Armure, chaleur et néant

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Yarost vient de mettre Dike, pourtant grand favori du match, hors d'état de nuire en un instant. Le capitaine des black ostpolitik lui arrache le rôle principal. Le public n'a de yeux que pour Yarost et son écrasante puissance. Après ce bref duel, Yarost retourne vers sa base

Yarost : Bon Jerry s'est fait avoir, mais en même temps, ce n'est pas étonnant pour un non marqué. Cela dit, vous n'avez pas le droit à l'erreur. Je viens de remettre les effectifs sur un pied d'égalité. Cependant, si l'on perd l'un de vous deux, on sera en infériorité numérique et alors la défaite sera inévitable. Mais, bon, s'ils sont tous aussi médiocres que celui-là, ça ne devrait pas être très compliqué pour assurer la défense.

Automne : Orh t'es chiant ! arrête de faire le beau gosse mystérieux trop fort juste parce que la belle Kiera est ici. Tu as une femme, je te rappelle.

Yarost : mais bordel ferme là avec ça... j'aime ma femme plus que tout et ce sera le cas toute ma vie. Ce n'est pas une jeune Allemande qui va faire chavirer mon cœur. Quoi qu'il en soit, je retourne vers leur base. Mais cette fois même en cas de problèmes, je ne reviendrais pas, je vais tout donner sur l'attaque et la destruction de leur base.

Kiera, qui avait le visage complètement rouge, à cause des compliments d'automne et à la gêne occasionné par la discussion entre les deux Russes, se contente de baisser la tête et de lever son pouce comme pour approuver la décision de Yarost.

Yarost s'en va et il se camoufle dans un épais brouillard. Après quelques minutes, il arrive enfin devant la base de Estaque, sans personne aux alentours. Il en déduit que deux personnes sont venue à leur base par les côtés et qui venait d'éliminer celui de droite, quant au deux autres, il est certain qu'il y en a un en défense, car ne laisser personne pour défendre sa base lors de l'épreuve du firmament révélerait de la folie. Avant de s'avancer d'avantage, il crée une lance de glace pour pouvoir maintenir la distance avec un potentiel ennemi. Il s'approche de plus en plus de la base...

* CLAP *

Un bruit semblable à deux mains qui s'entrechoquent se fait entendre. Yarost s'arrête soudainement car le bruit du claquement de mains trahi la présence d'un adversaire non loin de lui. Cependant, même s'il ne voit pas son ennemi, sa capacité a tout de même touche Yarost. Le russe sent que son corps est extrêmement lourd et il bascule vers l'avant. Il ne peut plus faire aucun mouvement et ressent un poids énorme sur lui. Il regarde son torse déjà bien affalé sur le sol et comprend alors ce qu'il lui arrive: une mystérieuse et lourde armure recouvre son corps. Elle est si lourde que lever un bras est impossible. Yarost se débat, mais en vain. Il essaye de rouler, de lever ses bras et ses jambes, mais sans jamais réussir...

???: alors ? qu'est-ce que tu penses de cette armure ? J'ai pris soin de te vêtir d'une belle armure médiévale française. Profite bien de la porter, beaucoup de personnes aimeraient ne serait-ce que la toucher.

Yarost tente tant bien que mal de lever sa tête pour voir le visage de la personne qui l'a entravé. Il réussit avec difficulté et s'attend à voir une personne très forte. Mais, à sa grande surprise, la personne qu'il aperçoit n'a rien d'un combattant. Il est habillé en costard et porte même des lunettes

Jean: Peu importe ta force, tu ne vas pas pouvoir l'enlever. La légende raconte que la seule personne qui a réussi à soulever une armure aussi lourde était Lancelot du lac.

[LA FORGE DE LANCELOT] La capacité de Jean. Elle lui permet de faire apparaitre une armure sur n'importe quelle personne dans son champ de vision en tapant des mains. Il ne peut faire apparaitre qu'une seule armure. Les modèles qu'il fait apparaître sont tous basée sur des héros français.

Yarost tente de générer de la glace pour pouvoir transpercer l'armure. Mais sa blessure à la main ne lui fait déjà plus assez mal. À force de se mutiler, il a développé une faculté de récupération hors du commun. Mais aujourd'hui ça ne joue pas en sa faveur et il est dans l'impossibilité de se blesser davantage. Il tente de bouger en y mettant toute sa force et des gémissements d'effort se font entendre. Jean trouve ça presque pathétique. Le chef de l'équipe adverse est au sol devant lui en train de se débattre, lui conférant alors une supériorité qui le rend fier

EstaqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant