Chapitre 50 : The stars in the sky

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Une fois ce délicieux plat finit, et ce petit moment à deux passé, nous marchions en direction de la voiture signant cette fin de soirée. Tout était si vite écoulé, avec Masson, tout passait trop vite. Je serai même resté toute la nuit à parler avec lui sur cette chaise tant que c'était son cœur qui me parler, cela me suffisait. Mais il fallait être raisonnable, les membres du groupe nous attendaient à la maison s'inquiétant surement de l'heure défilant à toute vitesse.

Je sentis les doigts de Masson serrer ma main me faisant relever la tête vers lui. Nous nous étions arrêtés près d'un petit sentier, et en contre bas, la mer. C'est si calme, tellement apaisant ce décor. Tout portait à croire que la Terre entièrement avait cessé de tourner pour nous permettre d'entendre chaque lointaine vague partir pour revenir, entendre les feuilles craquer au loin dans les arbres, le vent s'engouffrer dans nos cheveux et nos respirations se synchroniser entre elles, tel un balai d'orchestre, tel un chef-d'œuvre d'amour.

— Ça ne te rappelle pas quelque chose ce ciel étoilé ?

— Pas vraiment, je dois remonter à combien de temps ?

— Comme ça, je dirais lors de tes premières soirées au manoir, une réunion où Louis nous a emmenés, me confia ce dernier déposant ses mains sur mes épaules. Tu ne t'en souviens pas ?

Je sentis son souffle bouillant au creux de mon oreille faisant hérisser tous mes poils, comme une décharge électrique. Ses doigts glissèrent le long de mes bras les parcourant de frissons faisant résonner mon cœur dans mes tympans.

— Nous venions de quitter Leford lors d'une soirée organisée par ton frère, mais ce soir-là, les membres devaient manger. Alors, nous sommes partis en pleine nuit et puis, tu m'as rejoint dans l'entrée, les mains ensanglantées, quelqu'un t'avait blessé, une nouvelle fois.

Suivant ses paroles, ses mains caressèrent les miennes avant de les quitter soudainement. Mes yeux parcoururent la mer au loin l'entendant faire quelques pas en arrière, me laissant me souvenir de cette soirée. Il y avait tellement longtemps, il s'était passé tellement de choses, nous avons tellement perdu et tellement évolué à la fois. C'était l'une de mes premières soirées, j'étais encore jeune et effrayée pour tout.

— Tu parlais des étoiles ce soir-là.

Rouvrant soudainement les yeux, les mots de Masson percutèrent mon esprit. Je me souviens de cette soirée. Je me souviens de notre discussion mot pour mot, ce que je lui avais confié. Je me souviens de la boule au ventre que j'ai eu en lui confiant de telles choses sur moi. J'étais terrifiée à l'idée qu'il se moque de moi et en profite pour me juger, mais rien, il n'avait fait qu'écouter comme à son habitude et me comprendre.

— Un rêve que tu as fait lorsque tu n'étais qu'une enfant. Tu souhaitais rencontrer un homme qui saurait réchauffer ton cœur à chacun de ses rires, l'embellir à chacune de ses paroles et l'aimer à chacun de ses gestes.

— Masson, tu...

— Mais ce soir-là, tu m'as aussi confié que c'était stupide et irréaliste comme rêve. Je pense que tu avais oublié de me préciser que c'était irréaliste pour quelqu'un qui n'était pas toi, Melinda.

Le cœur serré par ses douces paroles, mais surtout complètement bouleversé par le fait, que lui s'est souvenu de mes paroles.

— Je... Qu'est-ce que... Masson...

Je n'arrivai pas à articuler une seule phrase convenablement devant l'image qui mettait permise de voir. Il se tenait à quelques centimètres de moi, ses magnifiques yeux brillants dans le noir, son aura qui lui était fidèle tel le chasseur impitoyable qu'il était. Mais cette fois-ci, un genou reposait au sol, une main était tendue, et dans cette main, une bague sertie de diamants.

L'unique (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant