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— Bonjour monsieur Bang.
L'apostropha une voix joyeuse, et même chaleureuse, que monsieur Bang exécrait au plus profond de son être. Il déposa un regard presque noir sur monsieur Kim, son voisin, qui ne se laissa pas intimider pour autant. Celui-ci lui offrit même un grand sourire, ces sourires dont lui seul avait le secret. Quelque chose de tout à fait honnête, qui renfermait une gentillesse qui avait le don d'agacer l'homme au plus haut point.
Son voisin ne se formalisait pas de ses humeurs de cochon, il tenait tout de même toujours à le saluer dès l'instant où il entrait dans son champ de vision.
Comme à son habitude, le Bang ne lui répondit pas.
— Comment vont les affaires ces jours-ci ?
Les épaules de l'homme se crispèrent. De la curiosité mal placée qu'il avait en horreur. Cet homme avait ce don.
— Vous n'avez rien à raconter ?
— Rien qui ne vous concerne. parla-t-il finalement.
Malgré une petite moue déçue, il ne lâcha pas prise.
— Eh bien, Madame attend un heureux événement !
Un échange de regard s'engagea, dédaigneux d'un côté, énamouré pour l'autre.
— Faites donc en sorte que votre progéniture reste loin de moi.
Le regard de monsieur Kim devint soudain ahuri. Il n'en croyait pas ses oreilles. Le bout d'un morceau de bois fin s'enfonçât dans son épaule. Le poète pressa ensuite cette même épaule jusqu'à ce que le jeune homme ait suffisamment reculé.
— Cessez de vous permettre d'entrer dans ce périmètre dont je suis maître. dit-il, désignant alors la jointure entre le bitume et l'herbe bien verte, piétinée et salie (selon Christopher), par d'immondes semelles cirées loin d'être les bienvenues.
— Bang Chan ! gronda soudain son voisin, désabusé.
— Monsieur Kim. il 'salua' avant de rentrer chez lui.
ᝰ
'chère trudie. les kim attendent un enfant. je ne peux plus que prier pour que ce rejeton ne soit pas la copie conforme de son père naïf et imbécile heureux.
