Qui dit dimanche, dit grasse mat, désolée je publie un peu tard :p
Juliette, qui ne s'attendait pas à de telles révélations et à ce qu'Axelle se livre autant, laissa ses larmes rouler sur ses joues, pas des larmes de tristesse non, mais des larmes d'émotion, de joie. Elle avait enfin trouvé quelqu'un qui accepte de l'aimer malgré sa maladie, une personne absolument merveilleuse qui lui avait appris ce qu'était l'amour, ce que c'était d'être aimée. Jamais elle n'avait connu cela par le passé.
Axelle la prit dans ses bras et la serra contre elle de toutes ses forces.
- Je t'aime aussi Axelle, je sais ce que représentait cette alliance pour toi et ce que l'enlever signifie. Je ne pensais pas qu'un jour tu le ferais, je ne pensais pas être capable de te rendre heureuse et sache que tu m'as apporté énormément, moi aussi je me sens revivre à tes côtés, je me sens belle, désirée, mes complexes s'évaporent petit à petit et être avec toi me procure tellement de bonheur... je ne saurai trouver les bons mots pour le décrire.
Elle approcha ses lèvres de celles d'Axelle et l'embrassa tendrement, ses deux mains sur les joues et les cheveux de sa partenaire. Elle n'avait peut-être pas les mots, mais elle pouvait lui montrer par les gestes, par ce baiser doux mais puissant, qui contenait tout l'amour et le désir que ressentait Juliette.
Alors qu'elles s'allongeaient, Axelle glissa sa langue entre ses lèvres et le baiser s'intensifia, la tendresse disparaissant au profit du désir. Avec les quelques verres qu'elle avait bu, Axelle n'avait plus vraiment les idées claires et son désir pour Juliette était bien trop intense, trop douloureux pour être retenu. Ses mains se baladaient sur les côtes et le ventre de Juliette sentant ses muscles se contracter par-dessus le tissu de son haut. Lorsqu'elle entendit un léger gémissement s'échapper de la bouche de la jeune fille, son corps s'embrasa définitivement. Sa bouche quitta les lèvres de sa compagne pour s'aventurer sur la peau douce et brûlante de son cou, toute en délicatesse, seule chose qu'elle contrôlait encore. Ses mains s'aventuraient sous son T-shirt, caressant la peau de son ventre plat pour la première fois. Elle s'approcha dangereusement du soutien-gorge de Juliette quand celle-ci lui attrapa brusquement le poignet.
- Axelle je, je suis pas prête, excuses moi. Intervint Juliette à bout de souffle
Axelle mit quelques secondes à reprendre ses esprits et son souffle. Lorsqu'elle compris ce que ses gestes suggéraient et ce qui avait failli se produire, elle paniqua.
- Oh merde Ju, je suis désolée, je... j'aurai dû me contrôler...
- Non, arrête, ce n'est pas toi, tu fais beaucoup d'efforts je le vois bien... J'en ai envie aussi mais...
- Mais tu n'as pas encore assez confiance en moi... murmura Axelle d'une voix honteuse d'avoir failli briser sa plus grande promesse envers elle-même.
- Hein ? Axelle regarde moi, s'écria Juliette en attrapant son visage entre ses mains. Bien sûr que j'ai confiance en toi, ça n'a rien à voir c'est juste que... j'ai peur...
- Peur ? De quoi ? Tu as peur que je... que je te fasse mal ?
- Non, pas du tout... j'ai peur que... tu me trouves affreuse... entre mes côtes apparentes et mes cicatrices sur le thorax... je n'ai pas le corps d'un magazine... contrairement à toi... et j'ai peur que tu ne veuilles plus de moi.
- N'importe quoi Juliette, je l'ai déjà vu ton corps je te rappelle, alors certes j'étais dans mon rôle de médecin et j'ai tout fait pour ne pas le mater, mais je peux t'assurer que je te trouve magnifique, vraiment... tu n'as pas à t'inquiéter de si peu. Jamais je ne m'éloignerais de toi à cause de ton corps, il embrase déjà tous mes sens lorsque tu es habillée alors imagine ce que ça me ferait de te voir sans.
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A coeur perdu
RomanceLes centres hospitaliers ne sont habituellement pas un lieu de rencontre, on y va pour se soigner, pour obtenir un diagnostic et pour être sauvé en cas d'extrême urgence. C'est un lieu souvent effrayant où l'odeur de la mort flotte dans chaque coulo...