Deux sœurs, un amour

24- Séparation

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Monologue de Kenaya
< Ce n'est pas croyable! Miguel même mort continue à me tourmenter!
Mais attends une minute. J'ai quelques jours de retard et ces nausées...
Serais-je enceinte ?
Non! J'espère que non! Sinon j'aurais tué le père de mon propre enfant! >

Elle continua à parler toute seule puis elle hallucina encore. Cette fois-ci, elle n'entendit que la voix de Miguel.

— Illusion de Miguel : Tu as ma progéniture en ton sein... Tu m'as tué certes, mais je serai avec toi à jamais dorénavant!

— Kenaya, en criant : Tais-toi! Tais-toi! Tu es juste dans ma tête! Et cet enfant n'existe pas et n'existera jamais.

Elle courut ensuite vers une pharmacie la plus proche pour s'acheter un test de grossesse.
Dès son retour, elle fit le test et il était positif.
Kenaya était complètement abasourdie.

Au poste de police...

Alexandro et Victor se rendirent au poste de police.
Alexandro donna à l'avocat la liste des noms de tous les invités, ainsi que leurs adresses.
Et l'avocat put avoir une libération sous caution qu' Alexandro paya de suite.
Après quelque temps, Érika fut libérée.

— Alexandro, en se dirigeant vers elle : "Mon amour !", dit-il en la prenant dans ses bras.

— Érika, en pleurs : Je ne pouvais plus rester une minute de plus dans cet endroit.
Merci de m'avoir fait confiance Alexandro. Merci !

— Alexandro : Toujours mon cœur.

Érika prit également son père dans ses bras.
Et avant de partir l'officier lui dit qu'elle ne devait pas quitter la ville durant toute l'enquête.

Arrivée à la maison, Érika partit directement prendre une douche.
Dans la chambre, elle trouva Kenaya perdue dans ses pensées.
Mais elle préféra ne pas lui parler.
Et quand Kenaya se rendit compte de sa présence...

— Kenaya : Toi, ici ? Mais tu devrais être derrière les barreaux!

— Érika : Désolée de te décevoir, mais comme tu peux le voir j'ai été libérée. Tu n'es pas contente?

— Kenaya : C'est encore mieux que tu sois en liberté pour que tu vois de tes propres yeux comment Alexandro tombera dans mes bras.

— Érika : Réveille-toi Kenaya. C'est moi qu'il aime. Et toutes tes manigances ne pourront pas nous séparer.

— Kenaya : N'en sois pas si sûre!

Peu de temps après Kenaya partit rejoindre Alexandro dans le salon.

— Kenaya : Bonjour Mr Alexandro. Je suis venue vous dire toute la vérité sur Érika.

— Alexandro, en la voyant : C'est pas vrai ! Mais vous n'avez pas mieux à faire ?

— Kenaya : Érika et Cameron ne se sont jamais séparés. Vous ne vous êtes même pas demandé comment Cameron a pu avoir quelque chose appartenant à votre père pour faire un test ADN?

— Alexandro : Grâce à Cédric. C'était son espion.

— Kenaya : Vous savez pertinemment que c'était le jardinier et qu'il n'avait pas accès à la maison. Il entrait juste quelques fois dans la cuisine.
Mais récupérer un truc appartenant à votre père aurait été quasiment impossible. Quelqu'un l'aurait aperçu...
Je vous assure que c'est Érika qui était dans le coup.
Si vous ne me croyez pas, venez voir par vous-même.

Pendant ce temps, Érika était dans la terrasse pour prendre l'air.

Monologue d' Érika
< Cet air frais m'a tellement manqué! >

Et soudain, elle entendit une voix derrière elle.

— Toi, tu m'as manqué énormément!

Elle se retourna et vit Cameron.

— Érika : Qu'est-ce que tu fais là toi?

— Cameron : Je vis ici désormais.

— Érika : D'accord, mais reste loin de moi.

Elle voulut partir, mais Cameron la retint par le bras.

— Cameron : Je te demande pardon Érika pour m'être comporté ainsi avec toi. Je ne veux pas te perdre.

— Érika : Ne penses-tu pas qu'il est un peu trop tard pour ça? Tu m'as déjà perdue gars.
Je suis maintenant avec un homme que j'aime et qui m'aime en retour.
Je suis désolée, mais je suis déjà passé à autre chose.

— Cameron : Non, tu mens. Je ne crois pas que tu aies déjà oublié mes baisers...

Puis, il la tira et l'embrassa en la retenant de toutes ses forces.
Et c'est à ce moment là qu'Alexandro arriva avec Kenaya.

— Alexandro : Érika ? Comment oses-tu l'embrasser ?

— Érika, en se libérant enfin de l'emprise de Cameron : Alexandro, ce n'est pas ce que tu crois. Il...il m'a forcée et...

— Kenaya : Ça suffit avec tes mensonges Érika! J'ai raconté toute la vérité à Alexandro.
Je ne pouvais plus garder le silence.
Je lui ai dit que c'est toi qui avais rapporté à Cameron un objet appartenant à Mr Peralta parce que vous êtes toujours ensemble.

— Érika : Mais c'est n'importe quoi! Écoute Alexandro, c'est une pure invention de Kenaya. Je n...

— Alexandro : Et ce que je viens de voir, c'est aussi une de ses inventions peut-être?

— Érika : Crois-moi mon cœur. Je ne ferai jamais une telle chose!

— Cameron : C'est bon Érika.
Je comprends que tu aies développé de l'affection pour Alexandro et que tu ne veuilles pas lui briser le cœur.
Mais ce n'est plus la peine. Nous avons déjà atteint notre objectif maintenant.
Tu n'as plus à faire semblant.

— Érika : Quoi ? Mais c'est une blague? Tu es sur le coup aussi Cameron ? J'y crois pas !

— Alexandro : Finalement Kenaya avait raison sur toute la ligne. Je pensais que tu étais différente. Tu n'as jamais été celle que je pensais irréprochable !
Puisque tout ceci n'a été qu'une mascarade pour toi, ce n'est même pas la peine de rompre en fait.

Et il s'en alla juste après, laissant Érika complètement sidérée par la situation.

— Kenaya, en lui tapotant l'épaule : Ah ! Érika! Tu ne m'as pas du tout laissé le choix.
Avec l'aide de ton cher ex, j'ai pu te prendre Alexandro. Qui l'aurait cru hein ? Mdr.

— Cameron : Mais sinon Érika, je suis là moi. Je disais vrai quand je t'ai affirmé que je ne voulais pas te perdre bébé.

— Érika : Vous n'êtes que des ordures!
Toi, Cameron, tu n'es plus personne pour moi. Donc venant de toi ça ne me fait rien.
Mais toi, Kenaya, tu es ma sœur voyons ! Comment tu as pu tomber si bas ?

— Kenaya : Ça fait longtemps que je ne te considère plus comme une sœur. Mais plutôt comme une ennemie, comme ma rivale.

Érika n'en crut pas ses oreilles. Son unique sœur lui dire une telle chose!
Tout ce qui venait de se passer était trop pour elle qu'elle en eut le vertige et se mit aussitôt sur une chaise libre pour digérer la situation.