Le Petit Chalet Dans La Montagne

Epilogue

Ces dernières semaines n'avaient pas été de tout repos pour notre bandes. En effet le commissariat était devenu leur nouvelle habitation. Les vacances étaient finies, une nouvelle année avait débuté et les voilà eux, ces êtres frivoles destinés à être privé de leur liberté. Le moral n'était pas au point fort mais ils n'avaient néanmoins pas à subir une séparation difficile telle celle de l'an passé.

Malgré tout ils avaient appris à toujours relativiser, un peu trop sûrement, mais c'était devenu une force qu'ils avaient, ensemble ils étaient puissants. Évidemment ils se rendaient compte que cette fois ci ils n'allaient pas pouvoir passer au travers les filets de la justice. Ils l'avaient bien trop fait jusque là.

Certains étaient quand même hors de cause. Maki, Jo, Gaon... étaient simplement passé par la case garde à vue pendant quelques jours sans mériter de peines plus lourdes. Évidemment d'autres n'étaient pas confrontés au même sort.

— Ça va nous coûter cher une petite maladresse à la patinoire. Hayun pouffa en s'adressant à Hunjin.

Toujours tirer le positif d'une situation. Voilà leur devise, ce qui leur faisaient garder le cap. Ils s'avaient pourquoi ils étaient là, ils finirent aussi par accepter que c'était plutôt mérité. Mais avec leurs tempéraments plus fous les uns que les autres, personnes ne regrettaient ce qui s'était passé. Si. Ils regrettaient de ne pas pouvoir continuer à vivre au jour le jour. Se lever sans savoir où ils seraient, qui les accompagneraient ou ce qui guiderait leurs journées.

— Faudrait peut être que je te dénonce pour m'avoir kidnappé ça pourrait alléger ma peine pour collaboration. Eunjoo rigolait à son tour suite à sa phrase tout en regardant Nicholas qui arborait lui aussi un sourire en se rappelant leur rencontre.

Tout s'était enchaîné si rapidement. Ces vacances pourtant plus courtes que celle qu'ils avaient vécu auparavant, furent plus éprouvantes que toutes les expériences qu'ils avaient pu vivre jusqu'à ce jour. Des moments de rigolade, de stress, d'amusement, d'amour...Tout ceci avait rythmé leur quotidien. Maintenant seul la nostalgie allait leur permettre de revivre cette excitation, leurs souvenirs étaient précieux et ils le savaient.

Ils étaient peut être vu comme des fous mais ils s'en fichaient. N'est est ce pas un peu vrai au final ? Fou peut être, mais heureux. Tous l'étaient. Leur petite colonie leur avait tellement apporté. Ils avaient fait des rencontres inoubliables, accueillit des gens rencontrés au hasard lors de contexte totalement loufoques, mais tous étaient là les uns pour les autres dans le meilleur comme le pire.

— Finalement Minho t'as bien fait de t'approprier notre douche. Effectivement à peine arrivé au ranch qu'il s'était fait remarquer. On t'en voulais mais maintenant on avoue qu'il nous tarde juste le jour où on pourra repartir en vadrouille dans ta superbe Mercedes. Harua et Maki avaient toujours le même regard attendrissant qui fit fondre tout les accusés. Eux s'était évidemment déplacés  pour soutenir leurs récents, mais importants, compagnons.

Comme quoi pas besoin de partir à l'autre bout du monde pour vivre des choses sensationnelles. Un petit chalet dans la montagne suffit amplement tant qu'il est habité par les bonnes personnes. Ce n'est pas la destination qui est importante mais avec qui on la découvre. Même si tout n'était pas idyllique vu de l'extérieur, les émotions ressenties ne pouvaient être plus parfaites. Il en fallait peu pour les satisfaire. Ils n'étaient pas méchants, simplement trop rêveur et décontracté pour la société. Ils vivaient comme bon leurs semblait.

— C'est drôle parce que là dernière fois qu'on est allé dans une gendarmerie c'était pour danser de la country. C'en était trop. Tous riaient aux éclats, ils le faisaient certes puisque l'environnement créait quelque chose de plutôt cocasse. Mais aussi pour honorer et se souvenir de cet instant, le dernier tous ensemble avant un certain temps.

Ils voulaient garder la face, mais c'était plus fort qu'eux, ils n'avaient pas envie de se quitter. Quelques larmes se mêlèrent aux rires, c'était émouvant, ils se prouvaient tout leur attachement.

Ils n'avaient au moins aucuns remord, ils avaient tous profitez tous ensemble dans des moments riches et divertissants. Si c'était à refaire ils le feraient dès la première occasion qui se présenterai, ils étaient certains que ça arriverait.

- Cette situation vous fait rire ? Une dame brune au regard sévère pris la parole. Savez vous au moins pourquoi vous êtes là ?
Connaissez vous la gravité de vos crimes ? Ils n'allaient pas s'entendre, elle était beaucoup trop stricte et protocolaire.

Leurs rires n'étaient effectivement plus du tout dissimulés. Un grand inconvénient quand toute un jugement repose sur la décision du tribunal, pas vraiment touché par leurs histoires de jeunes adultes inconscients.

— Inutile de perdre du temps avec vos morales à deux balles. Jisung n'avais pas perdu son tact légendaire c'était une certitude. Mais au fond il avait raison, ils ne changeraient pas, ils sont comme ça.

— Vous n'êtes pas prêts de sortir avant un petit moment... Et voilà les derniers mots de la procureure avant de clore ce jugement.

Tout les futurs prisonniers purent se regrouper quelques instants. Ils affichaient étonnement une mine motivé.

— Très bien on sait ce qu'il nous reste à faire ! Sunwoo pris les devants.

— Rentrer en prison a été plutôt rapide. La rose poursuivit.

— A nous de trouver un moyen de sortir aussi vite. La blonde acheva sa phrase mettant tout le monde d'accord.

Tous éclatèrent de rire une dernière fois en se dirigeant vers la sorti. Ils avaient décidément un sacré soucis.