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Valentina pov :

Je suis resté là, regardant mon père sous le choc.

Il n'a pas fait cela c’est pas possible.

"Père, réalises-tu ce que tu viens de faire ? Tu viens de gâcher ma vie. Réalise-tu ce qu'il me fera s'il accepte ton offre ?" Lui ai-je demandé avec de grands yeux.

"Valentina, penses-tu que je m'en soucie ? En fait, j'aimerais qu'il accepte l'offre. Tu ne me manqueras pas. Tu n'es rien d'autre qu'une merde sans valeur. Et oui, je réalise ce qu'il va te faire et Je ne peux pas décrire avec des mots à quel point je vais l'apprécier." dit-il sans émotion, alors qu'un sourire effrayant apparaissait sur son visage.

Je le regardai alors que ma vision commençait à se brouiller à cause des larmes qui menaçaient de couler de mes yeux.

Bien sûr. Qu’est-ce que j’attendais d’autre de lui ? En fait, j'ai aussi oublié à qui je parlais pendant une minute.

"Je te déteste. Je te déteste tellement que je ne peux même pas le décrire. J'espère que tu t'étoufferas avec ta salive et que tu mourras dans ton sommeil." je lui ai dit. Joli choix de mots Val. Bravo.

"C'est ça. J'en ai fini avec toi. Non seulement tu m'as désobéi et tu es venu ici en m'embarrassant avec ta stupidité, mais tu continues aussi à me répondre." dit-il et sur ce, il s'approcha de moi, prit mon bras blessé dans sa forte emprise et me traîna dans les escaliers.

"Non, j'ai crié, pas le sous-sol. S'il te plaît, je suis désolé, père, s'il te plaît. Je ferai tout ce que tu veux mais s'il te plaît, ne m'enferme pas là-dedans."

"Tu as demandé ça, putain. En plus, tu devrais probablement perdre du poids au cas où Vincent accepterait l'offre. Tu ressembles à un cochon. Après ça, tu pourrais être vendu plus cher et j'aurais plus d'argent pour moi."

Nous avons atteint le bout des escaliers et il a déverrouillé les 3 serrures. Il ouvrit la grande porte argentée et je sentis l'air froid frapper mon corps comme mille couteaux. Il a attrapé une poignée de mes longs cheveux noirs et m'a jeté sur le sol froid et sanglant.

"Père, s'il te plaît, ne fais pas ça. S'il te plaît, ne me laisse pas ici." Je l'ai supplié mais il ne m'a prêté aucune attention.

Je l'ai regardé se diriger vers les armes accrochées au mur et j'ai senti mon cœur battre un peu.

Oh non non

J'ai rampé en arrière et mon corps a heurté la chaise métallique avec les chaînes.

"Tu sais, dit-il, si je n'avais pas besoin d'aller chercher l'argent d'Hernandez, j'adorerais rester ici et m'amuser. Dommage que le moment me presse. Buonanotte. A dans 3 jours." (Bonne nuit)

Et sur ce, il m'a jeté un coup d'œil, effrayé, par terre, en pleurant et il a ri en se dirigeant vers la porte.

"Essaye de ne pas mourir. Tu es ma seule chance de rembourser Hernandez."

Et sur ce, il a fermé la porte, me laissant complètement
obscurité.

Ai-je mentionné que j'ai peur du noir ? Comme. Vraiment, vraiment mauvais. Oh mon Dieu. Ce sera un cauchemar. Ce sera pire que mes examens de mathématiques. Non, je le reprends. Rien n'est pire que ça.

Note de l’auteur

Remarque : S'il vous plaît, ne pensez pas que je fais honte au corps lorsque son père dit ce qu'il a dit à propos de son poids. Je me sens mal de devoir écrire quelque chose comme ça, mais c'est juste dans le caractère de son père. Tout le monde est beau tel qu’il est. Restez en sécurité mes amours <3

His guilty pleasure (Trad FR)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant