Chapitre 61 : The return of the shadow

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Je m'empêchai de sourire à l'intervention de Masson le remerciant intérieurement de m'avoir sauvé cette situation plus qu'embarrassante. Bastien était censé être le cousin de Tyler avoir ce genre de pensée envers son ex-femme confirmait bien ses propos. D'autant plus que je l'avais aperçu jeter plusieurs coups d'œil à ma bague, comprenant que j'étais bien mariée, il ne changera donc jamais.

Je pris appui contre l'épaule de Masson appuyant ses propos, ne laissant aucun espoir futile à Bastien. Malgré tout ce doute persistait dans mon esprit, il était bien un humain physiquement, mais j'avais l'impression qu'il nous cachait quelque chose et que non, il n'était pas tombé « par hasard » ici.

— Je suis désolé, je ne savais pas... Et bien sur ce, je vais me retirer avant de dire une bêtise de plus.

— Ce n'est pas grave, tu ne pouvais pas te douter. Je te souhaite bon retour.

Tout le plaisir était pour moi.

Je refermai la porte de l'entrée l'apercevant disparaître derrière les arbres. Mes yeux l'observaient encore quelques instants monter dans sa voiture garée en contre bas, seul, puis partir vers la route qui menait à Helde. Ses hommes, hein ? Il était chef d'un gang, mais voyageait seul ?

Je ressentis alors un regard pesant sur moi, une tension palpable dans l'atmosphère me sortant immédiatement de mes profondes pensées. Je réprimai un sourire naissant en me mordant les lèvres, puis je tournais lentement la tête vers Masson, qui se tenait silencieusement juste derrière moi.

— Je peux faire quelque chose pour vous ?

— Eh bien oui, effectivement, tant que vous êtes là.

Dans l'ombre noire de l'entrée, il avança de plusieurs pas me faisant reculer à mon tour, jusqu'à que mon dos se colle contre notre porte et un sourire naisse à nouveau sur mes lèvres.

— Pourriez-vous m'éclairer sur un point ? Le : « ce n'est pas grave » dans ta phrase, je crains avoir mal compris le sens.

— Ça ? Oh, Masson, tu es si pointilleux...

— Non, je ne suis pas pointilleux, je suis précis, me coupait ce dernier attrapant mes poignets. Cet homme te montrait, non, excuse-moi, nous montrait à tous que tu lui avais manqué et qu'il espérait si possible, terminer la nuit avec toi. Et en plus, devant moi, mais ça encore, je l'excuse. Et tu réponds quoi ? Ce n'est pas grave. Il va traverser tous les murs de cette maison avec sa tête, on verra toujours si ce n'est pas grave.

Je laissai échapper un rire devant son air vexé, consciente que les paroles de Bastien avaient touché une corde sensible chez Masson. Déposant doucement ma tête sur son torse, je continuai de rire, trouvant simplement amusante la réaction soudaine et quelque peu boudeuse de mon mari.

J'aimai le voir jaloux, cependant, ce que j'aimais encore plus, c'était d'entendre les menaces qu'il pouvait sortir de son imagination. Il devait se passe beaucoup de choses dans son esprit pour sortir ce genre de choses, mais encore plus qu'il se laisse aller et me les dicte.

— Tu es susceptible mon amour.

— Je n'ai pas aimé la manière dont il avait de te reluquer de haut en bas quand tu parlais. Il savait que tu étais marié, et il te propose un verre ? C'est quel genre d'homme ça ?

— Ceux qui ne se respectent pas beaucoup et ils sont nombreux dans les parages.

— Il est reparti sur ses deux jambes, voyons le côté positif.

L'unique (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant