Entre X et Y [fanfiction 1D]

Chapitre 25 : Quand le sort s'acharne sur nous ...

Une fois arrivé à la maison, il ouvrit la porte et se rendit mécaniquement dans le salon. Il s’assit alors dans le canapé, sa tête s’enfouie dans ses mains. 

« Liam je vais  faire de la camomille…tu en veux ? », demandais-je calmement, je le vis hocher de la tête et me dirigea vers la cuisine.

Une fois de retour dans le salon je posais nos deux tasses sur la table basse. Je me rapprochais de Liam et lui saisi ses mains, son visage resta tourné vers le bas. Je le pris alors délicatement, le touchant à peine, et le monta afin d’avoir un contact visuel avec lui. Je vis des larmes salées couler sur ses joues et mon cœur se déchira à cette vue.

POV Liam :

J’avais mon visage enfoui dans mes mains et Sandra venait de me demander si je voulais boire du thé. J’avais réussi à acquiescer faiblement. Je l’entendais s’afférer en cuisine tandis que mon cerveau n’arrêtait pas de tourner : Sandra – bébé – organes – mort – temps – Sandra – mort – temps …  des larmes virent alors couler le long de mes joues et je ne faisais plus rien pour les retenir, j’avais trop à évacuer. J’avais si peur, peur de la perdre à jamais, je ne savais plus comment vivre sans elle… Je ne voulais pas la perdre. Je préférais vivre plus longtemps avec Elle et Evan. On pourrait toujours avoir un enfant plus tard, mais Sandra n’était pas remplaçable, pas à mes yeux, pas pour Evan. Et puis ce n’étais même pas sur que j’ai la petite avec moi… Entre me retrouver seul avec Evan et peut être la petite ou à deux pour élever Evan mon choix été fait. Je ne pouvais abandonner Sandra. Je ne pouvais la laisser faire. C’était un choix égoïste certes, après tout ce n’étais pas moi qui était enceinte, la responsabilité de ce choix été immense et reviendrais à Sandra mais… mais je ne voulais pas qu’elle meurt...

J’étais dans mes pensées lorsque je sentis ses deux mains chaudes me prendre les miennes. Je regarder fixement le sol,  y trouvant un intérêt soudain, mais Sandra remonta mon visage. Mon regard, dont les larmes s’échappaient toujours, croisa le sien et je ressentis cette empathie à travers elle.

Elle me prit soudainement dans ses bras, inversant nos rôles, me consolant et me berçant. Ses gestes, ses mots, son odeur m’apaisaient. Mais lorsque je sentis son cœur battre contre mon torse mes larmes redoublèrent. Je n’étais plus l’homme capable de la protéger actuellement, je m’en voulais tellement de me montrer si faible en de telles circonstances…

« Chut Liam tout va bien, calme toi », me murmura-t-elle.

« Je…Je ne devrais pas …pleurer. », sanglotais-je.

« Ne dis pas ça … Je t’interdis de dire ça Liam, tu as le droit de pleurer, c’est normal ! », me réprimanda-t-elle.

« Tu ne pleurs pas, toi ! Tu arrives à faire face ! », disais-je.

« J’ai déjà trop pleuré Liam, la phase par laquelle tu passes j’y suis passée ! J’ai juste réussi à te la cacher. »

« Je devrais faire pareil …»

« Non, tu n’as pas à faire comme moi…, chéri… j’essayais de ne pas te plonger dans cette folie… tu as pu … tu as profité de … quelques mois sans y penser. », me chuchotait-elle en me berçant.

« J’aurais voulu t’épauler. », continuais-je.

« Je préférais te savoir heureux, et puis t’imagines tout les deux dans cette état, pleurant en chœur … pas terrible non ? », me demanda-t-elle en m’ébouriffant les cheveux un petit sourire sur son visage.

Mes yeux s’illuminèrent d’amour malgré la tristesse de mon cœur. Cette femme avait une attitude si maternelle… Ma femme, la mienne, à moi, était faite pour être mère. Je le savais mais maintenant tout mon corps le ressentait car on a beau devenir un homme, une présence maternelle nous est nécessaire. Sandra été mon épouse, mon amour, mon amie, ma confidente et quelque fois pouvait remplacer ma mère…  Il fallait qu’on discute… que je lui parle de l’IMG… et je comprenais désormais la difficulté que cela allait être…