Troisième semaine d'hospitalisation
Je suis une vraie éponge. Le soir, je retourne dans ma chambre épuisée. Le vendredi, je suis vidé. Le matin, je me réveille pleine d'énergie mais le midi, c'est déjà terminé.
J'absorbe tout ce que l'on me dit, tout ce que les autres ont sur le cœur, je le capture.
Le contact avec les autres m'épuise comme si je m'emparais de toute leurs énergies négative.
J'en ai parfois marre d'être hyper-emphatique et hyper-sensible. Sa me pourri souvent la vie.
Je fais tout pour que les autres sois heureux en m'oubliant parfois, voire souvent ou même... toujours.
Jeudi, on m'annonce qu'il y a mon bilan intermédiaire. Le stress, je n'ai aucune idée de ce qu'il va être dit et je ne vais pas savoir m'exprimer si j'oublie mon carnet d'écriture, ce qui est très plausible vue ma capacité de mémoire faible.
Apparemment, sa s'est vue, parce que ma pédopsychiatre vint me voir. Je pu lui dire tout ce que j'avais en tête et elle me rassura du mieux qu'elle le pouvait. C'est fou comme elle sait trouver les bons mots, je l'adore. Mais je ne peux pas lui dire, c'est bizarre, et si ça se trouve, elle l'a deviné même si j'essaie de le cacher, c'est son métier de savoir ce que l'on pense.
La sonnette retentit, mon « père » est là. Je rentre dans la salle de réunion où tout le monde est déjà là. Je m'assoie sur la chaise libre, et ma jambe se met à trembler de manière incontrôlable. Ma psychologue prend la parole en première en expliquant que je ne parle toujours pas sauf quand je suis seul à seul avec la Doctoresse. Je rougit, celle-ci le remarque mais elle se contente de me sourire avant de prendre la parole en s'adressant à mon « père ». Elle lui dit qu'elle va me prescrire un antidépresseur léger. Il se met à pleurer. Je m'en veux, c'est ma faute. Il se tourne vers moi avec un léger sourire et il m'annonce une chose que je n'aurai dans une semaine. Des larmes de joies se mettent alors à couler le long de mon visage par dizaines. Je vais enfin pouvoir la serrer dans mes bras, quel soulagement.
Je jette un regard à ma pédopsychiatre, je perçois dans son regard que, elle aussi, est presque au bord des larmes.
Qu'elle belle journée.
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Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir
Novela Juvenil⚠️Cette histoire n'est pas de moi. C'est une connaissance qui l'a écrite et je publie juste mot pour mot ce qu'elle m'a envoyé afin qu'elle puisse avoir plus de retour et d'avis. Cette histoire traitera des sujets suivants ⚠️ TW : décès, dépression...