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Chapitre 39

Inerita

La maison était endormie quand on est entrés du coup on a pas fait un bruit, enfin moi. Elias lui il s'en foutait. Le stress. Quand on arrive enfin dans sa chambre il ferme la porte et je ne peux pas m'empêcher de le regarder, d'une façon qui lui fait dire sur un ton rassurant:
-Me regardes pas comme ça Inerita. Je vais rien te faire je te le jure, c'est moi tu te souviens?

Je souris un peu et lui dis:
-Désolé c'est l'habitude

Il me demande tendu:
-Oui je sais, c'est ces connards hein?

Je m'assieds sur son canapé et lui dis:
-Oui mais bon...

Il a toujours l'air énervé, j'ai dû flinguer son moral là. Je suis tellement bête. Après avoir émit un soupir je regarde autour. Je ne suis pas sûre mais je crois qu'il aime beaucoup le rouge. Depuis sa chaise de bureau il me demande:
-Tu sais plus quoi dire?

Comme je m'y attendais avec son ton, quand je le regarde il est à nouveau en train de sourire. Son beau sourire. Je l'imite et réponds:
-Non j'observais ta chambre. Elle est très rouge

On rigole et j'ajoute:
-Et surtout y'a toutes ces photos, ces souvenirs...t'as de la chance d'en avoir autant

Il me répond avec un sourire:
-T'en feras plein aussi, on en fera plein

Je ris incrédule et il me répond amusé:
-Quoi? Tu veux me couper de ta vie?

Je réponds trop fort:
-Non!

Il rigole et je souris avant de lui dire:
-C'est drôle que tu dises ça, alors qu'à un moment je voulais un peu faire partie de la tienne

Il me répond avec le ton bizarre qu'ont les voix de jeux vidéo:
-Succès déverrouillé

Je ris doucement puis lui demande:
-Je peux me coucher? Là?

Il me répond:
-Ben ouais

Je me couche sur le canapé pour regarder les étoiles au plafond qui me donnent un sentiment de nostalgie. J'aurais aimé avoir pu garder les miennes. Je remarque qu'il me fixe, tourne la tête et lui demande:
-Quoi?

Il me répond avec un léger sourire et un regard perçant:
-Tu le sais

J'ai à nouveau des étincelles dans l'estomac et souris, puis je me remet à fixer le plafond pour me calmer, et oser poser ma question:
-Dis moi

Il répond avec un ton empreint de curiosité:
-Quoi?

Je demande sans pouvoir m'empêcher de sourire nerveusement:
-C'est quoi ton style de meuf?

Il répond:
-Toi

C'est reparti. J'essaie de me calmer en rigolant mais mon cœur continue de danser. Je lui réponds plus calmement:
-Non mais sérieusement, ç'est les brunes non?

Je le regarde à nouveau et il a les yeux brillants en me disant avec un léger sourire:
-Non les belles femmes, comme toi. Tu sais tout à l'heure, apparemment tu les a tués de jalousie

Je souris et réponds:
-Nooon, déjà t'étais pas là

Il me rectifie:
-Pas quand t'es arrivé mais même après c'était pareil...et puis Gabby m'a raconté vite fait

Je ris et lui dis:
-D'après mes observations non ils avaient pas l'air en colère, plus comme des poissons rouges qui te jugent

Elias me répond avec son regard profond rieur:
-Tu crois vraiment qu'ils allaient te siffler dessus comme des chats?

En imaginant la scène j'éclate de rire et il m'imite avant de me dire:
-Non mais ils te regardaient bien

Je soupire et répond:
-Je sais, j'essaie de m'habituer à ce genre de trucs

Il me répond amusé:
-Tu devrais parce que ça va durer

Je souris quand il me dit plus sérieusement:
-Je voulais te dire un truc

Mon anxiété me hante à nouveau quand je demande:
-Quoi?

Il me dit avec un air plus sérieux durcissant ses lumières bleues:
-Je voulais pas te couper dans ton élan tout à l'heure mais cette enquête c'est fini. C'est trop dangereux, on a tué ton chat

Je m'assieds et réponds contrariée:
-Oui, MON chat et je m'en fous la personne va payer

Elias dont le ton devient plus hostile me demande:
-Tu veux mourir pour un chat?

Je réplique:
-Non je veux me venger, et puis si elle a fait ça c'est parce qu'on y était presque

Il s'énerve et pendant que je le fixe il me dit:
-Mais t'es bête Inerita? Tu penses pas ou quoi? Tu veux mour...

Avant que je puisse réfléchir je me suis levée et je l'ai embrassé. Je me détache difficilement de ses lèvres à la couleur d'une jeune rose et des montagnes de bleu dans ses yeux pour dire honteuse:
-Désolé, on peut se disputer après p...