chapitre deux: Lou

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Je me souviendrai toujours du jour où tout à commencer. C’était à la rentrée scolaire il y a huit ans quand je rentrais en première primaire. Ça faisait des mois que j’en parlais, j’avais tellement hâte. Ma sœur me répétait sans cesse que la primaire était ennuyante, mais je ne voulais pas la croire. Pour l’occasion, mes parents m’avaient acheté de nouveau vêtement pour faire bonne impression. Une robe rose, avec des petites fleurs bleues, et des petite ballerine argenté. J’étais tellement fier de ma tenue.

Je me souviens de tous les détails des deux tristes jours qui ont commencé mon cauchemar. Le matin, j’avais mangé un bol de céréale comme je faisais toujours et j’avais pris pour mon dix heure la plus grosse pomme du plat sans oublier mes délicieux œufs brouillés pour pique-niquer. Je me souviens du stresse qui approchait à l’approche de la grande grille verte qui délimitait l’école. Je me souviens de la rencontre avec le garçon que je croyais mon ami. C’était le plus beau garçon de ma classe, cheveux bruns, les yeux verts. Je tombais rapidement sous son charme. Je me souviens de sa trahison le lendemain. Je me souviens du sentiment de rage qui était née dans mon cœur au moment où son amie Layla s’était approché de moi pour me frappais dans les côtes, me piétiner mes adorables chaussures et arraché la robe dont j’étais si fier. Je me souviens de m’être réfugier dans les toilettes qui était en travaux à ce moment-là pour pleurer et être loin des autres enfants. Je me souviens… Je me souviens et j’aimerais oublier.

Maintenant, je suis en première secondaire, mais rien ne s’est arrangé, ça a même empiré… J’étais dans les vestiaires de la salle de gym. Une fille m’attrapa, et me bloqua contre le mur en calant son coude sur ma gorge. Deux autres filles se sont approchées et ont commencé à me déshabiller. Je sentais ma respiration accélérer. Mon instinct de survie se mit en marche et je me débattis le plus que je pouvais. Rien à faire, je sentais toujours leurs mains glisser. Une fois pour enlever mon soutien-gorge, et encore une autres fois pour descendre ma culotte jusqu’à mes pieds. Ma respiration était de plus en plus haletante et ma vision commença à devenir floue. Une des filles descendit jusqu’à mes parties intimes et y enfonça son doigt en rigolant. J’ai à peine eu le temp de voire un groupe de filles, téléphones en main, qui me filmaient que je m’évanouis. C’était allé trop loin j’avais tellement honte de la vidéo qui tournerai surement sur Instagram, et je m’en voulais tellement de pas avoir sus me défendre et de mettre évanoui. Je voulais en finir, je n’avais plus le choix. Pas d’amis pour parler. Seulement moi et ma souffrance. Je sentis une goutte coulait le long de mon visage avant de tomber au sol. Que faire ? Sauter ? ou pas ? j’étais tellement prise dans mes penser que je ne n’entendis pas mon camarade de classe approchait discrètement de moi. Je n’eut pas le temp de choisir ce que je voulais, il le décida pour moi : il me poussa... Je voyais le sol se rapprocher de plus en plus. J’entendais les cris des personnes présentes autour de moi et puis… plus rien ! Le noir complet.

Mes parents arrivèrent en panique à l’hôpital. L’école les avait appelés pour les prévenir : leur fille avait été poussée du troisième étage par un de ses camarades de classe.

Mes parents s’approchèrent de ma chambre d’hôpital. Des tuyaux sortaient de mes narines pour m’aider à respirer. J’étais inconsciente, inerte sur mon matelas. J’entendais vaguement ce qui se disait autour de moi, mais n’écoutais pas vraiment. Comme si j’avais été plongée dans le brouillard ou dans un bocal en verre.

Deux jours plus tard, je me réveillais à la plus grande joie de ma famille. Mais je ne sais pas si j’avais envie d’être sauvé. Une semaine après, je pus sortir à la condition de me faire hospitaliser en pédopsychiatrie le temps de me remettre de mes émotions et de prendre du recul. Mes parents acceptèrent vite, sachant que je serais en sécurité dans les mains de professionnels. C’est ainsi qu’une semaine plus tard, je me retrouvai hospitalisée en pédopsychiatrie.

Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant