Le paradis du roi-démon (commande CELESTIANNN)

La résurrection du royaume ?

Je regarde Ganondorf depuis le lit, où je suis encore assise. Il est sur le balcon de la chambre et regarde l'horizon depuis des heures, me tournant le dos et étant à moitié habillé ; contrairement à moi, encore nue et tenant la couverture d'une main pour cacher mon corps. La nuit est tombée depuis une bonne heure déjà, et nous n'avons pas échangé un mot depuis l'après-midi, après la fin de plusieurs heures d'ébats charnels.

Je n'en reviens toujours pas ! Je me suis donnée à lui, et je ne l'ai même pas regretté car ça a été incroyable ! Mais... Lui, qu'en pense-t-il ? Pourquoi a-t-il fait ça ? Est-ce encore une façon pour lui de m'humilier ? Mais il n'a personne à qui raconter cet exploit d'humiliation, alors... M'aime-t-il autant que moi ?

Je tressaille en repensant à ses mains toucher mon corps, sa peau contre la mienne, rien que d'y repenser et de l'imaginer au-dessus de moi, de me souvenir de toutes les sensations qu'il m'a fait ressentir, et j'ai envie qu'il me possède de nouveau !

Comment ai-je pu développer un tel amour envers mon ravisseur, qui m'a privé de tout ? [NDA : le syndrome de Stockholm meuf...] J'aurai pu le laisser mourir, mais je suis restée avec lui et j'ai utilisé mon pouvoir pour le soigner en continu de ses blessures, de la malédiction de lumière qui ronge son corps. Et encore maintenant, je n'ai pas envie de le quitter, je veux rester avec lui !! Même si ça le dérange !

J'enfile un peignoir et je le rejoins.

T/P : je me demande où on en serait aujourd'hui...

Ganondorf : *lui jette un coup d'œil*

T/P : si tu n'avais pas tué tout le monde. Si tu avais été roi sans qu'il n'y ait de guerre. Si l'ancien roi n'avait jamais pris cette place.

Ganondorf : voilà une étrange pensée.

T/P : en quoi est-elle étrange ?

Ganondorf : cela aurait été mieux pour le royaume si j'avais été roi bien plus tôt, et surtout à la place de Rauru. S'il s'était soumis comme les autres, il aurait eu une chance de voir à quoi le royaume ressemblerait sous mon emprise !

T/P : tu ne l'aurais jamais laissé en vie quoi qu'il arrive.

Ganondorf : *ricane*

T/P : et on le sait tous les deux !

Ganondorf : je suis né pour être le roi de ce royaume. Il a voulu jouer contre moi et il a perdu. Il n'y a rien de plus à dire.

T/P : mais le royaume est vide. Je ne pense pas qu'on peut te considérer comme un roi.

Ganondorf : tu veux encore qu'on parle de ce sujet ?!

T/P : c'est pourtant vrai ! Comment peux-tu te considérer comme un roi si tu n'as pas de peuple à diriger ?

Ganondorf : tu es toujours là que je sache.

T/P : quoi ? Je représente le peuple à moi seule maintenant ?

Ganondorf : je reste ton roi. Et c'est une manière amusante de voir les choses. Après tout, tu m'aimes et à la fois, tu me détestes.

T/P : et toi alors ? Je peux savoir ce que je suis pour toi ?

Ganondorf : une simple gamine qui a tout perdu.

T/P : espèce d'enfoiré !

Ganondorf : il y a eu une époque où ce que nous avons fait, je le faisais bien assez souvent avec plusieurs femmes à la fois.

T/P : en même temps, tu étais le seul homme de la cité Gerudo ! Plutôt que d'être un roi, ce n'est pas pour ça que tu servais plutôt ?!

Ganondorf : je te conseille de tenir ta langue !

T/P : *joie dans la voix* quoi, j'ai vu juste ?

Ganondorf : tous les siècles, un mâle Gerudo voit le jour et dès lors, son destin est de devenir le roi de ce monde.

T/P : être devenu le roi d'un royaume en ruine et dépourvu d'habitants, whoah ! Quel exploit !

Ganondorf : tu m'as mis au défi je te rappelle, jeune fille.

T/P : je ne pensais pas que tu le ferais ! C'est donc ma faute ?!

Ganondorf : bien sûr !

T/P : mais comment je peux aimer un homme pareil ?? Je ne comprends même pas comment j'ai pu développer de tels sentiments pour un homme comme toi !!

Ganondorf : je pourrai en dire autant : une gamine insolente, audacieuse, qui passe son temps à se révolter contre moi et qui ose douter de ma puissance ! Une gamine que j'ai épargné malgré son inutilité et qui est plus faible qu'une enfant !

T/P : répète ça ?!

Ganondorf : et pourtant je ne peux pas me résoudre à me débarrasser de toi. D'autant plus que tu m'es devenu encore plus indispensable à cause de cette foutue malédiction ! J'ai besoin de savoir tout tes faits et gestes en permanence ! Si j'avais la Triforce entre mes mains, le problème serait réglé !

T/P : quoi ? Quel problème ?

Ganondorf : n'as-tu donc jamais entendu parler de la Triforce ?

T/P : avant que je ne succède comme chef à mon père, je passais mon temps dans la forêt et je ne me souciais pas du monde extérieur, je ne le connaissais pas beaucoup.

Ganondorf : la Triforce est une relique sacrée créer par les dieux, qui permet à quiconque la possède de pouvoir déformer la réalité pour exaucer tous ses désirs.

T/P : et bien sûr, tu veux t'en servir !

Ganondorf : avec elle, je pourrai te faire fermer ton clapet en ramenant la population comme c'était le cas, avant que ton arrogance et ta prise de confiance ne me pousse à l'exterminer !

T/P : pardon ??

Ganondorf : tu m'as bien entendu.

T/P : mais alors, tout le monde reviendrait à la vie ? Et tu pourrais aussi demander à la Triforce de te faire devenir roi et annuler la guerre qui s'est produite ?

Ganondorf : en effet. Je pourrai réaliser tous mes souhaits avec elle !

T/P : ...

Ganondorf : tout comme toi, tu pourrais t'en servir et empêcher tout ça. Empêcher la mort de ton père, notre rencontre ou même demander que je perde contre Rauru. Malheureusement, j'ignore où elle se trouve. Et le peuple des Soneaux ignoraient son existence. Rauru n'aurait pas pu t'être utile pour espérer la trouver !

T/P : et... Imaginons que je la trouve... Et que j'ai envie d'exaucer ton vœu plutôt que prendre ma revanche... Que ferais-tu ?

Ganondorf : je ferai de toi ma reine. Tu régneras sur le royaume à mes côtés.

T/P : vraiment ?

Ganondorf : ça ne m'intéressait pas à l'époque, mais les choses ont changé depuis. Je te veux plus que quiconque. Malgré la description de toi que j'ai donné tout à l'heure, j'apprécie ta force de caractère. Tu es tout ce qui m'intéresse chez une femme.

T/P : donc, tu m'aimes ?

Ganondorf : oui.

T/P : alors je trouverai la Triforce. Je ramènerais tout le monde à la vie et je lui demanderai de te donner le titre de roi, à toi au lieu de Rauru. J'ai déjà une idée de comment la trouver.