" Elle l'aimait,
mais elle continuait à faire semblant
qu'elle ne l'aimait pas parce que
elle savait qu'il ne l'aimait pas
de la même manière. "
Dans lequel le Serpent de Ketterdam se faufile hors des fissures du Barrel pour relever la tête et b...
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Il n'y avait pas grand-chose au monde que Stasiaj aimait plus que ses plans. Souvent, l'adolescente se retrouvait à son bureau, un bol de bonbons et une tasse de coco à ses côtés, planifiant une négociation élaborée pendant des heures, les rouages de son cerveau tournant à plein régime.
La seule chose que Stasiaj aimait plus que les stratagèmes était les bains chauds et la bonne nourriture, deux choses qui allaient être difficiles à trouver au cours de ce voyage, alors les stratagèmes seraient sa méthode de relaxation lorsque les autres commenceraient à l'énerver.
Avant de quitter le navire, Stasiaj avait donné des lettres au capitaine (qu'elle possédait) et lui avait demandé de les envoyer dès qu'ils atteindraient le prochain centre d'expédition disponible. Une fois ces lettres parvenues à leurs destinataires, Stasiaj trouverait une robe, un masque, une invitation et un carrosse qui l'attendraient juste avant la Cour des glaces. À partir de là, il était facile d'entrer et encore plus facile de sortir pour elle.
Elle se fiche éperdument de ce que font les autres.
"Serpent, fait attention." Stasiaj haussa un sourcil en direction de Kaz, qui commençait à exposer le plan aux autres membres de son petit groupe. Ceux-ci le regardaient avec des yeux écarquillés, comme s'ils n'arrivaient même pas à comprendre l'ampleur de la stratégie que Kaz était en train de mettre en place. C'était adorable, d'une manière un peu naïve.
"C'est ce que je fais. Continue, Crow Man." il roula des yeux devant le sourire de Stasiaj.
"Si nous réussissons, nous serons entrés et sortis de la Cour des glaces avant que les Fjerdans ne s'aperçoivent de la disparition de leur scientifique," dit Kaz alors qu'ils portaient leurs sacs et continuaient à avancer vers le sud.
"Lorsque nous entrerons dans la prison, nous serons emmenés dans la zone de détention située sous les blocs cellulaires des hommes et des femmes, en attendant d'être inculpés. Si Matthias a raison et que les procédures sont toujours les mêmes, les patrouilles ne passent dans les cellules de détention que trois fois par jour pour compter les têtes. Une fois sortis des cellules, nous devrions avoir au moins six heures pour traverser jusqu'à l'ambassade, localiser à Yul-Bayur sur l'île blanche et le ramener au port avant qu'ils ne se rendent compte que quelqu'un a disparu."
"Qu'en est-il des autres prisonniers dans les cellules de détention ?" demande Matthias, l'air peu convaincu.
"Nous nous en occupons."
"Ne te fais pas d'idées, le louveteau," dit Stasiaj à Matthias, un sourire aux lèvres. "Si tu me passes devant et que tu m'empêches d'obtenir ce que je veux, j'en finirai avec toi et tu ne pourras plus jamais revenir à Fjerda sans être abattu à vue."
