Je suis bien avec toi

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PDV Stiles

Sous les jets d'eau, mon esprit divague sur ses dernières heures. Tout ses passer si vite, je me souviens avoir abuser de l'alcool mais la sensation de cette brulure dans ma gorge était tellement réconfortante que je me soucier peu que mon corps ne réponde plus à mes ordres bien au contraire cette liberté me soulager au fond je pouvais enfin être moi-même. Depuis des années je me cache derrière un masque qui est loin d'être moi et en l'espace d'une journée Derek m'as fait tomber ce masque, cette carapace que je me suis créer de toute pièce. Putain il a fallu juste que ses yeux rencontrent les miens.

De cette soirée, je me souviens de cette taquinerie instaurer entre nous, de ses jeux verbaux et de l'amusement que m'as procuré de le troublé autant grâce a notre rapprochement. Cette satisfaction d'arriver à séduire le grand alpha, putain que c'était bon. Je me souviens de cette attirance que j'éprouvais et que j'éprouve encore. Et surtout de son toucher, sa peau contre la mienne à électrocuter mes sens. Il ma réveillé de cette nostalgie qui consumer mon cœur et mon corps par son simple toucher. Il m'a réanimé et je me sens enfin vivant.

Un toc retentis à la porte, puis une voix calme que je connais trop bien lance.

- J'ai des vêtements propres et une brosse à dents pour toi.

Souriant par sa gentillesse, je réponds.

- Entre Derek.

Déposant les affaires sur le lavabo, d'un coup de tête vers le sac, me montrant une brosse a dent noir et bleu, il me demande.

- Je peux ?

Souriant pour sa politesse et sa bienveillance, je hoche la tête dans un oui silencieux. Face au miroir Derek ne contemple à aucun moment son reflet, faisant croire qu'il est concentré sur sa tâche mais je ne suis pas dupe je sens sont regard s'égarer sur mon corps et cette simple constatation me donne chaud. Scellant mes yeux au sien, je retrouve ses couleurs du printemps. Je me souviens cette nuit de nos regards, de l'expression de ses yeux passant par un trop plein d'émotion, le questionnement, la vulnérabilité, l'amusement, l'attirance, l'envie et celui qui m'as le plus toucher a était ce regard au petit matin, ce regard franc, il m'a relevé son honnêteté, cette détermination, cette promesse de m'aider à me venger. Des années que je retiens tout en moi, que j'ai l'impression d'avoir perdu en humanité à force de cacher et d'enfouir mes émotions au plus profond de moi. Ses émotions me font peur mais ce fichu loup a su apaiser mes maux. Finissant son brossage, il s'essuie la bouche sur une serviette, s'approchant de la douche pour sortir et me laisser à mes occupations, je l'attrape par le col et l'embrasse chastement. Souriant bêtement à mon geste le plus vieux, lance.

- Dépêche-toi, le petit déjeuner nous attend.

Hochant la tête quelque minute plus tard je suis enfin prêt. Quittant la chambre, naturellement Derek se dirige vers un petit restaurant coller à l'hôtel ou nous avons dormis, fronçant les sourcils, tournant la tête de droite a gauche tout en suivant les pas de Derek, je ne reconnais pas ces lieux.

- On est à une heure de la villa Delgado, personne ne nous reconnaitra ici.

- Tu as réussi à conduire une heure sans me sauter dessus ?

Me fixant souriant à ma bêtise, ont fini par s'installer et Derek commande pour nous deux, appréciant cette attention, je dois avouer que le loup connait encore bien mes gouts en matière de cuisine. A peine le plat poser sur la table que nous dévorons nos assiettes, plaisantant et riant de bon cœur. Moi qui avais le cœur lourd et qui était malheureux comme la pierre, je me sens rayonnais de bonheur. Et dire que cet effet vient de monsieur Hale. D'un coup j'angoisse de rentrer, retourner à cette vie maussade à faire semblant d'être cette personne que je ne suis pas et surtout à faire comme si rien de tout cette magnifique soirée et mâtiné ne s'était jamais produite. Mon loup doit le sentir car il arrête instantanément de manger et me fixe de ses yeux doux.

- Stiles, tu ne te débarrasseras pas de moi, arrête de cogiter et finis ton assiette.

Me détendant, rassuré et conscient de ne plus être seul, je relance la conversation.

- Comment tu es redevenue un alpha ?

- Histoire banale.

- Si sa me permet de rester ici avec toi je veux bien l'entendre.

Ricanant, il répond.

- Pendant une mission j'ai tué un alpha et j'ai hériter de son statut, fin. Pour ma défense je ne savais pas que c'était un alpha, c'était juste un être mauvais à évincer.

- Sa aurai changer la donne ?

- Oui et non c'était soit lui soit moi mais alpha et synonyme de meute et je ne suis pas prêt à créer une nouvelle meute.

- Pourquoi tu veux rester le loup solitaire ?

Me faisaient un clin d'œil, il ajoute.

- Non j'estime que j'ai déjà une meute. A mon tour, qui est au courant que tu es infiltré ?

- Qu'est ce qui te fait penser que quelqu'un est au courant ?

- Le mec avec qui tu était le premier jour ou je t'ai revu à l'infirmerie, il se soucier de toi.

- Jaloux ?

Sans répondre, Derek continue.

- Et cette colère quand tu as appris pour Romuald, je te connais Stiles tu t'emporte que quand tu tiens un minimum à la personne.

- Bien joué détective hale, argent fait vraiment des miracles avec toi.

Lui faisant à mon tour un clin d'œil, Derek tout sourire se rapproche lentement de moi, effleurant mon oreille, il chuchote.

- Oui je suis jaloux et je n'ai aucune intention de te partager que ce soit avec ce mec de l'infirmerie

- Il s'appelle Diego

- Ou Cyclone

- C'est Cyclope

- Ou n'importe qui d'autre, on est d'accord.

- Tu le fais exprès mais je suis d'accord si monsieur sexy alpha fait de même.

- C'est déjà tout vus pour ma part.

Enlaçant ses doigts au miens, mon cœur se gonfle de bonheur. Resserrant mes doigts sur les siens, je me fiche du regard d'autrui et déposer mes lèvres sur les siennes.

- J'ai tellement de chose à te dire mais chaque chose en son temps pour l'instant la plus importante c'est que je suis bien avec toi et je ne veux pas que ça s'arrête.

J'ai eu des relations dans ma vie mais jamais avec autant de ferveur, de bienveillance et de tendresse, j'avais presque oublié ce que ça faisait d'être aimé et de ressentir de l'amour et putain comment j'ai pu vivre sans. Derek me fait tellement de bien que ma peur prends le pas, j'ai peur que tout ça se brise en un instant mais je ne veux pas laisser passer cette passion entre nous. Une voix s'élève entre nous.

- Tu vas devoir me supporter stilinski car je suis bien aussi avec toi et je n'ai pas l'intention d'arrêter quoi que se soit.

J'ai le droit au bonheur et je décide de laisser une chance au destin. La sonnerie de mon téléphone retenti et le nom afficher sur l'écran m'exaspère déjà. 




Merci pour tous vos commentaires, désole de ne pas forcement répondre mais je suis toujours fière de découvrir vos message😁 . En espérant que l'histoire vous plait encore. Prochain chapitre jeudi 17. 😘

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