chapitre 18

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Dans la demeure des Smith 🏡

Ses yeux regardent et ne perçoivent rien, tout n'est que le moi, les feux de projecteurs se fixent que sur le moi, ainsi la quête du plaisir de soi s'enchaîne avec la pancarte inscrivant le mot "liberté " comme rempart. Donc dans cette perspective la liberté est synonyme de la satisfaction de tous ce qu'on désir et veut, plaçant ainsi les sens (corps) au premier rang. Le mot liberté est donc devenu la carte à jouer pour la satisfaction de chacune de ses désirs charnels car après tout on est libre. Mais si seulement ses yeux pouvaient effectuer ces deux rôles : ( regarder et discerner ) le mot liberté aurait alors toute une nouvelle définition dans sa compréhension.

Le sexe n'est plus un facteur déterminant le genre car de nos jours une personne peut ne pas se reconnaître ou se questionne dans l'assignation faite à la naissance alors on parle de transgenre. Certain se disent aussi agenre, non binaire ou de gens fluides ( avec un genre qui peut évoluer ) : ils refusent d'être catégorisé, etiquetés.

L'identité biologique du genre laisse place alors à l'expression de genre. On se reconnaît par ce qu'on ressent, par ce par quoi qu' on est attiré, par ses expressions. Alors on est tombé dans ce qu'on appelle le principe de la domination des sens qui n'est nul autre la définition du mal dans la langue hébraïque qui se dit << Ra>>.

Elle s'écrit avec deux lettres,
La première lettre c'est Reich qu'on peut traduire par la principe de quelque chose et la deuxième lettre c'est Ayin : <<Oeil>> qui représente la perception du monde par les sens.

La semence a bien porté ses fruits, la perte de son identité se voit aussi bien que sur le plan spirituel que naturel, celle si est méprisé au profit de vaine gloire et de plaisir. Tout est en relation au choix du fruit convoité, le moi veux faire ses propres choix en se faisant maître de sa maison.

" c'est ma vie, je fais ce que j'en veux."

" c'est mon corps, j'en décide ce que je veux."

" je suis libre."

Dans ses yeux la voile du mensonge n'est que la réalité, ce qui est évident, le revers de la carte ne se laisse jamais lire.

<< Tiens regarde c'est beau, lis ce qui est inscrit : la liberté >>

Alors la curiosité de regarder l'autre partie s'efface pourtant la vérité n'est révélée que par elle << esclave du péché. >>

Lorsqu'il parle il profère que des mensonges, il ne dit jamais le vérité telle qu' elle est, l'état spirituel qui déterminera l'éternité s'avère caché.

<<Mets ton doigt sur ta bouche, parle avec déviance de ce qui est physique car je ne suis pas.>>

La ruse du diable est donc se rendre invisible dans nos tentations, il s'arrange pour montrer patte blanche.
Plus il est présent dans nos vies moins nous pouvons le connaître, son propre astuce le dissimule aux yeux de ce qu'il domine.
Le diable n'est pas menaçant là où il se montre mais seulement là où nous ne savons pas le percevoir, parvenir à connaître qui il est.
Sa victoire éclatante à l'issue de ce combat est justement son incognito ( je ne suis pas ).
Qu'on le veule ou non, qu'on l'accepte ou non on est livré à un combat spirituel.
Le diable a accès au monde que par notre liberté, il peut rien sans elle, c'est en provoquant l'abus de notre liberté qu'il agit. Alors la liberté est compris autrement. Et quant la divergence d'idée se heurte autour de ce concept "liberté " la haine prend place à l'égard des idéaux car on estime être incompris, si on n'accepte pas on ne pratique pas alors la vertu de la tolérance.

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