14- Contemplation

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Le lendemain...

Jade était désormais sur pied. Érika n'avait donc plus à faire ses tâches.

— Jade : Je te remercie de t'être occupée de moi et de mes différentes tâches.

— Érika : Je vous en prie Mme Jade. Ce n'est rien.

— Jade : En passant, comment ça s'est passé avec le jeune Alex ? Il ne t'a pas trop fatiguée ?

— Érika, en repensant à la dernière séance : Euh fin non non, dit-elle en bafouillant.

— Jade : Je vois, dit-elle en souriant.

— Érika : Pourquoi souriez-vous ?

— Jade : J'ai la forte impression qu'il y a quelque chose que tu me caches...

— Érika : Bien sûr que non. Et au fait, je dois aller peindre. À tout à l'heure, dit-elle en s'en allant.

Subconscient de Jade
Elle a fui la discussion. Mais j'ai bien remarqué qu'il y a quelque chose qui a changé entre ces deux-là.

Érika partit au jardin peindre. Elle y apporta tout son matériel.

Alexandro, du haut de sa tour, ne pouvait s'empêcher de contempler la jeune femme et ce qu'elle faisait.
Elle était d'une telle beauté qu'Alexandro décida de l'y rejoindre pour la regarder de plus prêt.

— Alexandro : Bonjour mademoiselle Lombardi.

Érika sursauta, étant donné qu'elle était très concentrée sur son œuvre d'art.

— Érika : Bonjour Mr. Vous m'avez fait peur.

— Alexandro: Ce n'était pas mon intention. C'est beau ce que vous faites.

— Érika: Merci, dit-elle simplement.

Alexandro voulant continuer la conversation...

— Alexandro: Depuis quand peignez-vous ?

— Érika: Depuis toujours en fait. C'est une vraie passion pour moi.

— Alexandro: Vous devriez vraiment vous y mettre et faire une exposition dans l'avenir.

— Érika: Oui. Je compte bien intégrer une école d'art avant. Mon rêve est de devenir une peintre très célèbre.

— Alexandro: Votre rêve ne risque pas d'être difficile à réaliser avec un tel talent.

Érika lui sourit chaleureusement. Ce qui accéléra le rythme cardiaque d'Alexandro.

Puis il se mit juste à la regarder.
Elle avait un chignon fait à la va vite qui lui allait à merveille et qui laissait tomber des cheveux rebelles pour encore plus parfaire son magnifique visage.
La douceur de ses gestes la rendait irrésistiblement gracieuse.
Elle était d'une telle beauté naturelle qu'Alexandro peinait à y croire.

— Érika: Vous savez, j'ai des yeux de chaque côté de ma tête.

Cette phrase vint comme pour le sortir de sa contemplation.

— Alexandro: Je vous demande pardon ?

— Érika: Je rigole. Depuis tout à l'heure vous me regardiez... et je tenais à vous rappeler que je pouvais vous voir malgré que je peins.

Deux sœurs, un amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant