elle en boudant.

Elle lui répond pas mais lui lance un vrai regard de la mort à la place, devant tout le monde. Direct elle se la ferme et baisse la tête pour bouder. Moi je me retiens juste de pas exploser de rire, je veux surtout pas me prendre des coups bêtement pour rien.

Yemma : Sinon ma fille ça va, tu vas bien ? S'adressant à Neïla.

Neïla : Oui hamdûlilah je vais bien. Répond-t-elle.

Depuis l'histoire de l'autre fois, entre elles s'est devenu extrêmement tendu. Elles se parlent mais ça reste sans plus. Pourtant malgré que ma mère est présentée ses excuses à Neïla et qu'elle les a acceptées c'est toujours aussi froid entre elles. Après j'veux pas m'en mêler, j'ai déjà essayé et ça n'a rien donné. Je peux pas les forcer à s'aimer ou à s'entendre juste pour moi mais au moins qu'elles aient du respect l'une envers l'autre c'est déjà ça après je laisse le temps faire son miracle in sha Allah.

Après Yemma, chacun à son tour, tout le monde vient nous saluer et nous souhaiter la bienvenue. Khalti Rania, la petite sœur de ma mère et son mari Hamid sont là, leurs enfants Houria et Ryad aussi. Mon oncle Kamel, sa peste de deuxième femme Afsa plus ses gosses Yara et Youri - les faux jumeaux - sont là aussi.

Yemma : Bon venez, entrez, rester pas là.

On rentre à l'intérieur. Un sacré bail que j'suis pas venu au bled quand même, 4-5 ans je crois et pourtant presque rien a changé c'est fou. On s'assoit tous au salon pendant que ze3ma la conchita de service Inès nous sert le thé et compagnie.

Khalti Rania : Subhanallah mon fils est devenu un vrai homme ! WAllahi wouldi même dans la rue, je t'aurais vu je t'aurais même pas reconnu. Regardez comment il a grandi.

Yemma : Le temps passe tellement vite..

Au calme elles parlent de moi comme si j'étais devenu un vieux daron alors que j'approche tout juste la trentaine. V'la dans l'excès quand même les daronnes.