Entre X et Y [fanfiction 1D]

Chapitre 9 : Hôpital

POV  Liam :

Sandra avait accouché la veille, enfin si on pouvait appeler ça, accoucher, Il me restait une semaine avant mon départ pour l'Australie et elle ne s'était pas encore réveillée, je commençais à me sentir perdu dans ma nouvelle tâche. La veille j'avais eut l'autorisation d'aller voir Evan. Ce fût un véritable choc. J'étais heureux de pouvoir voir mon fils, mais il semblait si fragile, il était si petit, dans cette couveuse, il m'était inaccessible. Je ne savais plus quoi faire. Je restais auprès de lui toute la journée, lui disant de se battre, regardant son petit ventre se soulever au rythme de la machine respiratoire. Je voyais ses drains au niveau de ses tétons à cause des deux pneumothorax qu'il avait déjà eu.  Le scotch au niveau de son nez et de sa bouche pour qu'il puisse respirer. J'en avais mal pour lui...

« Evan... », essayais-je de dire. 

Je regardais une nouvelle fois les fiches d'informations accrocher à la couveuse.

Evan Stanson : sexe masculin – né le 31 Août 2013 à 13h15 au ''Liverpool Hospital '' / 1200g – 38cm – périmètre crânien : 27cm / Pneumotorax poumon droit: 31/08/13 à 14h / Hémorragie cérébrale / Pneumotorax poumon gauche : 01/09/13 à 5h / Transfusions sanguines : 31/08/13 à 15h : 19ml et  01/09/13 à 9h : 17ml

Il n'était seulement que 10h, j'avais peur de ce qui pouvait se passer. Il s'était passé tellement de choses en moins de 24h...

« Il faut que tu te battes. Je crois en toi ! Montre-moi que t'es le plus fort bébé ! », murmurais-je en posant ma main sur la vitre qui me séparais de mon fils.

Je regardais alors autour de moi. Les autres couveuses, une dizaine de couveuse, des bébés plus ou moins prématurés, les parents à coté ou non... Puis je vis sur l'une d'elle une couverture posé. Un frisson me parcouru. Un de ces bébés qui se battaient pour vivre dès le début venait de mourir... Je vis les parents arriver et s'effondrer. Je ne pouvais pas rester dans cette pièce, je commençais à ne plus pouvoir respirer. C'était nocif pour Evan de ressentir mon mal-être. Je sortis donc rapidement de cette salle. Je regardais une dernière fois Evan à travers la vitre du couloir puis alla m'assoir en face reprenant ma respiration. Ça allait être tellement dur... Je n'y arriverais pas. Je devais être bien pour pouvoir aider mon fils, mais j'étais seul. Sandra dans le coma, les garçons à Londres. Personnes de ma famille n'était venu sur Liverpool. Je ne pouvais prendre le risque que l'on découvre l'existence d'Evan et de Sandra. Je marchais sur un fil, sachant que les paparazzis allaient bientôt me chercher. Heureusement dans l'hôpital une charte de confidentialité existait. J'essayais de passer incognito. J'avais le visage défait, triste et morne. Alors que je me triturais la tête à essayer de savoir comment faire pour venir tout les jours lorsqu'un médecin vînt me voir. Il m'annonça que Sandra venait d'être remonter dans sa chambre et que je pouvais aller la voir, mais elle dormait toujours et ils savaient qu'elle se réveillait peu à peu.

Je courus alors jusqu'à sa chambre, la 140, une chambre individuelle tout au bout du couloir, proche d'un escalier. J'y pénétrais alors la boule au ventre. Lorsque je la vis, elle semblait si apaisée. Elle dormait toujours. Sa mère allait revenir pour lui apporter des vêtements, elle était allée dormir chez elle lorsque l'hôpital lui avait dit de partir. Son père était parti dès qu'il avait su qu'il ne pouvait rien faire de plus. Tandis que son frère était rentré en même temps que sa mère pour rejoindre sa famille et s'en occuper.

Je m'approchais alors d'elle doucement et l'observais. Je voyais un bleu au niveau de sa tempe gauche migrant vers son œil, le front été coupé un peu de partout mais superficiellement, sa lèvre inférieur était fendu et un gros hématome se trouvait le long de sa mâchoire. L'accident avait du être important... J'allais m'installer à ses côtés, dos à la porte. Je pris une de ses mains dans les miennes. Je fermais alors les yeux, profitant de ce contact. Puis j'attendis, encore et encore. Il était maintenant 13h, cela faisait deux heures que j'y étais, et elle ne s'était toujours pas réveiller. Les médecins et infirmières étaient passés, tous m'assuraient qu'elle allait bien.