On fait une trêve.

111 6 4
                                    


PDV Derek

A peine rentrer à la villa Delgado, Andrés m'interpelle autoritairement dans les couloirs. Me rapprochant de lui, confiant après avoir évacuer tous se surplus de sentiments, j'attends patiemment qu'il levé les yeux de ses papiers pour écouter sa demande. Sans plus de cérémonie, il me lance.

- Ce soir tu fais équipe avec Mieczy dans sa mission.

Pointant deux doigts au niveau de ces yeux, il poursuit.

- Regarde, écoute et apprend c'est un de mes meilleurs agents que ce soit sur le terrain ou dans la paperasse, ne me déçois pas de t'avoir gardé.

Hochant la tête dans un oui silencieux, je n'ose pas répondre.

- Comme te là expliquer cyclope toutes les infos sont sur le tableau, si tu as la moindre question va le voir.

Docilement je réponds cette fois.

- Très bien monsieur.

Interpellant un autre employer sur ses piètres performance d'hier, je prends la fuite, réalisant par la même occasion que cette maison ressemble de plus en plus et à mesure que j'y passe du temps a une entreprise qui n'ordonne que des résultats excellent. Des employer sous les ordres d'un patron redoutable, sans âmes et sans remord pour autrui. En aucun cas je considère cette entreprise comme une meute à part entière avec ce lien de famille qui pousse à protéger les siens, je me détourne et rejoint la salle à manger pour récupérer les informations nécessaires pour ce soir.

Debout devant le tableau, une boule d'angoisse me broie l'estomac, j'appréhende cette surveillance avec Stiles, notre entrevue ne c'étant pas très bien passer je me dis que cela va se finir en chaos et vus le pic et la voix autoritaire d'Andrés je n'ai pas intérêt à me planter, il faut que je reste pour continuer notre enquête. De l'autre coter je sais très bien que Stiles enfin Mieczy va me mener la vie dure avec cette froideur et cette animosité mais je reste son ami, malgré ses dires, la ténacité fait partie de mes qualités et je tiens bien à avoir des réponses à mes questions.

Sous les jets d'eau chaud, je ressasse les indications de cet espionnage. Un homme nommé Alexander Summers c'est présenter il y a deux jours pour le poste du maire de cette petite ville pauvre et terne, voulant prendre le contrôle, il prévoit déjà de faire cesser toute injustice et privation que Andrés Delgado a joyeusement installée ici. Andrés pense qu'il n'est pas seul à tirer les reines, il veut savoir comment cet homme c'est fait une place si vite et surtout d'où il vient. Tout ce qui intéresse le grand Delgado est de prendre le pouvoir, alors se faire doubler par un intrus doit l'irriter au plus haut point.

Enfin prêt, j'ouvre la porte à la voler pour retrouver l'humain au point de départ. Le poing lever prêt à toquer j'aperçois Stiles sur le pas de la porte, baissant son poing, froidement il me lance.

- On y va.

Sans un mot je le suis jusqu'au parking. Pas un mot n'est prononcé durant tout le trajet en voiture jusqu'au lieu du rendez-vous, encore moins un regard mais l'ambiance et moins hostile. Pour combler ce silence que je n'ai jamais eu l'habitude d'avoir en présence de l'humain, je le questionne.

- La surveillance se passe où ?

- Cabine d'un des agents de sécurité d'un parking privé.

Je suis à la fois surpris et soulager qu'il veuille bien me répondre même si cela concerne juste le travail.

- Et après ?

- Alexander est censé s'y rendre pour amadouer, financièrement, j'entends, un des rares commanditaires de la ville, il veut de l'aide pour sponsoriser sa campagne d'élection. Ce qu'il ne sait pas par contre c'est que dans cette ville tout le monde bosse pour monsieur Delgado.

- Alors pourquoi le piégé ? Pourquoi le surveiller sachant que cette entrevue ne donnera rien ?

Sarcastiquement je l'entends répondre.

- Pour être plus malin.

Fronçant les sourcils, je ne comprends rien à cette ville et cette organisation. Un sourire au coin il continue dans son sarcasme.

- La fierté d'un male alpha, tu dois connaitre ?

Attristé par sa remarque, je n'ose plus poser la moindre question, si c'est pour me faire rembarrer à chaque fois que j'ouvre la bouche, je préfère m'abstenir. Je suis patient j'attendrais que monsieur je suis devenu un agent sinistre se calme pour répondre. Apres un long silence Stiles plus doux me révèle.

- Parce qu'Andrés Delgado n'a confiance en personne.

Déboussolé par cette histoire et la révélation de l'humain, je lâche enfin ce que je pense sans peur de la réaction du jeune homme assis sur le siège conducteur.

- Ça n'a pas de sens, je ne comprends rien dans cette meute. Pourquoi se donner autant de mal ?

Ce garant le plus loin possible du lieu de l'opération, tapotant son volant, Stiles est dans ses penser, aucun de nous ne bouge, attendant son feu vert pour sortir, j'ose lui lancer.

- Il a l'air d'avoir confiance en toi.

Tournant la tête, il braque ses yeux sur moi, il me regarde enfin et cette simple action me réchauffe le cœur, parce qu'il me regarde-moi, Derek hale, comme à l'époque et pas se jack harper créer de toute pièce et surtout inconnue aux yeux de l'humain. Je retrouve cette familiarité entre nous et je dois avouer que ça me soulage de savoir que le Stiles du passé et toujours cacher là en dessous de tout cette impassibilité. Il a tellement changé, la noirceur a pris possession de son âme sous toutes les formes, lui qui était le soleil dans la nuit sombre et devenus la nuit mais sans plus jamais apercevoir le soleil, mais ce que je retiens le plus c'est ce que son visage exprime, La fatigue, la mélancolie et la méfiance comme s'il devait toujours être sur ces gardes. Déglutissant difficilement il me dit.

- On fait une trêve ?

Souriant a sa demande, alléger d'un poids, je confirme sans perdre de temps.

- On fait une trêve.

Le silence reprend et je comprends que Stiles se livre une bataille intérieure, se rongeant les ongles jusqu'au sang, son cerveau doit lui donner des hauts de cœur tellement il tourne pour trouver une solution pour ne pas dévoiler ce qui se trouve au fond de lui, perdre sa couverture et le pire pour un infiltrer même si je ne suis pas encore sur des raisons de la présence de Stiles dans ces lieux, son masque se liquéfie devant moi et je comprends petit à petit que Stiles est à bout, mon cœur se comprime en comprenant sa situation. Soufflant un coup il remet son masque et convaincu il reprend.

- Tu es très loin de la vérité, ce n'est qu'une image fantastique qu'il montre au monde mais c'est bien plus que ça. Derek je dois anéantir cet homme et j'ai besoin de toi, tu dois m'aider. 

Everything can changeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant