Quatrième jour d'hospitalisation.
J'essaie de na pas manger, je mange, je me mutile...
J'essaie de ne pas manger, je mange, je me mutile...
C'est une boucle continuelle. Le cycle de la culpabilité.
Je me retrouve devant cette assiette, et j'ai déjà envie de vomir. C'est comme un mur gigantesque qui se dresse devant moi, et que j'étais l'esclave de la nourriture. Elle me donne des coups pour que je monte en haut de ce grand obstacle. Quand je suis enfin en haut et que j'avale un aliment... la culpabilité me rattrape et je dois tout recommencer mais cette fois ci avec une jambe en moins. C'est beaucoup plus dur.
Quand l'assiette est vide, mon esprit est meurtri par les multitudes de chute causé par la culpabilité.
Un jour, c'est sûr, je ne me relèverais plus car je serais morte.
C'est pour ça que...
Chaque matin, chaque midi, et chaque soir je me retrouve devant cette assiette, et à chaque fois, j'angoisse d'avaler d-ne serait-ce qu'un morceau.
Chaque fois que je sens un bout de viande toucher mon palais, j'ai envie de le recracher.
Chaque fois que je sens un morceau de pomme de terre traverser mon œsophage, j'ai envie de vomir.
Chaque fois que j'avale sans pouvoir extraire ce qui ai rentré, je culpabilise.
Le mal de ventre que je subie, mon esprit ne le mérite pas, mais mon corps si et je sacrifierai mon cerveau pour le punir.
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Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir
Ficção Adolescente⚠️Cette histoire n'est pas de moi. C'est une connaissance qui l'a écrite et je publie juste mot pour mot ce qu'elle m'a envoyé afin qu'elle puisse avoir plus de retour et d'avis. Cette histoire traitera des sujets suivants ⚠️ TW : décès, dépression...