Depuis que je suis tout petit, les gens me voient comme diffèrent, ils n’ont pas tort. A l’âge de cinq ans, un psychiatre m’a diagnostiqué un autisme aspergeur. Mes parents étaient sous le choc, je me souviens encore des yeux de ma mère remplis de larme face à cette nouvelle. Même à cinq ans on peut voir ce genre de chose. A l’école, s’était difficile, je devenais violent pour rien, je criais en classe quand il y’avais trop de bruit. Ce sont les professeurs qui ont parlé de diagnostique à mes parents. Au début, ils voulaient fuir la réalité, mais à un moment ce n’était plus possible. Un de mes camarades de classes a eu un plâtre après que je l’ai frappé. C’est à partir de là que j’ai commencé à être suivi par des professionnels.
Ça crie de partout ! C’est insupportable ! Même avec mon casque anti-bruit, j’entends mes camarades de classe rigoler. J’espère que ce n’est pas de moi. Je sais, je suis un peu paranoïaque. Ce n’est plus possible, ce bruit doit cesser ! J’allais crier le plus fort que je pouvais pour les faire taire mais la prof arriva juste à ce moment-là. J’enlevai alors mon casque pour écouter le cours. Ma matière préférée est sciences, la chimie plus précisément. J’ai toujours eu des bonnes notes et je dois en connaitre plus que mes professeurs sur le sujet.
Pour la récré, j’ai l’autorisation de mon directeur pour rester en classe au lieu d’aller sur la cour. Ma psychologue n’est pas convaincue que ce soit une bonne idée mais je le fais quand même pour fuir les autres. Je suis conscient que je ne pourrai pas faire ça éternellement mais c’est en attendant d’être confronté à la vie sociale.
En parlant de ma psychologue, si je l’apprécie, ce n’est pas vraiment le cas de mes parents. Ils disent qu’elle exerce une influence trop importante sur moi et que je fais tout ce qu’elle me dit de faire sans prendre de recul, ni réfléchir. Exemple :
Il y a une semaine de cela, je suis revenu de chez ma psychologue en voulant un chien. Cette dernière m’avait dit que ça m’aiderait à prendre des responsabilités pour quand j’habiterai seul. Or mes parents n’ont ni les moyens ni l’envie d’avoir un animal chez eux. Ils savent bien que je m’en occuperai une semaine, mais qu’après je n’en voudrai plus.
Je ne voulais pas prendre en compte les arguments de mes parents car « la psychologue a dit » que ce serait bien. Résultat : j’avais insisté sans arrêt pendant une semaine.
Donc, quand ma psychologue m’a dit qu’il faudrait que j’aille en hôpital pédopsychiatrique pendant quelques semaines pour apprendre à gérer mes émotions, vous vous doutez bien que je l’ai écoutée. Mes parents voulaient tellement avoir une pause qu’ils ont accepté après une semaine de dur labeur à devoir supporter mes réclamations.
C’est ainsi que Mathilde, Lou, Luna et Mathéo se retrouvèrent en même temps à l’hôpital.
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Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir
Fiksi Remaja⚠️Cette histoire n'est pas de moi. C'est une connaissance qui l'a écrite et je publie juste mot pour mot ce qu'elle m'a envoyé afin qu'elle puisse avoir plus de retour et d'avis. Cette histoire traitera des sujets suivants ⚠️ TW : décès, dépression...