Deux sœurs, un amour

4- Tu n'iras nulle part

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2 mois plus tard ...

Cela fait maintenant 2 mois qu' Érika et Cameron sont en couple. Érika était plus qu'heureuse d'être avec quelqu'un qui « l'aimait vraiment » et qu'elle aimait en retour...

Kenaya, quant à elle, avait eu une grosse dispute avec Brian suite au mauvais traitement de celui-ci à son égard et durent se séparer.

Victor, le père des jumelles, avait pu avoir un boulot en tant que chauffeur personnel d'un grand homme d'affaires, Mr Emiliano Peralta qui n'eut qu'un seul fils, le seul héritier, Alexandro Peralta avec sa femme, Marlène Peralta.

Mr Peralta proposa à Victor de vivre chez lui, avec ses deux filles durant toute la période de son service, étant donné que celui-ci avait perdu sa maison suite à ses innombrables dettes.

Et c'était ce jour-là le déménagement...

— Érika, par message au téléphone : Coucou Cameron.
J'espère que tu vas bien.

— Cameron : Coucou Érika. Oui, ça va et toi?

— Érika : Ça va aussi . Tu fais quoi?

—Cameron : Rien de special et toi ?
Fais-toi belle, même si tu l'es déjà..., je passe dans 1h te prendre pour qu'on aille faire un tour.

— Érika : Tu as sans doute oublié que nous déménagions aujourd'hui.
Je ne pourrai donc pas être à toi dans 1h avec tout le travail que j'ai...
Mais on peut se voir le soir, le temps que nous aménagions dans la nouvelle maison et tout.

— Cameron : Pas la peine. Passe une bonne journée.

Alors là, Érika n'avait pas du tout apprécié la réaction de Cameron.

Plusieurs questions lui trottèrent dans la tête : Pourquoi n'a-t-il pas voulu qu'on se voie le soir? Pourquoi il a répondu aussi froidement?
Ai-je donné l'impression de ne pas vouloir le voir ? Ou bien serait-il juste de mauvaise humeur ?

Elle se posa tout plein de questions sans réponses. Elle décida alors de quand même lui faire une petite visite le soir, chez lui.

En route vers la demeure PERALTA ...

—Victor : Mes filles, avec toutes les dettes que j'ai accumulées, j'ai dû vendre notre maison. Heureusement que Mr Peralta a bien voulu nous héberger chez lui.

— Kenaya : Mieux vaut être là-bas qu'au taudis dans lequel nous étions.

— Érika : Comment tu peux dire une telle chose Kenaya?
Aussi petite et ordinaire qu'elle était, cette maison était la nôtre.

— Kenaya : Elle ne l'est plus.

— Victor : C'est bon Kenaya, dit-il avec un ton calme qu'il se voulait calme.

Le reste du trajet se poursuivit dans le silence.

Victor travailla dur pour admettre ses deux filles dans l'un des meilleurs lycées du coin et pour qu'elles vivent dans le strict minimum.
Mais cela ne suffisait pas à Kenaya, car elle a toujours beaucoup aimé le luxe.

Arrivés chez les PERALTA ...

— Victor: Bon les filles! Nous sommes arrivés et...

— Kenaya, en interrompant son père : Oh my God ! C'est un véritable palace. Ma parole!

— Érika, en décrochant enfin son regard de son téléphone : Waouh ! C'est vachement beau ici !

— Victor : "Les filles ?", dit-il comme pour attirer leur attention.