Chapitre 35 : Luna

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Deuxième semaine d'hospitalisation

J'ai parlé de ma rechute à ma psychologue, je n'ai pas aimé le regard qu'elle m'a lancé. Elle n'avait pas l'air d'être en colère, mais ce que j'ai vu dans ses yeux ressemblait à de la pitié. De plus, ce qu'elle m'a dit ne m'a servi à rien. Elle m'a seulement expliqué que ça ne servait à rien de me faire vomir et que j'été loin d'être obèse. Au fond de moi, je sais bien que je ne suis pas grosse, mais quand je me regarde dans la glace, je ne voie que mon ventre qui dépasse.

Le mercredi soir, on va tous au centre commercial pour s'acheter à manger. Arriver là-bas, il n'y a que des fast-foods, ou de la restauration bien grasse, bien calorique. La panique, je ne peux pas manger une seule frite sans éclater en sanglot ou en ne me faisant pas vomir. Comment vais-je faire ? j'entends déjà l'anorexie me retenir de manger, me dire que mon corps n'est qu'une erreur et que sa sera pire si je mange. J'en ai marre de toute ses règles que je dois m'imposer pour être heureuse. J'en ai marre de me restreindre et de me faire vomir en cachette. L'anorexie essai de me faire croire que je n'ai pas besoin de la nourriture et qu'il n'y a que les maigres qui ont droit au bonheur. Mais quand je vois toute ses personnes avec un hamburger et un grand sourire je sais que ce n'est pas vrai. Mais je me doit de quand même de ne rien manger. Je ne sais pas comment l'expliquer mais je ne peux pas. 

Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant