chapitre 9 : Mathilde

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Deuxième jour d’hospitalisation

Je sens des choses étranges dans ma chambre. Comme si quelqu’un m’observait. Ce ne sont ni ma colocataire ni les infirmiers faisant la ronde. C’est une chose qui dépasse l’entendement de l’Homme. Ma colocataire, Lou, n’a pas l’air de s’en rendre compte. Tout ce à quoi elle donne de l’intérêt, c’est son livre. J’adore lire, n’allez pas croire que je suis le genre de fille à aller traiter les lecteurs de rats de bibliothèque : ce serait m’auto-insulter, c’est bête. Mais, chez elle, c’est une obsession, elle ne s’en sépare jamais. Elle dormirait bien avec, c’est flippant !

Donc, le lendemain, j’allai en parler, comprenons-nous bien quand je dis parler cet écrire, à ma psychologue, Chloé. Elle me rassura en m’expliquant que je n’étais pas folle et que certaines personnes pouvaient ressentir des choses que d’autres ne peuvent même pas imaginer. Sur le coup, j’ai cru que c’était elle la folle mais en y réfléchissant, il est vrai que je ressens certaines choses que d’autres ne comprennent pas. Quand je suis parti en vacances, je suis entré dans la chambre où j’allais loger et j’ai tout de suite senti que les énergies étaient négatives. Quand j’en ai parlé à maman, elle a presque ri à mon nez. Elle m’a changé de chambre mais ça n’avait rien changé.

Quoi qu’il en soit, elle me croyait et j’étais soulagé.

Il y a une fille avec qui je m’entends hyper bien ! Elle s’appelle Luna. Elle, elle n’est pas obsédée par les romans comme Lou. Peut-être l’aurait- elle préféré. Elle m’a raconté que son poids lui faisait beaucoup de tort. Pourtant, elle est hyper mince, même un peu trop à mon goût. On a commencé à parler de nos problèmes mais aussi de ce qui nous passionne. C’était cool d’avoir appris à la connaitre.

Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant