Chapitre 2

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Je reprends mes bonnes habitudes en arrivant tôt à la caserne pour passer un peu de temps à la salle de sport. Ce n'est que 1 heure plus tard que la sonnerie retentit et je me dépêche de m'habiller.

Nous entendons dans le camion que c'est un feu de forêt causé par des campeurs. Le feu est très vite maîtrisé. Le reste de la journée c'est passé calmement, il n'y a pas eu de gros incident. C'était un premier jour tranquille. Avant de rentrer chez moi je décide d'aller courir un peu. Je garde mon t-shirt de sport à l'effigie de la caserne et mon nom à l'arrière.

Je cours dans mon village en disant bonjour aux personnes que je croise. Puis je vois au loin quelqu'un se faire embêter par d'autre personne. Je presse donc le pas.

-Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Dis-je en prenant ma voix autoritaire.

Le jeune qui se faisait emmerder se retourne vers moi avec la tête baisser et mal à l'aise.

-Occupe-toi de tes affaires toi. Me dit un petit con

-Alors déjà tu vas me parler autrement, je ne suis pas ta pote donc tu vas descendre d'un cran. Ensuite je vous rappelle que harceler les autres est vraiment mal et puni par la loi.

-Comme le vol c'est comme ça que vous vous êtes retrouvé en prison non ? Dit-il fière de lui

Je lève les yeux au ciel

-Et bah si tu ne veux pas y finir tu devrais te calmer et respecter tes semblables. Que je ne vous reprenne pas à embêter quelqu'un d'autre sinon vous aurez des problèmes.

J'incite le jeune à me suivre et il a toujours la tête baissée. Donc on s'éloigne et lorsqu'on est plus dans le champ de vision des autres gars. Je l'arrête avant de lui dire

-Pourquoi ils t'embêtaient ?

Il garde sa tête vers le sol.

-Je ne vais pas te juger si c'est de ça que tu as peur.

Il relève sa tête et ouvre la bouche pour parler

-Ils m'embêtent car je suis gros... ils n'arrêtent pas de m'insulter de tous les mots possible... ils me poussent, me font des croche-patte et lorsque je tombe ils font genre qu'il y a un tremblement de terre...

-Hey, ne les écoute pas. Ce monde a trop l'habitude d'essayer de placer des gens dans des cases. Et c'est nous qui pouvons faire changer cela. En montrant que nous ne sommes pas juste une catégorie mais des êtres humains.

-Peut-être mais vous vous êtes belle donc je ne vois pas en quoi on vous embêterait...

-La beauté physique n'est rien si ton cœur lui-même n'est pas pure. Et on m'a beaucoup embêté avec mon orientation sexuelle. Et pour leurs montrer qu'ils avaient tous tord lorsqu'ils me disaient que jamais je ne deviendrai quelque chose à cause du fait que j'étais gay. J'ai bossé d'arrache pieds et je suis devenu pompier. L'une des premières femmes lieutenant gays dans ce petit village. Ces mêmes personnes, j'ai pu les sauver lors d'un incendie.

-Tu les as sauvés même s'ils t'ont fait du mal

-Oui car c'est ça qui montre que tu es quelqu'un de bien. Est-ce que toi tu es quelqu'un de bien ?

-Je... je ne sais pas... Comment on sait si on est bon ou mauvais ?

-Si tes actes rendent heureux des gens à l'instant T ou plus tard c'est que tu es sur la bonne voie mais si ton seul passe-temps est de pousser, insulter d'autre personne et que ta devise c'est chacun sa merde alors tu es mal partit.

-J'essaye toujours de faire en sorte que ma mère se sente bien et qu'elle ne se fatigue pas trop. La chimio la fatigue déjà énormément.

-Et en plus d'être bon tu es un garçon très courageux.

L'Ex détenue et la PolicièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant