Chapitre 10

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J'avais lancé le chronomètre, 10 minutes et c'est parti. Je remontai dans les conduits,essayai d'aller le plus vite possible sans faire trop de bruit, sortis du conduits avant d'atterir sur le toit du van. Je montais ensuite dedans et démarrai. J'avais mis plis de 10 minutes mais je ne m'étais pas fait prendre, c'était le principal.

Il allait me falloir au moins 3 jours de route étant donné que je devais traverser tout le territoire américain, je n'avais pas vraiment prévu ça mais bon ce sont les risques du métier. Je suis alors passée discrètement à mon appartement prendre de l'argent pour payer l'essence et je pris la route.

Trois jours plus tard j'arrivai à Los Angeles il était plus de midi et il me fallait attendre la nuit pour agir. J'en profitai donc poir dormir.

Je me réveillai quelques heure plus tard vers 19:00 car je n'arrivai pas à dormir, le fait d'être si prêt du but m'excitai. Je changeais alors de perruque et de vêtements et allai me promener et prendre un sandwich. Los Angeles était une très belle ville, un peu comme New York mais en moins fade, je devrais peut-être venir vivre ici...
Trêve de plaisanterie! Je suis pas ici pour les vacances! Je retournai alors à mon van et revoyais mes plans. Tout était prêt.

Le nuit même je me rendis au bureau des chantier qui était fermé. J'entrai par effraction dans le bureau, cherchais et dérobais les plan de l'immeuble de la société de Costa. Une demie heure plus tard je ressortis avec les plans et fonçais à l'adresse indiquée

Fujirawa avait raison ce logo "Costa&fils" qu'il y avait sur la façade de l'immeuble brillait de mille feu et était d'une laideur! Je crois que Thiago a toujours aimé les trucs laid.
J'entrai par la porte de service dans l'immeuble désert. Enfin pas si désert que ça puisque la porte de service était ouverte il devait y avoir des femmes de ménages. Je montai les escaliers discrètement en consultant minutieusement les plans de l'immeuble. Je cherchais le meilleur échappatoire possible si cela tournait mal et découvris qu'un escalier menait à piste d'hélicoptère sur le toit je n'aurais qu'à m'enfuir par là.

Après de longues minutes de montée je finis par arriver au dernier étage. Le bureau de Costa était encore allumé et j'entendais sa voix stridente hurler. Il était surement au télephone. J'entrai dans le bureau quand Costa se retourna et raccrocha brusquement il n'avait pas l'air terrifié en me voyant.

-Le fameux Stalker! S'exclama-t-il. Je vous attendais voyons asseyez vous!
-Je préfère rester debout. Répondis-je froidement.

Quelque chose clochait ça commençait serieusement à sentir le roussi. Il était trop calme.

-Je savais que vous viendriez après Fujirawa j'étais forcément le prochain sur la liste. Dit-il avec air arrogant qui ne plaisait pas du tout.
-Qu'est ce qui vous fait croire ça M. Costa?
-Voyons voyons je ne suis pas stupide. Je suis celui qui vous à inspirer ce mode opératoire n'est ce pas Evangeline? Ou devrais je dire Eva.
-Comment saviez vous?
-Au départ je ne savais pas. Je faisait mes pronostics comme tout le monde. C'est quand mon père est mort que j'ai compris que c'etait toi Eva. Il avait tué tes parents et quant à moi je t'ai détruite.
-C'est le moins que l'on puisse dire Thiago. Mais tu sais ce qui t'attend maintenant même si je connais ton plan.

Je vais y aller au bluff, cette situation ne me plait absolument pas.

-Comment ça tu connais mon plan?
-Tu es trop calme, trop arrogant juste parce que tu sais qui je suis et que tu as eu le temps d'échafauder un plan mais si tu ne connaissais en rien mon identité tu ne serais pas comme ça tu aurait peur. Et d'ailleurs tu as peur tu te caches derriere ton immense fortune et ta soi-disant notoriété. Sans ça tu n'es rien. En vérité tu as peur de moi, peur de ce que je pourrais te faire. Tu es pathetique comme tu l'as toujours été.
-Et toi trop sure de toi et ça m'agace.

Une alarme se déclencha soudain.

-La police arrive ma belle. Profite de tes derniers instants de liberté. Dommage qu'ils doivent t'emprisonner t'es plutôt mignone. Je viendrai te rendre visite en prison.
-Ça c'est ce que tu crois.

Je lui tirai dessus et l'avait touchè en plein coeur. Il tomba. Je pris son corps agonisant et le mit dans l'ascenseur pour le faire descendre et je taguai un petit mot à la bombe: cadeau du Stalker avant de prendre la fuite.

Une foiq dehors je montai dans mon van mais manque de chance je me fis repérer. Je roulais alors à toute vitesse sur la rocade menant au port avant de jetter le van et moi dans l'océan

The StalkerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant