11- Dans quoi je me suis fourrée ?

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Léa, Isabella et Kenaya mirent des heures à faire du shopping.
Une fois fini, elles décidèrent d'aller manger un bout.

— Léa : D'où te vient tout cet argent Kenaya ?

— Kenaya : Ne peux-tu juste pas manger la nourriture que j'ai achetée avec cet argent dont tu veux à tout prix connaître la source ?

— Isabella : Léa t'a posé une simple question. Pourquoi l'attaques-tu ?

— Kenaya : Tu t'y mets toi aussi ?

— Léa : T'inquiète pas Isabella. Je sais me défendre.
Si tu te mets dans cet état, la source de cet argent doit être mauvaise, n'est-ce pas?

— Kenaya : Qu'est-ce que ça peut bien vous faire de connaître d'où ça vient ? Pourtant vous ne vous êtes pas gênées quand on a fait du shopping avec mon argent!

— Isabella : Ces fringues que nous avons achetées avec ton prétendu argent, c'est pour rembourser toutes ces dettes que tu as accumulées ces derniers mois espèce d'ingrate.

— Léa : Je crois que c'en est trop pour moi. Isabella, je sais pas pour toi, mais moi, je me casse.

— Isabella : Je te suis.

— Kenaya, s'écriant : Ouais, c'est ça ! Allez-vous-en! Quand je deviendrai riche vous reviendrez pour vous excuser ! Des hypocrites !

Dans le manoir ...

— Érika : "Putain ! Mais qu'est-ce qui m'arrive ?", chuchota-elle.

Alexandro continua ses séances d' échauffement pour finalement se mettre au travail.
Et quand, les exercices devinrent plus durs, il retira son débardeur.
Érika ne supportant pas la situation, décida de s'en aller. Mais...

— Alexandro : Mademoiselle Lombardi, où allez-vous ? J'ai besoin de ma serviette.

Érika resta figée.

Subconscient d'Érika
< Non, c'est pas vrai ! Il a des mains pourtant ! >

— Érika : Oui, Mr. Ç'arrive.

La distance qui la séparait de lui paraissait interminable.
Son regard déstabilisant la faisait complètement perdre pied.

Arrivée enfin à sa hauteur, elle lui tendit la serviette. Mais au moment où il voulut la récupérer, il tira fortement dessus.
Érika ne s'attendant pas à ça, glissa. Et Alexandro voulant la rattraper, ils tombèrent tous les deux au sol.

Érika en ouvrant les yeux, après la chute, s'aperçût que le visage d'Alexandro était à quelques centimètres du sien. Puis, se sentit rougir.

Subconscient d'Alexandro
< Elle a l'air si innocente, si fragile.
En plus elle ne se maquille presque pas. Tout le contraire de sa jumelle.
Mais elle reste extrêmement belle avec ses magnifiques yeux. Et ce parfum envoûtant...
Qu'est-ce qui te prend Alexandro ? Ce n'est qu'une gamine voyons ! >

— Alexandro, en se relevant : J'ai tiré juste un peu et vous voilà déjà au sol.
Faites-vous du sport?

— Érika : J'en faisais auparavant, mais j'ai dû arrêter.

— Alexandro : Pourquoi ?

— Érika : La salle était plutôt loin de notre maison et j'avais finalement eu la flemme d'y aller. J'avais donc décider d'arrêter.

— Alexandro : En plus d'être une fouineuse, vous êtes une flemmarde ?

Érika comprit où il voulait en venir.

— Érika : Je m'excuse encore pour ma curiosité et mon imprudence Mr.
Et je tenais aussi à vous dire que je ne suis pas une voleuse et que vous ne pouvez pas accuser quelqu'un sans preuve ou sans l' avoir attrapé la main dans le sac.

Érika s'attendait à se faire sermonner comme la dernière fois. Mais ce ne fut pas le cas.

— Alexandro, toujours dans son sérieux : Je sais. Et je n'aurais pas dû vous parler de la sorte, j'en ai conscience.
Je vous prie de tout oublier.

— Érika : D'accord.

Silence

Alexandro brisa le silence en lui proposant:
— Vous pouvez venir vous exercer ici, si ça vous tente. Et je pourrai même vous guider sur les exercices appropriés.

— Érika : Sérieusement ? Owh ! Merci Mr, dit-elle en affichant un sourire aussi ravageur qu'innocent.

Ce qui fit chaud au cœur à Alexandro.

Le soir venu...

Kenaya rentra à la résidence Peralta.
À peine elle prit le temps de se changer, qu'elle reçut un message sur son portable.

— Numéro inconnu : Salut beauté. C'est le charmant homme à qui tu as passé ton number ce matin.

Kenaya ne répondit pas.

— Numéro inconnu : Alors comme ça, tu m'as passé ton Nr pour ne pas me répondre ?

— Kenaya : Qu'est-ce que tu veux Miguel ?

— Miguel : Toi. C'est toi que je veux.

— Kenaya : Trouve-toi une autre meuf pour tes besoins. Parce que moi, tu ne me reverras plus.

— Miguel : Tu as plutôt du caractère pour une voleuse.

— Kenaya : Tu n'as aucune preuve idiot.

— Miguel : C'est ce que tu crois. Il y a des caméras chez moi. J'ai donc une vidéo de cette nuit-là.
Et on voit très bien quand tu prends tout ce qu'il y avait dans mon portefeuille ma beauté.

— Kenaya : C'est puni par la loi de filmer quelqu'un sans son consentement à ce que je sache!

— Miguel : De nous deux la personne qui sera reconnue comme un criminel et dont la réputation sera complètement gâchée, eh bien, c'est toi ma belle.
Alors, soit tu acceptes de me revoir, soit tu connais la suite.

Subconscient de Kenaya
< Merde ! Dans quoi je me suis fourrée cette fois-ci ? >

Deux sœurs, un amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant