Chapitre 8 - Henry

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Pov Perséphone

Après cette après-midi pleine de rebondissements, nous avons tous mangé ensemble, et sommes restés tranquillement à l'appartement. Vers vingt-trois heures, Daniel étant le dernier, comme d'habitude, et Heidi, se décide à nous laisser. Max me prend dans ses bras dès que nos amis ont franchis la porte.

« Je vais nourrir les chats, et je reviens, je vais me changer. »

Il embrasse le bout de mon nez et se dirige vers la cuisine. Une dizaine de minutes plus tard, il remonte me rejoindre.

« Je veux m'occuper de la litière, où se trouve-t-elle ? »

« Dans la dernière chambre d'amis, tu trouveras tout le nécessaire, y compris la litière, ainsi que dans la pièce à côté des toilettes. »

« D'accord, j'arrive. »

Je suis touchée qu'il prenne soin de mes animaux de cette manière. Mes chats sont très importants pour moi, j'ai même une nounou spécialement pour eux lorsque je ne suis pas là.

Max finit par revenir à l'étage. Je suis assise sur le bord du lit, en train de faire défiler du contenu sur TikTok.

« As-tu déjà pris ta douche ? »

« Non, pas encore. Veux-tu y aller en premier ? »

« Ne dis pas de bêtises, viens avec moi. »

Il me prend la main, et nous entrons dans la salle de bains. La douche fut relativement rapide. Max attrape un caleçon dans un sac.

« Daniel t'a apporté des vêtements ? »

« Oui, il m'a dit que cela l'arrangeait, comme ça, il peut profiter de sa petite amie en toute tranquillité. Et il pourra salir mes draps sans que je ne sois au courant ! »

« Sacré Daniel ! Tu peux rester un peu, si tu veux. »

« Je peux rester ? Pour combien de temps ? »

« Je pars pour le travail en Angleterre le 16 janvier, aujourd'hui, c'est le 2, enfin le 3, vu l'heure. »

« Alors, potentiellement, pour que nous puissions vraiment apprendre à nous connaître en profondeur, je peux rester un peu ? »

« Juste un peu alors. »

Il pose ses lèvres sur les miennes, et je le conduis jusqu'au lit.

Le lendemain, mon réveil sonne beaucoup trop tôt. Même si je suis en « vacances », j'ai un planning à suivre. Max râle, mais je lui dis que je vais aller courir. Il m'embrasse et se lève aussi. Nous nous changeons, et il me suit jusqu'à la cuisine, où je nourris les chats et prépare deux cafés. Nous prenons cinq minutes pour nous détendre avant de partir.

« J'ai une idée, ma belle. »

« Je t'écoute, Max. »

« Aujourd'hui, on suit ta routine, et demain, on fait la mienne. Ça te va ? »

« Je suis plutôt d'accord. Donc, pour commencer, termine ton café, nous avons dix kilomètres à parcourir. »

« Dix ? »

« Oui, je reste en forme, moi ! »

Il m'embrasse, et nous partons courir. J'ai une bonne foulée, et Max s'adapte à mon rythme. Je prends mon parcours habituel et descends vers la plage. Après dix longs kilomètres, j'atteins enfin le Casa del Café. Je salue le propriétaire et m'installe à ma table habituelle, Max s'asseyant en face de moi.

« Après avoir couru dix kilomètres, tu viens tout reprendre ? »

« Sachez, monsieur, que je cours parce que j'aime ça, j'adore le sport. Et je viens ici tous les matins depuis le premier jour où je me suis installée à Monaco. Il est huit heures, c'est parfait pour un petit déjeuner. »

Pilote 98 - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant