Entre X et Y [fanfiction 1D]

Chapitre 24 : Questionnements et Solutions ?

POV Liam :

Cela faisait plusieurs heures que je zonais en ville, j’avais fini par m’installer dans un parc et je m’étais mis à réfléchir pendants de longues minutes, si ce n’était de  longues heures. Je réfléchissais plus au raisonnement de Sandra qu’à la situation elle-même. Sandra avait toujours été difficile à suivre, ayant des pensées contraires qui se mélangeaient, je l’avais vu lutter pour un choix imaginant toutes les conséquences possibles. Je réfléchissais à m’en faire fumer le cerveau, essayer de comprendre Sandra dans ces moments là était la chose là plus difficile que j’avais à faire.

_ Elle savait qu’elle avait une maladie avec de grosses conséquences.

_ C’était avant notre dispute.

Elle avait alors eut le choix, m’en parler ou non, peut être avait-elle eut besoin de temps pour avaler cette nouvelle… en tout cas elle ne m’en avait pas parlé. Puis il y avait eu cette dispute, que je pensais ‘’classique’’ mais qui avait pris un tournant que je n’avais pas vu venir. Sandra aurait pu me parler de cette maladie à ce moment là mais elle a préféré me le cacher. Pourquoi donc ? Cette dispute avait été son excuse… elle avait fait plus que me cacher cette nouvelle, et avait voulu m’évincer de sa vie, que je ne sois pas à ses côtés dans ce moment douloureux. C’est à ce moment là que je compris…

Sandra avait toujours eut du mal à dire ce qu’elle pensait ou ressentait, elle voulait se débrouiller toute seule… Mais elle avait aussi tendance à espérer qu’on devine se qui la tracassait. J’avais toujours été fort dans ce domaine, jusqu'à présent en tout cas. La vie venait de me foutre une belle claque. Et puis comment aborder son conjoint pour lui dire qu’on est malade ‘’Bonjour chéri, bien passé ta journée ? Moi non j’ai appris que j’avais une maladie cardiaque’’… pas évidant ! J’essayais alors d’inverser les rôles. Si j’avais été dans son cas, j’aurais tout arrêté pour profiter d’elle et d’Evan, puis au moment opportun je serais parti progressivement pour ne pas leur infliger une peine terrible. Je compris le raisonnement de Sandra. Elle savait qu’Evan aurait besoin de moi plus souvent en son absence, elle savait que j’aurais tout arrêté pour m’occuper de ses soins, tout comme elle savait que si elle en venait à mourir, la musique serait mon échappatoire et que j’aurais besoin des garçons. La connaissant elle voulait voir comment je me débrouillais sans elle sans attendre de ne plus être là. Elle avait agit par prévention, pour que la rupture de notre vie commune fasse moins mal. Elle avait besoin de moi dans ce cas là et elle le savait mais tel un scorpion dans le feu elle préférait choisir sa mort et décida donc d’utiliser cette crise comme rupture. La raison l’emportant sur le cœur… mais cette fois si le cœur ne se laissa pas faire et son plan échoua… Elle devait être abattue de me savoir au courant.

Mais quelque chose vint s’ancrer en moi après toutes ces réflexions… Si Sandra avait réagit comme cela c’est qu’elle ne pensait pas s’en sortir, elle pensait mourir ! Elle n’était pas quelqu’un de défaitiste enfin pas souvent et encore moins en cas de crise. Elle avait des informations qu’elle ne voulait pas me donner et une rage s’empara de moi face à son comportement. J’allais prendre les devant et trouver la solution ! Je le lui jurais, je me le jurais !!! Je profitais de ma sortie pour prendre rendez-vous avec notre médecin au plus vite. Puis je restais un peu dehors essayant de m’apaiser avant d’aller la retrouver.

Vers 23 heures, je commençais le chemin du retour et ce fût à minuit moins le quart que je tournais enfin les clefs dans la serrure.

Une fois rentrais, je retrouvais cette chaleur qui vînt se réinstaller dans mon cœur, je vis une faible lumière dans le salon et m’y dirigea pour aller l’éteindre. Je passais alors la porte et quelle ne fût pas ma surprise en voyant Sandra recroquevillée sur le fauteuil endormis. Son visage était calme, et je la regardais avec amour, un léger sourire flottant sur mes lèvres. Il y a encore quelques jours j’aurais eut des yeux rieurs, maintenant je ressentais de la mélancolie face à cette vision d’elle. Si cette simple posture me rendait aussi triste comment allait être les jours et les mois à venir ?