Comment devient-on un monstre ?

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PDV Derek

Papillonnants des yeux, la lumière naturelle du lever du soleil me foudroie sur place, un mal de crane déjà bien présent irradie ma boite crânienne, évitant la lumière du jour je referme instantanément les paupières. Depuis quand les rayons du soleil donnent des migraines ? A-t-on autant bu hier ?

Me retournant, une surface dure sous moi me fait grimacer, foutue matelas de cette foutue villa de ce foutue Delgado. Essayant tant bien que mal de trouver une place adéquate pour finir ma nuit et surtout apaiser cette douleur, je trouve enfin une position idyllique.

Sentant un souffle à mes coter, apeurer, j'ouvre grand les yeux oubliant mon mal de tête. Endormi profondément sur le flan, je découvre Stiles le visage complètement détendu, il n'a plus rien à voir avec le Stiles que j'ai vu ces derniers jours. Appréciant cette vue, je n'arrive pas à détourner le regard de ce visage si enfantin, c'est comme ci je n'avais jamais quitté cet adolescent plein de vie. Cependant quelque trait de son visage me trouble, comme les cernes sous ses yeux, étant hyperactif et insomniaque à ses heures perdu son sommeil peu revigorant lui a toujours offert des cernes, mais là elles sont marquées, je dirais même plus imprégnez à même sa peau comme si elles ne pouvaient plus disparaitre. Comme ses joues creuser caché sous cette fine barbe, il a toujours été fin mais ses joues vide accentuent cet effet maigreur, voir malade et se qui me choque le plus se sont ses sourcils froncer, le crispant dans son sommeil comme si les cauchemars envahissez de force ses doux rêves. Déposant mon index au milieu de ses sourcils, je caresse timidement la zone jusqu'à la fin de son nez, tentant de faire disparaitre ses tourments. Remontant ma caresse dans ses cheveux des flashs de la nuit dernier me reviennent. Malgré notre état avancer, nous avons partager de bons moments, certes sauvage pour le premier round mais tendre pour les suivants, rattrapant le passé, se réconfortant mutuellement.

Remuant, l'humain ouvre les paupières difficilement, m'observant un moment perdu, réalisant soudainement notre proximité, il soulève la couette, complètement perdu dans ses pensée il observe encore un moment nos corps nu. Tout sourire, il relâche le drap  décidant d'abandonner la raison du déroulement de cette soirée. Ricanant par son manque de réaction par notre présence dans ce même lit complètement nu, ne me sentant pas gêner, je ne bouge pas restant a proximité de l'humain. Un gémissement d'extase  rempli la pièce, me souriant Stiles me dit.

- Aaaaah c'était bon et je ne regrette rien, si sa peut te rassurer.

- Je ne regrette pas non plus et c'était putain de bon.

Rassurer et amuser, il lance joyeusement.

- Qui aurai cru que je me taperai Derek hale ?

Tout aussi amuser de retrouver l'humain si joyeux, je lance à mon tour.

- Qui aurai cru que je me tape le fils du shérif de beacon Hills ?

Tout un coup sans comprendre, l'atmosphère devient tendue, Stiles a perdu son sourire, changeant de place, il se met sur le dos et regarde le plafond, visage fermer. Est-ce que j'ai dit une connerie ?

- Stiles ...

Me coupant froidement il me lance sèchement.

- Mon père est mort.

Une douleur me percute l'estomac, même un coup de poing dans le ventre ne m'aurait pas autant fait mal, le regard triste de Stiles ne bouge pas du plafond. Je ne connaissais pas tant que ça le père de Stiles tous ce que j'ai pu apercevoir c'est que c'était un homme bon, généreux, empathie, altruiste et surtout il aime son fils et son fils l'aimer, nous avons tous était témoin de cette amour inconditionnelle et de savoir que Stiles ne pourra plus jamais ressentir l'amour de son père me broies le cœur. Je n'ose pas demander plus par peur de refermer le coffre des secrets de Stiles depuis que je suis arrive c'est la premier fois qu'il se confie enfin a moi mais ça me brule la langue de savoir comment tout cela s'est produit, Stiles doit le sentir car en jetant un œil vers moi, il rajoute.

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