Chapitre 3 : Délivrance

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Je n’ai jamais été aussi heureuse et triste que le jour ou j’ai fait mon premier test de grossesse. Bien sûr il y a la peur d’être enceinte, je n’ai malheureusement pas encore une vie professionnelle stable, et puis la peur d’avoir cet enfant toute seule malgré le fait d’avoir toujours su que je pourrais en assumer la charge totalement. Mais cela faisait tellement de temps que j’attendais le moment d’avoir un enfant… et voila que j’étais potentiellement enceinte.

J’ai refais le test cinq fois dans la même journée et le lendemain j’ai pris rendez-vous pour une prise de sang. Je ne supportais pas d’être dans l’incertitude, je me sentais enceinte depuis le premier test mais il me fallait une preuve scientifique. J’ai du attendre deux jours avant d’avoir mes résultats, deux jours, c’est peu mais dans ce cas là ça deviens une vrai torture. Puis le verdict est tombé. J’étais seule. Je me suis mise à sourire puis à pleurer de plus en plus fort. Je faisais partie de ces gens qui ne voulaient pas grandir où qui souhaitaient faire un bond dans le futur, pour ne pas être dans cette zone d’incertitude que représentait les 20 à 30ans pour moi, mais je devenais réellement une adulte par cette grossesse. Et je savais malgré les fausses couches nombreuses chez toute femme que ce bébé grandirait en moi.

Il m’a fallut deux semaines pour me faire à l’idée qu’un être humain se développait en moi. Puis j’ai commençait à réfléchir à la vie de mon bébé. C’est à ce moment là que la dimension du père est venue dans ma tête. Il fallait que je le prévienne, c’était important. J’ai donc commencé à rédiger une lettre, puis une autre et je recommençais jusqu'à en être satisfaite. Il me fallut une dizaine de brouillon pour avoir le contenu souhaité et encore le double pour en avoir une parfaite sans aucune rature ou larmes.

‘’ Liam,

Tout d’abord je te demanderais de bien vouloir lire cette lettre dans son ensemble.

Peut être ne te souviens-tu pas de moi. Je ne sais pas comment et quand tu recevras cette lette j’espère juste que tu l’auras un jour. Le plus tôt possible. Je m’appelle Sandra Stanson nous nous sommes rencontrés à Glasgow, vous veniez d’arriver toi et ton groupe pour quelques dates de concert tandis que j’allais quitter cette ville pour retourner chez moi.

Nous nous sommes rencontrés dans le bar de l’hôtel, et ça à été une sorte de coup de foudre. Rien qu’en écrivant ces mots j’ai mal en imaginant que tu ne te souviens pas de moi. C’était il y a deux mois maintenant.

Je ne t’écris pas pour une futilité bien que je l’aurais voulu un milliard de fois après ce jour. Je regrette de ne pas t’avoir laissé un mot avant de partir... Je t’écris car le jour de notre rencontre a eu une conséquence dans ma vie. Je suis enceinte d’environ deux mois. Je suis désolé de t’informer de cela aussi brutalement mais c’est toi le père…

Maintenant s’il te plaît lit cette lettre jusqu’au bout, je te le demande encore une fois c’est capital, pour toi comme pour moi à cette étape de la lecture.

Peut être ne vas-tu pas me croire, je tiens à te dire que je suis prête à tout pour te le prouver, test de paternité à la naissance de l’enfant où alors test pendant la grossesse. Il y a l’amniocentèse possible entre le 14ème  et la 20ème semaine de grossesse. Il y a aussi le PVC prévu entre 10 et 13 semaines. Ce n’est pas proposé dans tous les hôpitaux et ils n’accepteront ces tests que si nous décidons de garder le fœtus. L’amniocentèse et le PVC permettent en même temps de savoir si le fœtus à des maladies génétiques. Si je devais choisir je prendrais l’amniocentèse mais nous pouvons en parler et j’espère que cela sera le cas.

J’ai beau savoir que c’est toi le père je vais continuer la lettre en considérant que je ne suis pas sûr car tu n’en es certainement pas certain toi même.

Entre X et Y [fanfiction 1D]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant