Deux sœurs, un amour

28- Réconciliation

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— Alexandro : Mais c'est une folie !

— Alice : Justement ! N'êtes-vous pas prêt à faire une folie pour votre dulcinée ?

— Alexandro : Érika m'avait dit que vous avez des idées farfelues. Je le confirme !

—Alice : Oui bien sûr ! Plus de temps à perdre! Vous devriez y aller !

— Alexandro : Oui et j'ai l'endroit parfait pour ça...

Alice retourna chez elle.
Elle trouva Érika éveillée. Elle lui proposa une boisson que son amie ne put refuser.
Puis Alice enchaîna:
— Quelqu'un est venu te voir...

— Érika : Qui donc?

Alice ouvra la porte de sa chambre laissant apparaître Alexandro. Celui-ci décida d'entrer, mais Érika ne fut du même avis.

— "Ne fais pas un pas de plus. Et retourne d'où tu viens!", s'écria Érika.

— Alexandro : Nous devons parler tous les deux. Tout m'est amer en ton absence, mon amour, dit-il.

— Érika : "Tu veux me rendre folle, c'est ça ? Pars d'ici !", intima-t-elle en se levant.

Puis elle eut soudainement un vertige.

Elle agrippa le bras d'Alice pour ne pas tomber.

— Alice, en faisant semblant : Qu'est-ce tu as Érika ?

— Érika : Alice, ma tête! Tout tourne autour de moi.

Puis trou noir...

Érika se réveilla quelques heures après dans un endroit qui lui paraissait inconnu.
Elle était sur un lit dans une chambre.
Dès son réveil elle vérifia si elle avait bien ses vêtements sur elle. Elle était habillée.
Peu rassurée, elle essaya de se souvenir de comment elle s'était retrouvée là, mais rien.
Elle eut peur et décida de sortir de là.
Le calme y régnait. On aurait dit que personne y vivait.
Arrivée dans une pièce peu éclairée...

— Érika, en s'écriant : Il y a quelqu'un ?

Elle entendit instantanément une voix de l'autre côté de la pièce.

— La belle au bois dormant s'est enfin réveillée ! Mdr.

Puis la personne s'avança vers elle.

— Érika : Alexandro !

— Alexandro : Oui, c'est bien moi.

— Érika : J'y crois pas ! Tu m'as enlevée !

— Alexandro : Tu ne m'as pas laissé le choix. Tu ne voulais rien entendre.
Nous devrions parler et tout remettre en ordre.

— Érika : Mon Dieu, je vais devenir folle !
Tout est déjà détruit. Que veux-tu encore?
À cette heure-ci tu devrais t'occuper de la femme qui porte ton gosse et non me...

— Alexandro, en lui coupant la parole : Tais-toi et écoute-moi sans m'interrompre stp.
Kenaya n'est pas enceinte de moi et j'en ai la preuve. J'ai avec moi l'enveloppe contenant le résultat du test de paternité. J'aurai bien pu l'ouvrir bien avant, mais j'ai voulu que nous découvrions la vérité ensemble.

Il l'ouvrit. Et après l'avoir lu, il dit:
— Cet enfant n'est pas de moi Érika.

— Érika : Oui, mais tu as quand même passer une nuit avec elle, ma propre sœur. Et ça, je ne pourrai jamais me l'enlever de la tête Alexandro.