I'm so fucking sorry

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Allo ?

•Hey Bella.. Je t'ai manqué ?

•Qui est à l'appareil ? cette voix.. un frisson parcouru mon échine alors que mon bol s'écrasa avec fracas sur le sol, éclaboussant mes mollets 

•Non Bella, je sais que tu me reconnais.. il ricana avec une froideur indescriptible tu trembles rien qu'en entendant ma voix.

•Que me veux-tu ? à vrais dire, je savais pertinemment ce qu'il me voulait. les larmes coulèrent sur mes joues, tom m'appelait.

•Tu sais très bien ce que je veux. je te veux toi Bella.. J'ai pu constater que tu avais très bien compris notre petit jeu.. alors tu va coopérer, hein ?

•Quel jeu ? Mes jambes étaient aussi faibles que du carton, me faisant trébucher. Je me précipitais dans le salon, jetant des regards vers les trois fenêtres entourant la pièce. je devais gagner du temps avant qu'il ne me trouve.

•"oh tu sais.. tom est plutôt facile a manipuler," il marqua une pause, avant de continuer avec nonchalance. "j'aurais du m'en douter après tout. Mais tu sais que tu es ma cible. tu t'es éloignée de tout le monde, tu ne t'en es surement pas rendue compte toi même.. tu as perdu ton meilleur ami par tes stupidités, oh et ton "copain" il esquissa un rire moqueur, reprenant tout son sérieux en une demi seconde, Il est trop épuisé pour venir a ta rescousse, et ne parlons même pas de tes amis.. tu es seule Bella. terriblement seule.

•Joue pas avec moi enfoiré.. je me dirigeais lentement dans le couloir, manquant d'échapper le combiné a cause de mes tremblement. le couteau glissait de mes doigts, mais je le brandissait encore.

Oh non pas si vite.. Je suis bien dans ma cachette..

Montre toi ! ma voix était plus ferme, je me redressais, donnant un coup de pied dans la porte de la salle de bain, pour la trouver vide.

Bella je sais que tu es impatiente de jouer avec moi calme toi.. d'abord j'ai une petite surprise pour toi, tu sais, pour te récompenser d'avoir a nouveau fourré ton nez dans des affaires ne te concernant pas..

je m'arrêtais au coins du couloir, au fond, se trouvais ma chambre. je fis demi tour, trainant les pieds pour me retrouver a nouveau dans la cuisine. je repris enfin la parole après l'avoir fait attendre une trentaine de seconde.

Quelle genre de surprise ?

Je vais te partager un de mes passe temps favoris, tu sais, plus on est nombreux plus on rit! Il ricana, j'entendais comme des froissements sur la ligne me forçant à reculer le combiné de mon oreille

•Viens en au but connard.

•Je pense que tu as compris mon petit jeu depuis le temps, que je n'agis pas seul..

je porta ma main a mon front, insultant intérieurement toutes les personnes m'ayant fait douter de ma théorie

Je ne suis pas venu seul.. Tu vas avoir du fil a retordre ma belle.

je déposais le couteau sur le comptoir en un claquement aigu

• fait ce que tu veux, ne blesse pas ma famille c'est tout ce que je te demande.

• tom fait parti de la famille ?

deux larges mains vinrent s'agripper violemment autour de ma taille, me broyant l'estomac, je n'eu même pas le temps de crier ou d'attraper mon arme qu'un couteau vint balayer mon champs de vision avant de venir se planter profondément dans ma poitrine, je sentis le métal froid bouger en moi, me déchirant en une douleur comme je ne l'avais jamais expérimenté auparavant.

bien que ma vision se troublait, je tentais de me débattre, donnant des coups de coude et de pieds dans le vide, touchant de temps a autre l'intru alors que mes propres mouvements semblaient enfoncer la lame plus profondément en moi

par un manque de vigilance et un coup bien placé, l'agresseur brisa son étreinte, claquant au passage sa tête contre le meuble que j'avais -par mégarde- oublié de fermer. je porta la main a ma poitrine, arrivant difficilement a respirer. 

Mon corps heurta celui d'un autre homme, il vint a son tour entourer ses bras chaud et familiers contre mon ventre, tenant fermement ma nuque d'une de ses mains afin de m'immobiliser. des sanglots coincés dans ma gorge depuis bien longtemps sortirent en un râle silencieux, ma respiration n'était plus stable et je sentais la chaleur de mon sang gorger mes vêtements. 

j'allais mourir.

Oh Bella, si tu savais à quel point j'aime cette expression que tu affiche.. l'homme s'était relevé et s'approchais de moi, il attrapa mon menton de ses gants noir et le releva vers lui, il semblait m'admirer, admirer touts les traumatismes sur mon corps et mon expression, admirer son œuvre.

Laisse moi..

Non non, je n'ai pas fini.. Il retira le couteau de mon buste avant de le replanter, plus bas. provoquant une nouvelle entaille dans mon corps, et un nouveau flux de sang dans ma gorge, je me demandais encore comment j'étais toujours en vie.

sa main vint se placer sur ma bouche, empêchant touts son d'en sortir. mes jambes fléchirent a nouveau, je ne reposais plus que sur l'homme m'immobilisant, ma vision s'assombrissait, les voix s'atténuaient, j'avais l'impression de regarder une scène, de quitter mon corps

la main du tueur s'abbatiat sur ma joue en un claquement sourd, du sang quitta ma bouche en un jet.

Je me demande bien, combien de coup tu réussira a encaisser avant de perdre conscience.. Il tourna son couteau dans ma chair, ne faisait que durer d'avantage cette souffrance. Je gémissais a nouveau dans sa main fermement plaquée sur ma bouche. Je senti mon sang chaud quitter mes lèvres pour venir tacher le tissus cheap de ses gants.

Un.. Il commença un décompte, bougeant très lentement le couteau en moi au fur et à mesure des syllabes qu'il rendait interminable, un jeu terriblement macabre que je me devais de subir en silence.

Deux..

je pouvais essayer de me débattre, de crier, de m'enfuir, de les supplier, ce qu'ils me faisaient n'étaient pas une simple vengeance, c'était l'œuvre d'un plan détaillé d'un psychopathe. les bras de l'homme me tenant se renfermaient plus douloureusement sur mes épaules. Sa force me parut comme celle d'un monstre, me broyant les cotes mes plaies et organes endommagés.

•Trois..  Quatre..  Cinq..  six..  Sept.. huit !

les ténèbres vinrent finalement prendre la dernière partie de ma vision qui luttait pour comprendre ce qu'il se passait, la noirceur s'abatissait sur moi comme de l'encre dans de l'eau claire. un soupir de soulagement ou plutôt, mon dernier souffle, quitta mes lèvres.

Tom kaulitz| GhostfaceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant