Chapitre 1 : Manchester

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J’abordais un sourire serein en passant la porte. Et je me suis dirigée vers le comptoir.

« Bonjour, j’aimerais parler à Eleanor ! », demandais-je.

« Elle n’est pas là aujourd’hui, c’est pour quoi ? », répondit le manager.

« C’est d’ordre personnel… pour elle comme pour moi, le problème c’est que je l’ai perdu de vu il y a longtemps… », commençais-je à expliquer perdant peu à peu ma confiance.

« Comment vous appelez-vous ? Je lui dirais que vous êtes passée», me dit-il.

« Je, heu c’est Sandra, je… c’est important, très important ! », les larmes commençaient à m’envahirent.

« Mademoiselle, je vais vous demandez de partir ! », répondit-il.

« Je suis désolé de vous importuner mais travaille-t-elle demain ? », demandais-je prestement.

« Je ne peux pas vous donner cette information. », répondit-il sèchement.

Je quittais ce lieu devenu bien trop oppressant pour moi. Cette odeur si particulière commençait à me donner des nausées, hors de question d’en avoir ! Je rentrais à l’Hôtel le plus vite possible, et me fis couler un bain pour me détendre. J’étais sûr que ce manager ne m’avait pas menti sur le fait qu’elle ne travaillait pas aujourd’hui, mais pour demain c’était une autre histoire… une semaine, sept petit jour pour réussir à rentrer en contact avec elle, je me devais d’essayer, plus pour lui, ou eux plutôt que pour moi. Ce n’est qu’une fois l’eau chaude brûlant ma peau que mes muscles commencèrent à se décontracter. Je savais que ça n’allait pas marcher du premier coup, ça aurait été trop beau. Mais mon moral été instable et je me sentais de plus en plus abattue. Je m’immergeai alors totalement, laissant cette chaleur me réconforter dans ma démarche et me donner un cocon rassurant et bienveillant.

Quand je sortie enfin de cette baignoire, soit quand l’eau été devenue trop froide pour moi, j’avais pris une résolution, jour après jour si je le devais pendant cette semaine, j’irai attendre Eleanor devant son travail espérant pouvoir lui parler.

Le lendemain je suis retournée devant ce magasin, son travail. J’ai attendue de la première heure, jusqu'à la dernière heure, sans bouger, sans partir manger, regardant cette entrée et les gens y pénétrer. Mais elle n’est pas venue. Je dépérissais d’heure en heure, encore un jour sans amélioration… Je retenterais le lendemain, et si elle ne venait pas travailler, j’irai de nouveau parler au manager…

Ce lendemain en question, j’avais l’impression de répéter la journée d’avant. Mes yeux étaient petits et gonflés, j’arborais des lunettes étant dans l’incapacité de mettre mes lentilles, mes cheveux été lâchés et cachaient une bonne moitié de mon visage. Le matin je regardais le flux des personnes d’un regard vide. Je pris sur moi, me suis levé, j’ai essayé de reprendre constance le plus possible puis je suis rentré dans ce magasin en soufflant.

« Mademoiselle, je vous demanderais de partir sinon j’appel la sécurité ! », me lâcha le manager.

« Vous ne comprenez pas. », disais-je les larmes aux yeux. « C’est ma cousine et j’ai quelque chose de très important à lui dire... Je sais juste qu’elle travaille ici, on s’était perdus de vue suite à des problèmes de famille … »

«  Vous connaissez sa situation, c’est de ma responsabilité de la protéger des fans qui peuvent débarquer, beaucoup de personnes ont déjà essayé ces techniques pour l’approcher. », continua-t-il. « Je dois vous demander de partir. »

« Vous ne pouvez pas lui dire de passer, de venir travailler comme d’habitude, je resterais dehors le temps de son travail et j’irais juste la voir à la fin de son service. Si elle ne veut pas me parler je partirais et vous ne me verrais plus. »

Entre X et Y [fanfiction 1D]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant