Épilogue

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   Dans une seule et courte vie, l'humain est exposé à des situations non désirés. La peine de cœur, le deuil, l'échec, l'infidélité, l'harcèlement, la dépression, le burn-out, la pauvreté, la famine, la guerre, l'injustice, le viol, les maladies, les handicaps, le divorce, l'abandon et des centaines d'autre cas que je ne pourrais cité. Nous sommes des êtres impuissants, imparfaits et mortel.

Mais je peux aussi citer les situations heureuse que l'humain est exposé dans une seule et courte vie. La liste est plus petite, mais le plus important y est comme l'amour, la joie, le partage, l'amitié, la famille et j'en passe.

Ce que j'éprouve, là, en tenant ce nouveau né, mon nouveau né, fait parti des choses courtes, éphémères et magnifiques qu'un humain peut connaître. Je regarde ses yeux du même bleu que les miens, en repensant à l'immense chemin rocailleux que j'ai parcouru. Je n'ai pas pu sauver tout le monde, mon cœur se resserre encore aujourd'hui en y songeant. Mais ce que j'ai pu sauver, c'est ma raison d'être. J'ai été je suis toujours.

— Papa, papy est arrivé !

— J'arrive ma puce, murmurais-je en posant mon fils dans son landau, enfin enveloppé des bras de Morphée.

Je sors de sa chambre pour descendre dans la cuisine et ce que je vois ne rendra personne plus fière que moi. Ma femme et ma fille, coupant une part de lasagne fraîchement cuisiné par mes soins. Je croise le regard tiré par la fatigue et la vieillesse de mon père et nous échangeons discrètement un sourire, un souvenir, en l'honneur de cette vie que nous n'avons pas pu sauver.

De cette vie que j'ai aimé.

Elle appartient à mon passé, alors je regarde devant moi sans jamais me retourner en arrière.

Je suis Amiel Baron et je suis fière de terminer l'histoire de celle qui a commencé le prologue. 

PAS COMME EUX (RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant