- Tu veux dire qu'il t'a raccompagné jusqu'à chez toi !
Gia et Sofia étaient assisent à une des tables du restaurant d'Aldo, nous étions samedi et Sofia avait demandé une pause entre deux services pour pouvoir passer un peu de temps avec son amie.
- Oui ! Il a même insisté, je lui ai pourtant dit que je ne voulais pas...
- Tu ne le voulais vraiment pas ou tu as fais semblant par peur qu'il voit qu'il t'intéresse... Sofia était excitée à l'idée de voir Gia avec un garçon.
- Je ne le voulais vraiment pas ! Il ne m'intéresse pas du tout ! Déjà en arrivant à Liverpool il était dans le même train que moi et...
- Pardon ? Et vous vous êtes retrouvés hier ! Sofia l'avait coupé. Si tu veux mon avis c'est un coup du destin !
- Mais ça ne va pas ! Il ne me plaît pas du tout et puis sa mère et la mienne rêvent secrètement de m'emmener à un bal pour qu'on puisse se voir j'en suis sûre !
- Tu vas y aller ?
- Bien sûr que non ! Cela doit être vraiment gênant de devoir faire connaissance et danser alors que ta mère est dans la salle !
- Mais non, crois-moi, ce n'est pas si terrible que cela. Sofia regardait et jouait avec la mousse de son café.
- Tu y est déjà allé ?
- Où ? A un bal ? Bien sûr c'est un peu un passage obligé !
- Oh non je suis franchement désolé pour toi !
- Oh non tu n'as pas à l'être tu sais, j'aimais ça.
- Ah bon ? Mais pourquoi ? Gia avait un air de dégoût sur son visage.
- Je me faisais belle et j'aimais qu'on puisse me trouver belle.
- Mais tu peux te faire belle pour toi ! Je ne comprends pas le fait de vouloir autant plaire... Elle prit sa tasse de café pour la finir.
- Tu comprendras quand tu tomberas amoureuse. Elle lui fit un clin d'oeil avant de regarder au-dessus de Gia car elle vit une bande de garçon arriver.
- Alors vous parlez de quoi mes belles ? C'était Vincenzo et ses amis, il plaça ses mains sur les épaules de sa soeur ce qui l'a fit frissonner.
- Eh ! Tu me fais mal. Elle se retourna brusquement mais elle tomba sur le regard de William car son frère était déjà parti vers Sofia. Elle se retourna directement après avoir croisé son regard.
- Ciao. Dit Vincenzo à Sofia en l'embrassant sur la tempe.
- Ciao. Elle répondit.
- Pardon ? Un bisou ? Devant tout le monde ! Gia était assez choqué de cet acte, surtout qu'il venait de son frère.
William qui se tenait derrière Gia ne pouvait pas s'empêcher de rire.
- Ma petite soeur, je plains ton futur mari, si jamais tu trouves quelqu'un qui puisse te supporter.
- Ca tombe bien je ne veux personne !
- Tant mieux pour moi, il se rapprocha de William, ça m'évite des soucis. Il riait avec William.
- Est-ce que vous voulez quelque chose à boire ? Sofia se leva.
- Non merci, nous y allons, nous avons des choses à faire.
Et sans plus attendre il se retourna pour appeler le reste de sa bande qui était parti près du billard.
- On vous laisse, à plus tard les filles. Il fit un clin d'oeil à Sofia.
- Au revoir. Dit William avant de se retourner pour suivre Vincenzo.
- Ciao ! Le saluèrent les filles en choeur.Gia et Sofia restèrent dans le silence en attendant que les garçons soient assez loin pour ne plus pouvoir les entendre.
- D'ailleurs, ce soir-là, je n'ai pas été raccompagné que par Antonio.
- Attend, quoi ? Sofia se penchait vers son amie comme pour l'entendre mieux.
- William était là.
- William ? Ce William ? Elle pointait son doigt derrière elle en direction du groupe de garçon.
- Oui.
- Tu veux dire que tu étais entre deux garçons ! Dans la nuit noire ! Sofia riait.
- Non ! Antonio m'a accompagné puis nous avons croisé William, il est venu nous saluer puis bizzarement Antonio a dit qu'il me laissait et William lui a dit de ne pas s'en faire, qu'il prendrait le relais pour me raccompagner.
- Tu plais donc à deux garçons en même temps !
- Quoi ? Non ! Enfin... Peut-être Antonio je veux bien te croire vu son instance pour me raccompagner mais William... Elle regardait en direction des garçons qu'on ne voyait même plus. Il m'a juste raccompagné car nous allions au même endroit et que je suis la petite soeur de son meilleur ami.
- Peut-être bien pour William. Elle se remit au fond de sa chaise. Mais pour Antonio je pourrais mettre ma main à couper que tu lui plais !
- Ne dis pas ça ! Tu risques de perdre ta main.
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Entre nous
RomansaL'après guerre, la famille Lai, originaire de Sardaigne quitte le sud de la France qui à été son refuge durant la guerre pour rejoindre leur famille et le reste de la communauté italienne parti s'installé durant et après la guerre afin de fuir les h...