ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝒟𝕠𝕦𝕫𝕖

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L'heure du coucher était venue. Mr. Dupont préparait la chambre d'amis pour Gill pendant que Mme Dupont aisait Santana à se mettre au lit. Santana se glissa sous ses draps, et la fraîcheur du lit lui donna des frissons. Sa mère alluma la lampe de chevet, projetant un elumière chaude qui contrastait avec la pâleur de Santana, aussi blanche que les murs d'un hôpital.

- Bien installée ? tu veux une autre couverture ? Une bouillotte, peut-être ? ça te réchaufferait encore plus, proposa sa mère.

- C'est bon, maman. Avec toutes ces couettes, j'aurai bien assez chaud. 

Un léger mal de tête commençait à pointer alors que Mme Dupont s'agitait, cherchant à s'assurer du confort de fille. Elle devenait irrationnelle dès que Santana tomber malade, lui laissant à peine l'espace pour respirer. Finalement, lorsque Mme Dupont fut convaincu que tout était en ordre, elle s'assit au bord du lit.

- Je pense que tu es bien installée maintenant, dit-elle sen souriant. 

- Je te garantis que tout est parfait, répondit Santana, un sourire léger sur les lèvres. 

Mme Dupont gloussa doucement. Il était rare que Santana tombe malade, mais chaque fois, sa mère faisait tout son possible pourla mettre sur de bons pieds. 

- Papa viendra te dire bonne nuit tout à l'heure. Tu veux que Gill vienne aussi ? damanda sa mère.

- Non, ça ira, je lui ai déjà dit bonne nuit.

- Ah bon ? très bien. Dans ce cas, une petite histoire avant de s'endormir ? proposa Mme Dupont avec enthousiasme. 

Cela faisait longtemps que Santana n'avait pas eu droit à une histoire, et bien qu'elle n'en raffolât pas, elle ne pouvait qu'admirer la manière dont sa mère donnait vie aux récits, mimant les émotions des personnages avec une détermination presque théâtrale.

- Tu vas encore faire le singe, lança Santana enn roulant des yeux, mais avec un éclat de malice dans le regard.

- Oh, mais tu adores quand je fais le singe ! répliqua Mme Dupont en la chatouillant. 

- Arrête, maman ! Arrête !

La chambre se remplit des rires et des plaintes joyeuses de Santana, qui riait jusqu'à en avoir mal aux côtes sous les assauts de sa mère qui la chatouillée sans vergogne. Emmitouflée sous ses multiples couvetures, elle ne pouvait même pas se défendre. Après quelques instants de supplications, Mme Dupont relâcha sa fille, essouflée. 

- Bon, pas d'histoire alors. Bonne nuit, mon ange, dit-elle en déposant un tendre baiser sur le front de Santana. 

Elle carressa la joue de sa fille, ses leva et éteignit la lampe avant de quitter la chambre. Santana la regarda partir, un léger sourire aux lèvres. Elle était si fatiguée qu'elle s'ordormit presque aussitôt, sans même attendre que son père vienne lui dire bonne nuit. 

Un nruit sourd résonna dans sa tête, la tirant brusquement de son sommeil. Les paupières lourdes, Santana ne comprenait pas pourquoi ele s'était réveillée. La porte de sa chambre s'était entrouverte, laissant filtrer un mince filet de lumière dont l'origine lui était inconnue. Le son d'une télévision allumée montait depuis le salon, et Santana soupira d'exaspération, se retournant pour se réfugier sous ses couvertures. Elle détestait les bruits de fond. Surtout quand il s'agissait de s'endormir. 

Mais la chaleur sous ses couvertures l'empêchait de retomber dans le sommeil. Elle retira quelques couches, espérant se rafraîchir. Pourtant, un bourdonnement étrange persistait, et des voix mélangées résonnaient dans l'air. Elle reconnut la voix de sa mère, mais celle-ci se transforma peu à peu en une voix différente...une voix gaie, presque chantante, mais terriblement dérangeante. 

Un frisson glacial parcourut son corps. Maintenant complètement éveillée, Santana décida de s'approcher discrètement vers la porte pour voir ce qui se passait. Sur la pointe des pieds, elle ouvrit doucement la porte. La lumière vacilla. Elle traversa le couloir, jusqu'à l'escalier. La télévision projettait des ombres mouvantes sur les murs du salon. Elle reconnut alors la voix de son oncle. 

- La la la...

Ce n'était plus lui. Cette voix n'était pas la sienne. Santana se colla contre le mur, observant les ombres qui dansaient contre le mur. Elle distingua d'abord la silhouette de Gill, qui se transforma en celle de sa mère, avant de se métamorphoser en une autre forme...celle du magicien. 

Quelque chose effleura soudain son pied, la faisant sursauter. C'était le pantin qu'elle avait volé. En un clin d'oeil, le pantin se retrouva en bas de l'escalier, assis face à elle. L'ombre, quant à elle, rétrécissait, se modiant sans cesse. Paralysée de la tête aux pieds, Santana fixa, terrifiée, alors que la personna se rapprocher. 

A sa grande surprise, ce fut finalement Gill qui apparut en bas de l'escalier. 

- Qu'est-ce que tu fais là, petite fouineuse ? demanda-t-il d'une voix trainante.

Gill portait encore les vêtements de la veille. Ses yeux étaient grands ouverts, ses pupilles dilatées, bien trop dilatées. Avait-il dormi ? un sourire forcé étirait ses lèvres pâles. 

- Tu as perdu ta langue ? se moqua-t-il. 

Sa voix était rauque. Il ne semblait même pas remarquer le pantin à ses pieds. Sa main se posa lourdement sur la rampe de l'escalier, et son expression changea soudainement, envoyant un frisson de terreur dans otut le corps de Santana, qui continuer à rester figée, incapable de bouger. 

- Allez, rapproche-toi, Santa ! murmura-t-il en montant lentement les escaliers. 

Il titubait. Avait-il bu en présence de ses parents ? Chaque pas qu'il faisait, elle reculait, se collant davantage au mur, ses jambes teemblant de peur. Elle connaissait cette lueur dans ses yeux. Ses mains teemblaient violemment, et elle fit tout pour les calmer. elle savait qu'elle n'avait pas le choix, qu'elle allait revivre le même cauchemar et qu'il ne servirait à rien de retarder la chose au risque d'empirer la situation. 

Soudain, quelque chose traversa la tête de Gilla dans un bruit atroce. Ses yeux s'exorbitèrent, sa bouche s'ouvrit, et du sang éclaboussa le mur et le sol. Son corps tomber mollement, comme une poupée désarticulée. D'étrange doigts monstrueusement fins et tranchants se refermèrent autour de son corps, soulevant son cadavre sans vie comme une marionnette. Le bras immensément long s'étira jusqu'au salon, masquant l'identité du coupable. 

Santana resta paralysée, fixant le corps san svie de son onle. C'était comme un animal pendu dans un abattoir. Elle espérait qu'il se remettrait à marcher, mais il restait inerte, puis disparait de son champs de visons tire par ce long et étrange bras. C'est à ce moment précis, qu'elle se rua dans sa chambre, refermant la porte derrière elle. 

Elle se recroquevilla sous ses couvertures, sanglotant de terreur, ébranlée par ce qu'elle venait d'assister. Ses mains serraient fermement la couette, comme si elle craiganait qu'elle ne se soulève soudainement. 

Les larmes coulaient sans fin, ses battements de coeur résonnaient dans ses oreilles, et à travers ses sanglots, un sourire étrange de dessina sur son visage.

- Merci...merci, murmura-t-elle dans un  souffle saccadé. 


 

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