Everything can change

Tu as tué mon père

PDV Derek

Mon arme a la main, je suis mon unité a la recherche du moindre individu. Couvrant le premier étage nous examinons en détaille chaque Piece. Essayant de me concentrer sur ma tâche rien n'y fait l''image du corps de cyclope me revient en tête. Je ne connais pas personnellement cet homme mais d'après les dires de Stiles c'était un homme bon, généreux et humain. Un homme dont le monde a besoin mais a cause de ces qualités il ne sera plus jamais présent dans cette lutte acharnée contre le mal. J'espère que mon humain va bien, je sais pertinemment que son unité passée juste derrière nous et il ne pourra échapper au cadavre de son ami a même le sol de cette luxueuse cuisine. Ouvrant encore une porte de chambre rien à signaler on dirait bien que cyclope a réussi à faire fuir tout le monde.

Un grésillement remonte à mes oreilles, une voix perse à travers le talkie. Je reconnais instantanément cette voix, c'est mon humain qui hurle.

- DELGADO EST AU PORT.

Je n'attends pas une seconde de plus, sans qu'on me donne l'ordre je casse le rang. Je dévale les escaliers quatre par quatre et tombe nez a nez avec argent. M'envoyant des clés que j'attrape aux vols, on se dévisage. Je n'ai pas eu de choix à faire entre mon mentor et mon amour, argent me soutient et j'en ai la preuve encore aujourd'hui. M'empoignant par le cou, il me dit.

- Va le chercher et faites attention.

Hochant la tête positivement, je reprends ma course sans regarder en arrière pour ne pas flancher ou me poser trop de question.

Découvrant un trou au milieu des autres van la réalité me frappe Stiles est seul dans cette bataille je dois me dépêcher. Enfonçant les clés je mets le contact aussi vite que je le peux.

- Merde, l'adresse du port, je n'ai pas l'adresse.

Récupérant mon téléphone dans ma veste, me bagarrant avec mon gilet par balle je perds des minutes importantes et sa m'agace. Pianotant sur mon téléphone « port de Holmes ville » une seule et unique réponse s'affiche sur mon écran. Attrapant la radio sur le tableau de bord, je rassure mon humain, lui prouvant que mes paroles n'on jamais était des paroles en l'air.

- Je suis là Stiles, je te suis.

Démarrant en trombe, je ne respect aucune limitation de vitesse ou feux rouge, j'ai déjà perdu de précieuses minutes. Plus les kilomètres du point d'arriver s'efface sur mon GPS plus mon inquiétude et ma peur grandit. Et si en arrivant je le trouver gisant dans son propre sang comme cyclope ou si Delgado le kidnappé et que je ne le reverrais jamais, trop de scenario envahisse mon esprit. Des larmes dévalent mes joues sans que j'aie autorisé l'une d'entre elle de passer cette barrière. Merde je ne peux pas le perdre pas après ces cinq années de silence total, pas après qu'il met fait avoir des sentiments pour lui, pas après être tomber éperdument amoureux de lui, pas après avoir envisager des projets à long terme avec lui. Malgré mon pied qui appuie sans relâche sur l'accélérateur je n'ai toujours pas l'impression de gagner du terrain. J'ai l'impression de me retrouver au milieu d'un océan perdu au milieu d'une étendue d'eau, je ne peux rien faire que se soit du coter d'argent ou de Stiles, seul coincé dans ce satane van je dois prendre mon mal en patience.

Un panneau me redonne espoir « port Holmes ville 10 miles ».

Je n'ai jamais vraiment cru en dieu ou en aucune autre religions pour moi sa fait partis du fantastique, toutes ses belles histoires, surtout après toutes les merdes qu'ils me sont arrivé dans ma vie comment y croire pourtant à ce moment précis je prie les dieux de retrouver mon humain sain et sauf.