L'Ex détenue et la Policière

Chapitre 15

POV Olivia :

-Gabriella, ce n'est pas ce que tu crois laisse-moi t'expliquer. Je me rapproche

-Ne bouge pas ! Elle continuer de me viser avec son arme.

Ça serait con de me faire buter par ma petite amie quand même.

-Tu pourrais baisser ton arme car je t'avoue me faire pointer ce n'est pas très agréable.

-Je savais que tu allais recommencer à cambrioler ! Ça ne t'a pas suffi la dernière fois !?

-Attend pourquoi tu t'es mise avec-moi si tu en étais si sure ?

-Car en étant proche de toi j'aurais pu le remarquer plus facilement.

-Tu es en train de me dire que tu sors avec moi juste pour pouvoir prouver que je suis toujours une voleuse et me remettre en prison.

Elle se tend.

-Au début oui mais...

-Il n'y a pas de mais ! Tu es une personne abominable de jouer avec les sentiments des autres !

-Oh ne retourne pas la situation ! C'est bien toi qui es habillé comme une voleuse avec un sac remplie !

Je me rapproche

-Arrête toi ou je tire.

-Et bah qu'est-ce que tu attends hein, pour tirer ! Dis-je en continuant de me rapprocher.

-Fait pas l'imbécile Olivia. Ça voix commence à flancher.

-Je te faisais confiance moi bordel ! j'ai vraiment cru que tu avais mis un terme à toutes ses recherches mais non ! tu l'as joué juste plus subtile. Je sens les larmes monter.

-Olivia, je t'aime vraiment.

-Non tais toi ! Arrête de mentir ! Les personnes qu'on aime on ne les trahi pas comme tu viens de le faire. Cette journée est un cauchemar... Je vais me réveiller et tout ça sera qu'un mauvais souvenir. Ce n'est pas possible ça ne peut pas être vrai. Dis-je en pleure. Prise d'une haine je me rapproche de Gabriella, elle est tellement étonnée qu'elle ne se rend même pas compte que je lui ai pris son arme de service.

Je la pointe avec l'arme.

-Mon cœur baisse cette arme ne fait pas de bêtise.

-Ma pauvre Gabriella, je ne suis pas comme toi, je ne vais pas te trahir moi, je ne te ferai aucun mal car je t'aime de tout mon putain de cœur ! Mais toi tu l'as pris et tu viens de l'écraser entre tes mains.

J'arrête de la pointer et je défais la balle et je démonte le pistolet. Je lui montre le contenue de mon sac et il est remplie de nourriture.

Elle est totalement médusée.

-Bonne continuation dans la vie Gabriella.

-Non Olivia attend je suis désolée !

-C'est trop tard pour ça Gabriella...

1 semaines était passé depuis l'accident de mon père, j'ai pu retourner sur le terrain. Et on va bientôt me nommer capitaine. Quand je dis bientôt c'est dans 1h30. Je suis en train de me préparer. J'ai mis mon uniforme de cérémonie. Une personne toque à la porte lorsque j'ai fini de cirer mes chaussures.

-Oui ?

Mon père rentre avec son fauteuil roulant. Mon cœur ce serre à cette vue. Je n'arrête pas de me dire que si j'avais été plus réactive il ne serait pas ainsi.

-Tu es magnifiques ma fille. Je suis si fier de toi. 28 ans et déjà capitaine d'une caserne. Tu le mérites amplement avec tout ton travail acharné que tu as donné. La vie à fini par te récompenser de toutes actions.