Chapitre 54:

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Séoul ... Intéressant ... c'est donc là que tu te caches.

Je ne peux retenir un sourire.
Je devrai peut-être envoyer un cadeau à ma chère et tendre. Lui rappeler que quoi qu'elle fasse et aussi loin qu'elle puisse me fuir, je ne suis jamais bien loin. Mais pas n'importe quel cadeau. Je dois bien le choisir. Un cadeau qui lui rappelle qui elle est et d'où elle vient. Il est temps qu'elle arrête de se voiler la face et revienne auprès de moi, son seul maître.

Je me mets à rire alors que j'imagine son sublime visage ouvrir mon paquet. Je suis sûre qu'elle sera soulagée de voir que son mari parfait pense à elle. Mais aussi terrifiée. Je me lèche les lèvres en imaginant cet instant. Que donnerai-je pour pouvoir assister à ce grand moment.
Mais ce n'est pas encore l'heure.
Pas maintenant.

Je veux que ce soit elle qui revienne vers moi, en rampant, me suppliant. Quelle extase !

Je scrute une photo de ma femme et de ce qui semblerait être un ado en couche culotte. Un lycanthrope visiblement. Je hais les lycan. Et je déteste ce sourire qui orne son visage.
Je fixe la photo de mon œil perçant. Impossible qu'elle m'ait remplacée par ce clébard, elle a clairement meilleur goût en matière d'homme. En même temps, normal, avec un mari tel que moi, elle ne pourra jamais être satisfaite par un être inférieur, et encore moins un animal remuant la queue et courant après un bâton.

Je feuillette les infos que l'on m'a transmis sur ce fameux ... hein ? C'est quoi ce nom ? Wooyoung ? Pfff ridicule.

Je laisse échapper un ricanement sinistre. Je l'avais pourtant prévenue, de ne jamais fricoter avec qui que ce soit, sous peine de représailles. C'est dommage, elle aurait dû m'écouter. Non pas que ça m'embête de torturer et tuer un être aussi insignifiant qu'un loup-garou, mais je déteste avoir du sang d'un être aussi dégoutant sur les mains.
Je soupire. Elle cherche vraiment à tester mon amour il semblerait. Une chance pour elle d'avoir un mari aussi dévoué et prêt à tout pour lui prouver qu'elle m'appartient.
Elle ne sera pas déçue.

Je finis d'emballer mon précieux cadeau à destination de ma magnifique épouse. Ne t'en fais pas mon amour, bientôt nous nous retrouverons et tu n'auras plus à te languir de mon absence.

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Antagoniste [YUNHO]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant