Deux sœurs, un amour

19- Hallucination

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— Kenaya : Non, mais je rêve!!!
Érika et Alexandro ensemble? Ce n'est pas possible! Ils n'ont rien à voir putain !
Je ne veux pas voir ça!

Kenaya partit presqu'en courant voir sa nouvelle amie Nathalia.
Elle était fille unique et vivait à des kilomètres de ses parents pour des raisons d'étude.

Dans la chambre de cette dernière, Kenaya lui raconta sa soirée catastrophique.

— Nathalia : En ce qui concerne ta mère, on ne peut rien y faire. Mais pour ta sœur, elle t'a déjà volé l'amour de ta mère et tu comptes la laisser voler celui de l'homme que tu aimes devant tes yeux ? Non, ma chérie.
Tu devrais te battre pour l'avoir ! Au lieu de pleurnicher.

— Kenaya, en essuyant ses larmes : Oui, tu as raison. Leur histoire ne durera pas longtemps. Crois-moi.

De l'autre côté de la ville...

Cédric alla voir Cameron pour lui dire qu'il ne voulait plus être son espion chez les Peralta parce que cela ne lui convenait plus.
Il lui dit qu'il refusait de mentir à la femme qu'il aime.

Mais Cameron n'était pas du même avis. Il le menaça de ne rien lui donner comme récompense, une fois qu'il aurait récupéré son héritage.

— Cédric : Ton argent, tu peux te le garder.
Je suis presque sûr que tu prépares un sale coup. Je me demande bien comment j'ai pu accepter de t'aider.

— Cameron : Tu le regretteras Cédric. Dans tous les cas, tu me sers déjà plus à rien à ce stade.

— Cédric : Je ne te reconnais plus Cam. Tu n'es plus le même.

— Cameron : Je ne me reposerai qu'après avoir détruit cette famille. Et ça sera avec ou sans ton aide.

1 semaine plus tard...

Victor et Jade étaient désormais ensemble. Ce qui ravit les deux filles de celui-ci.
Alice et Cédric décidèrent de se donner une chance pour apprendre à se connaître davantage.
En ce qui concerne nos deux tourtereaux, Érika et Alexandro, ils étaient de plus en plus amoureux et heureux de leur relation.

Et ce jour-là, c'était le jour du rendez-vous d'Alexandro chez la psychologue Charlotte.
Il était beaucoup plus enthousiasmé que les autres jours. Ce qui n'échappa pas à Charlotte.

— Charlotte : Vous êtes très joyeux aujourd'hui.

— Alexandro : Oui très! Je ne vous l'ai pas dit, mais je suis en couple maintenant.
Et j'en suis très heureux.

— Charlotte : C'est une très bonne nouvelle que vous soyez arrivé à passer à autre chose.

— Alexandro : Oui, mon ex Samantha, c'est du passé maintenant. Cela fait une année déjà. C'était une pure croqueuse de diamant.
Vous vous imaginez, elle accepta d'être ma copine alors qu'elle était déjà en couple juste pour me soutirer de l'argent !
Heureusement pour moi, j'ai pu m'en rendre compte bien avant.

— Charlotte : Oui, exactement. Sinon parlez-moi de votre nouvelle petite amie. Comment s'appelle-t-elle déjà?

— Alexandro : Érika. Elle n'est pas seulement ma petite amie, elle est mon remède, mon tout, mon univers maintenant. Je n'arrête pas de penser à elle.

Elle a le don de faire disparaître toute la colère que je ressens au plus profond de moi rien que par son sourire radieux.
Et que dire de ses yeux ? On peut s'y perdre des heures. Ils sont si grands et beaux ! Le marron de ses yeux est tout simplement magnifique.

Au-delà de sa beauté physique, c'est une jeune femme exceptionnelle, talentueuse, au cœur immense! Elle est si innocente.
Elle ne voit pas le mal autour d'elle.
Je l'aime tellement si vous saviez!

— Charlotte : Je suis ravie de vous voir ainsi. Vous êtes un tout autre homme. Rien à voir avec celui qui est venu me voir il y a quelques mois.
Mais comment ça se passe avec votre mère maintenant?

Alexandro lui expliqua qu'il n'arrivait pas à voir sa mère différemment, qu'il n'arrivait pas à refouler la rage qu'il ressentait à chaque fois qu'il la voyait.

Pourtant il sait que ça restera sa mère et que ça devrait changer, et il voulait que ça change.
Charlotte lui dit que ça prendrait du temps et qu'il ne devrait pas seulement la voir comme sa mère, mais comme son prochain.

— Charlotte : J'ai conscience que tout oublier serait impossible, mais vous devriez lui pardonner pour tout le mal qu'elle vous a fait subir pour vous libérer de tout ce fardeau qui vous empêche d'être pleinement heureux.
Elle est humaine, elle peut faire des erreurs.
Et n'oubliez pas que votre mère découvre la vie exactement comme vous...

Dans la demeure Peralta...

Marlène Peralta reçut ce jour-là Abigaïl Valado, la mère de Miguel.
Cette dernière était inquiète, car son fils n'avait donné aucun signe de vie depuis 2 semaines maintenant.

— Marlène : Je comprends parfaitement ce que tu ressens très chère. Mais il réapparaîtra certainement.
Les jeunes de nos jours ne pensent pas du tout à donner des nouvelles à leurs parents...

— Abigaïl : Oui, mais mon fils n'a jamais fait aussi longtemps sans m'appeler, tu vois ? Et il est injoignable.

— Marlène : Tu devrais informer la police dans ce cas.

— Abigaïl : Je l'ai déjà fait, mais je n'ai toujours aucune nouvelle. J'ai peur qu'il soit arrivé quelque chose à mon pauvre Miguel.

À l'écoute de ce prénom, Kenaya laissa tomber le verre qu'elle avait en main et se mit à trembler.

— Abigaïl : Ça va ma fille ? Mais tu trembles.

— Marlène : Faites attention! Vous avez fait peur à mon invitée. Ramassez tout ça, puis disposez.

Kenaya le fit rapidement et partit ensuite presque en courant dans la chambre.

— Kenaya, la main sur la tête : Non, c'est pas vrai! Et si la police remontait jusqu'à moi ? Je ne veux pas finir ma vie en prison p*tain!

Hallucination de Kenaya
Soudain, elle vit Miguel ayant du sang sur ses vêtements de l'autre côté de la pièce.

— Illusion de Miguel : Je t'avais dit que tu ne t'en tirais pas comme ça. Tu n'as plus beaucoup de temps Mdr.

— Kenaya : Non ! Tu es déjà mort toi ! Tu ne peux pas être réel!

— Illusion de Miguel, en s'approchant d'elle : Tu en es sûre ?

— Kenaya : "Non! Ne t'approche pas ! Reste loin de moi !", dit-elle en courant beaucoup trop vite vers l'extérieur. Et sans s'en rendre compte, elle glissa puis tomba sur la tête.

Mais avant de s'évanouir...

— Illusion de Miguel, en face d'elle : Tu deviens folle, on dirait lol. Ce n'est que le début...

Puis trou noir...