Chapitre 59 ⚠️

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Cadeau du dimanche soir, je vous laisse savourer ;) 

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Nous rentrons "à la maison"

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Nous rentrons "à la maison".

Alors que je suis sur le pas de la porte de ma chambre, il dépose un léger baiser sur ma joue, avant de me sourire et me souhaiter bonne nuit. Puis il s'éloigne en direction de sa chambre.
Il a vraiment cru qu'il allait s'en sortir comme ça ? Il me met dans tous mes états au point que je n'arrive plus à contrôler la couleur de mes pupilles, et il s'en va tranquillement sans prendre ses responsabilités ? Hors de question.

Je le saisis fermement par le poignet et l'attire dans la chambre avant de refermer la porte derrière nous. 

- Je le toise, face à face : Tu pensais vraiment que j'allais te laisser t'en tirer comme ça ?
 - Un petit sourire en coin lui échappe : Tu ferais mieux de me laisser partir pendant je me maitrise encore.

Je lève un sourcil.
Je me mordille la lèvre inférieure en le dévisageant, mon regard attiré par sa bouche plus que tentante. Son regard suit le mien et j'entends distinctement sa respiration se faire plus lourde. Aucun de nous n'ose bouger, sachant pertinemment ce qu'il adviendra au moindre geste.
La tension est palpable, nos souffles courts, et je sens la chair de poule grimper le long de mes bras. Je sais qu'il attend ma permission, que je fasse le premier pas. Même si au fond de lui, il est persuadé que jamais je ne franchirai la limite. 

Je relève la tête et nos regards se rejoignent, pour ne plus se lâcher. Et alors qu'un léger sourire commence à étirer ses lèvres, je le saisis par la nuque et plaque ma bouche contre la sienne dans un baiser brûlant. Je ne tiens plus, mon corps entier me réclame de mettre fin à ce délicieux supplice. 

Je le plaque contre le mur et approfondis notre baiser, avide. Mais ce n'est pas la soif de sang qui me torture en ce moment, c'est une faim d'une toute autre sorte. J'agrippe sa nuque et me plaque contre lui alors que nos langues se mélangent dans une danse effrénée. 

Je chuchote contre ses lèvres :  Tu ferais mieux de partir tant que je me maitrise encore.
Et je sens son corps entier être secoué d'un rire en m'entendant répéter ses paroles. Mais nous savons tous les deux qu'aucun de nous ne peut plus arrêter ce qu'il est en train de se passer.

Sa bouche quitte mes lèvres et suis l'arrondi de ma mâchoire du bout des lèvres, y déposant de légers baiser. Je frissonne de la tête au pied et sens mon sang s'échauffer. La température de la pièce grimpe de plusieurs degrés et il commence à me picorer le cou. J'ai la tête qui tourne, mon cerveau aux abandonnés absents alors que je sens ses lèvres chaudes se balader le long de ma clavicule. Je me cambre, me pressant contre lui et lui laissant libre accès à ma gorge sans même m'en rendre compte. Il n'y a pas situation plus dangereuse que d'exposer mon cou aux crocs d'un loup-garou. Mais je ne suis plus en état de réfléchir alors que mes jambes tremblent sur mes talons hauts et je m'accroche désespérément à sa chemise. 

Antagoniste [YUNHO]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant