Chapitre 4, Fin

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Sur cette photo ils etaient 32. Les oncles, cousins, grands parents... Ils etaient tous lá. Et il fermit les yeux sur cette image.
La voix revenait. Encore. Pas au bon moment. Lisa ne pouvait plus la chasser, elle n'avait pas la force de passer outre.
Cette voix resonnait dans sa tête plus que le ronronnement du chat quand il dort pres d'elle. Elle posat sa tete sur l'epaule de son frère. Dans la douleur du destin, dans les larmes et le chagrin.
Passer une heure, l'hopital la degoutais. Ils rentrairent a 3. Sur le trajet du retour tout le monde pleurait.A peine rentrée Lisa se mit a jouer. Jouer du piano. Longtemps. Tellement longtemps qu'elle repetait le meme ostinato a chaque fois. C'etait Divenire, de Ludovico Einaudi.
Et a chaque fois cette melodie lui vidait son corps. A force de pleurer le piano etait trampé. Ses doigts n'etaient pas parfaitement positionnés. Elle n'avait pas besoin de prendre de cours pour savoir jouer a peu près bien. Et elle chantait aussi.
Toute la nuit. Elle n'avait pas dormi. Pas manger. Elle avait eu seulement quelques minutes a l'idée de se mutiler. Et puis non. Ca ne servirait pas a faire revenir celui qui etait parti.

Lisa ne savait guerre qu'elle n'existait pas. Lisa n'etait rien, juste une allegorie.
Oui simplement une allegorie, une image ...
L'autre jeune fille voulait simplement etre quelqu'un d'autre. Oublier tous ses problemes. Et elle s'est endormie puis s'est laisser porter dans son reve. C'est pour cela qu'elle a tout inventé, qu'elle a tout crée de toute pièce.
Elle se reveillat. Elle regardat son bras tout engourdit, et sa main rouge de part sa mauvaise position.
Elle avait une gourmette gravée au poignet.
En italique, au verso on y voyait sa date de naissance, mais au recto on pouvait y lire son prenom.
Son prenom n'etait pas Lisa,
mais

Zoé...

FIN

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