I don't know who's guilty

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Quelques jours plus tard :

mais j'hallucine.. comment c'est posssible.. ana s'arrêta de plier le vêtement qu'elle venait d'attraper pour me regarder, pensive.

oui, j'ai eu la même réaction que toi.
Je fis glisser un tee-shirt, l'analysant du retard

Ana et moi avions décidé d'aller faire du shopping, afin de se changer les idées


•Et... Tu l'as quitté ?

je sais pas vraiment... Je l'aime, mais si il devient dément je ne sais pas ce que je vais faire.. on est comme en froid. J'ai saisi une robe, la collant contre mon corps. Je la prend en bleu ou en rose ?...

•Mmh, le bleu te va mieux Bellou..

Tu dois avoir raison. je tourne le tissus entre mes doigts avant d'enfoncer la robe dans mon sac. Ana attrapa alors alors un cintre en un tintement avant de s'éloigner légèrement de moi

Je reviens, je vais demander à l'accueil si ils n'ont pas une plus petite taille en réserve elle me souria en me montrant un crop top blanc a dentelle.

Alors que j'acquiescais, me retournant vers le rayon où j'étais précédemment concentrée, mes pensées derivèrent vers Bill, et Tom.

Oh et puis merde.. Je posa mon sac sur un repose-chemise avant d'attraper mon téléphone et de composer son numéro. Je m'apprêtais à appuyer sur le bouton pour l'appeler, hésitante, quand ma sonnerie me fit sursauter. C'était mon téléphone qui s'était mis à sonner, je rapprochais celui-ci de mon oreille avant de décrocher, hésitante.

Allo ? Tom ?

•Alors, tu t'es fâchée avec ton petit copain ?

J'équarquilla les yeux à l'entente de la voix grave et déformée du tueur.

Je n'avais pas pris le temps de vérifier qui m'avait appelé, persuadée que c'était Tom. Mon coeur battait à fond dans ma poitrine, et seules des expirations paniquées s'échappaient de mes lèvres alors que je regardais autour de moi, en quête d'ana.

Ne t'avais-je pas prévenu ? Qu'il n'était pas suffisant pour toi.

Mais qu'est-ce-que tu veux a la fin !!
Je portais ma main a ma bouche, cherchant a travers les rayons ou Ana avait bien put disparaître. Les larmes me montaient aux yeux alors que le tueur riait à l'autre bout du fil.

Oh, c'est simple, je pensais que tu avais compris. Tu es l'héroïne de mon histoire, et cela jusqu'à ta mort.

Je ne répondis pas, me dirigeant vers les cabines pour y chuchoter le nom d'Ana. En comprenant qu'elle n'y était pas, je me réfugia derrière un rideau avant de monter sur le tabouret.

Tu devrais me remercier, la vie était fade avant moi. Tout n'était qu'une routine, qu'une boucle. La normalité est une illusion, ma chère. La terreur fait partie de votre existence désormais. Vous êtes condamnées à courir, à craindre chaques ombres, à demeurer traumatisées jusqu'à ce que je décide de mettre fin à notre petit jeu.

tu ne feras plus aucunes victime salaud. Je lui raccrocha au nez, cherchant par automatisme le numéro d'Ana dans mes contacts. Mes doigts tappaient violemment sur les touches alors qu'un cri strident mêlé a des bruits de tissus se firent entendre plus loin vers l'entrée du magasin.

Tom kaulitz| GhostfaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant