Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir

chapitre 12 : Mathéo

Deuxième jour d’hospitalisation

Je sens sa présence à côté de moi. Rassurante, elle l’est. Elle me permet de savoir que je ne serais pas seul dehors où tous ses bruits étranges semblent terrifiants.

Mais un jour que je me réveillai, je ne senti plus rien. Sa présence si confortable me quitta Je ne compris tout de suite la situation, mais mon jumeau n’était plus là. L’aurais-je tué sans le faire exprès ? Ou serait-ce ma mère ?

Je choisissais l’autre option qui m’était moins difficile a supporté, et donnai des coups de pieds pour la punir.

Le jour que je suis née était un triste jour. A la place d’être deux bébés, nous étions deux dans un bébé. Et malgré cela, les gens souriaient.

Ils ne savaient pas… et l’ignorant et toujours plus heureux.

Je n’aurais jamais dû accepter d’aller voir un hypnothérapeute. J’aurai préféré ne pas savoir. J’ai eu un jumeau et il est mort. Pourquoi ? Pourquoi il est mort ? Qu’est-ce que j’ai fait pour naître seul. Je comprends tellement de chose maintenant. Je sais pourquoi je me sentais si seul, je sais pourquoi je sentais un vide en moi. Quand j’étais petit, j’acheter beaucoup d’objets en double et on me traitait de fou. Je m’était une assiette à côté de moi-même si personne ne mangeait dedans. Un moment j’y ai crus, mais maintenant, je sais. Je ne suis pas fou et sa me rassure.

Il me manque énormément. Je l’aime sans vraiment l’avoir connu, mais je sais qu’on se serai bien entendu. Je me demande ce qui aurait était différent s’il avait été là. Je me serais surement senti moins seul. J’aimerais tellement qu’il soit là avec moi, mais je sais que ce n’est pas possible. J’espère qu’où qu’il est, il y est bien. Ma psychologue dit que je dois faire mon deuil, et que le temps m’aidera à le faire mais j’ai l’impression que c’est impossible. J’aurai tellement voulu le connaitre, le toucher. J’ai l’impression de l’avoir perdu hier alors que c’était-il y’a quatorze ans. Je me demande si on aurait eu les mêmes passions.