Chapitre 16: Mathéo

1 0 0
                                    

Troisième jour d'hospitalisation

Ma psychologue m'a donné un très bon conseil consistant à communiqué avec mon jumeau à l'aide de lettre qu'on s'échangerai. Ainsi, je peux réfléchir à ce qu'il me dirait s'il savait ma situation. Je lui ai alors écris, et voilà sa réponse :

Cher Mathéo,

Ta lettre ma profondément touché. Dedans tu me dis que c'est impossible que je sois là, mais je ne suis pas d'accord avec toi. Je suis dans ta tête, dans ton cœur, dans tes peurs. Je suis là.

Si tu t'en veux de vivre à ma place, dis-toi que tu vis pour moi, et que j'existe en toi. Si tu te détruis, tu me détruis. Donc si tu meurs, je meurs.

Je serais toujours avec toi, tu ne seras jamais seul.

Tu ne dois pas faire le deuil d'une personne qui n'est pas décédé. Je te l'ai déjà dit, je ne suis pas mort. 

Je ne pouvais ne pas répondre à cette lettre pleine de sentiment et de sincérité. Vous devez me trouver bizarre d'écrire à une personne mais répondre à sa place, mais sa m'aide énormément.

Cher Noé (c'est comme ceci que je t'es nommé)

Malgré tes belles paroles, je ressens toujours ce vide en moi. Si tu vis réellement en moi, désolé de t'avoir abimé en mutilant mon bras.

Maintenant qu'on s'envoie ces lettres, tu vis dans ma tête, dans mon cœur, dans mes peurs mais aussi dans ces mots chaleureux qu'on s'envoie.

Tu me manques énormément.

Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant