Partie 1 : Le mec de ma sœur // partie 2: Mon père est un vampire.

7 Maria

Esme:

Mimi est venue passer la soirée à la maison.
Elle porte sur elle l'odeur d'un vampire que nous connaissons si bien. Maria.
Comment est ce possible ?
- Mimi, ma puce. Ou as tu été ce matin ?
- oh, en ville .j'ai même rencontré une amie de jasper. Vous l'a connaissez sans doute. Elle s'appelle Maria.
- oui oui  en effet.
- Comment la tu rencontrée ?
- par hasard, lors de mes courses. On a bu un chocolat chaud.
- Dois tu la revoir ?
- je sais pas ( je mens , j'ai rendez-vous après mon boulot avec elle. Mais je veux garder la surprise de mon super cadeau).
Nous nous amusons à nous coiffer et à regarder des films de Noël. Pendant ce temps Carlisle fonce retrouver les garçons afin de les informer de la catastrophe qui se préparait.

Jasper :

Je fulmine, j'ai envie de le laisser ressortir, le major .
Mais ma douce Mimi en serait traumatisée encore une fois.
Je vais la protéger de cette mégère de Maria.
Elle rit avec Bella en dévorant des cookies de noël.
J'aime son rire .je m'avance et caresse ses cheveux. Je suis entrée sans  un bruit la faisant tressaillir délicieusement.
Elle plonge son regard dans le miens avec cette douceur qui la caractérise.
Juju dors depuis plus d'une heure. Pas grave, elle va rester ici. Rose se fait une joie de s'occuper de son petit déjeuner demain matin.
- rentrons ma douce .
- avec plaisir
Mon projet est de la distraire et de passer une grande partie de la journée au lit. Ainsi je garderais un œil sur elle.

Mimi:

Ohhhhhh, j'adore rester coller au doux torse de mon homme. Je resterais dans ce lit toute la journée.
Mais il est déjà 13h , je dois aller bosser .j'ai mon service qui va commencer de 14h a 21h au Carver café. Jasper tente de me retenir.
- tu as plus besoin de ce job. Je suis là .
- non non, je sais que tu veux m'aider. Mais je me refuse à vivre à tes crochets.
Je suis indépendante et forte, ne l'oublie pas. ( bisous sur son front).
Il soupire longuement avant de me laisser partir.
En plus , je dois retrouver Maria à la fin de ma journée . Elle a des photos !!!!! Hihihi , je suis super contente.
J'ai trop envie de voir sa bouille d'enfant. Un joli petit blondinet.
La ville et le Carver café ont revêtu leur beau habités de noël. Je passe  l'après-midi et la soirée à virevolter entre les table sur « jingle bells » en servant du lait de poule.
J'aperçois Maria et demande à Betty si je peux clôturer mon service . Il est 21h et la nuit est noir et glacial. 
Je lui sers une boisson chaude pour la réconforter.

Maria:

Elle est là avec son bonnet de Noël. Mon piège va enfin prendre forme.
J'ai tellement envie de voir la tête de jasper quand il lira la terreur dans les yeux de ce petit lutin de merde.
Elle me sourit et me salue de loin avant de m'apporter une part de cake aux épices et un lait de poule.
L'odeur me retourne le coeur. Par contre son odeur de vanille et pain d'épice m'ouvre l'appétit.
Je lui souris et lui donne le livre qui parle de jasper, le fameux livre trouvé par sa sœur.
Il va sans doute réveiller des souvenirs. J'ajoute des récits, des coupures de presses très anciennes sur des meurtres violents de l'époque.
- pas ici. Regarde ça à ton aise ce soir.
Je sens son odeur, il est proche. Il m'épie,
je le sais.
Le café est bondé. Il ne pourra rien faire.
Par contre, lui sait, que je pourrais lui briser la nuque en deux secondes. Sans que personne ne remarque rien.

Jasper :

Garce, salope, pûtes..... Maria, encore elle.
Je boue de colère. Je ne vais pas pouvoir la laisser à côté d'elle sans réagir.
Je choisis l'action. Carlisle vient se placer au fond du café pour m'aider à garder le contrôle.
Chaque pores de ma peau réagit. Ils se remplissent de colères, même de rages . Une rage dangereuse si elle est incontrôlée. Je le sais si bien. Il guette, près à surgir. Près à anéantir tous mes efforts.
La clochette de la porte attire l'attention de Betty la patronne. Je sais qu'elle m'adore. Elle se précipite pour me saluer. Je l'embrasse tendrement plongeant mon regard dans celui de Maria.
Elle ne pensait pas que j'oserais entrer et me confronter à elle. Je vois la peur s'infiltrer en elle.
Elle sait que si le major revient maintenant, elle mourra ainsi que tout les humains de ce café malheureusement.
Mimi se retourne embaumant l'air de sa douce odeur de vanille. Son sourire est radieux, comme toujours quand elle me voit. Elle me tire par le bras. Son contact qui d'habitude m'apaise me rend plus fébrile aujourd'hui.
Je ne peux tolérer que Maria pose ses mains sur elle et la salisse.
- ohhh jazzzz, tu reconnais ton amie Maria?
- ohhhh oui ma chérie. Une amie de très longue date.
Je m'installe et plante mon regard dans le sien. Elle sourit narquoise et tend le bras pour enlacer Mimi qui s'est installé juste à côté d'elle, me murmurant très bas: si fragile....
Sans réfléchir, je saisis le bras de Mimi et la tire afin de l'obliger à s'asseoir à côté de moi.
- heee aïe mais jazzz enfin....
J'ai besoin qu'elle reste à côté de moi. Je la serre par la taille et lui lance un regard glacial.
Il y a urgence, je m'excuserais plus tard, je sais que je la bouleverse.
- on rentre décrétais je en la tirant sans ménagement vers l'extérieur de l'établissement.
- mais enfin jazzzz....
Elle trottine à côté de moi avant de dégager son poignet et de me crier de stopper. Elle m'amuse quand elle est comme ça . Mais j'ai pas le temps pour des chamailleries. Maria a peut-être des hommes a elle. C'est dangereux !!!
- Jasper Hale!!!! Vous avez été impolis, un vrai mufle!!!! Enfin!!!! Je .....
- monte dans la voiture !!!
- non, hors de question !!!! Tu ne m'ordonnes rien.
- écoute, je suis désolé mais tu vas monter dans la voiture, tu comprendras plus tard.
- non
Je remarque alors deux vampires à la lisière de la forêt.
- tu montes maintenant ou je te fou dans le coffre.
Est ce clair ?
Je suis vraiment désolé de devoir utiliser l'intimidation. Je sais que je lui fais peur. Son cœur s'accélère et sa respiration devient courte. Elle obéis, les larmes aux yeux.

Mimi:

Je ne comprends pas.
A-t-il bu? Jasper n'a jamais été comme ça !!!! Jamais.
Me tirer comme un vulgaire paquet, connard!!!!
Je suis furax et je ne vais pas me laisser faire.
Même si j'avoue, je capitule devant lui. Il me file un peu la frousse. Mais il va me le payer.
La voiture vient de s'arrêter devant chez moi. La baby-sitter est déjà partie et Rosalie et Émmet m'attendent m'expliquant que la fille a eu une urgence familiale.
Cette soirée est de plus en plus bizarre.
Je les remercie poliment avant de me retourner vers jasper qui s'est installé dans le canapé.
Il pense vraiment rester pour la nuit ???? C'est une blague !!!!!
- jasper, veux tu bien sortir. Je veux rester seule cette nuit.
Il se lève et veut me prendre dans les bras. Je me rétracte.
Il veut insister. Je le saisit par le bras et le pousse littéralement vers la sortie avant de lui claquer la porte au nez.
Je suis beaucoup trop en colère pour parler.
- Bon, ok, à demain alors.

Jasper :

J'entends Émmet glousser doucement dans mon dos.
Et oui, je viens de me faire mettre à la porte par ma copine.
Énervé, je le remets vite à sa place. Rosalie se chargeant de lui rappeler qu'il pourrait lui aussi rester dehors et être privé de câlin. 😉😝.
Je resterais néanmoins à veiller sur elle de l'extérieur.

Mimi:

Première dispute. Dur dur.
Je m'effondre comme une madeleine sur mon lit. Après avoir ouvert les vannes durant une bonne heure. Je m'endort épuisée.
Trois heures du matin , je m'éveille en proie à une Mega insomnie.
Malgré ma colère , je décide de regarder les photos d'enfances de jasper.
Je m'attends à des photos de classe, des photos de voyage scolaire. Vu que Maria était à l'école avec lui.
Mais il s'agit d'un livre. Étrange, il me dit vaguement quelque chose. Des coupures de presses.
Maria s'est peut-être trompé de fardes.
Je finis par me rendormir mais mon sommeil est peuplé de flaches. Des images violentes, je ressens la peur, l'angoisse. Jasper est présent dans chaque image. Je revois ma sœur en larmes, je revoie son cahier, ses inquiétudes..... j'ai une impression étrange.
On me cache quelque chose. Et j'aime pas ça . Pas du tout.
D'une humeur de chien, j'appelle Juju qui doit déjeuner avant son cours de danse du samedi.
Mais comme d'habitude, elle lambine.
- Juju .....dépêche toi.
Sans réponse, je monte les marches quatre a quatre.
Personne, sa chambre est vide.
Un petit mot est déposé sur son lit. Sous le choc, je m'apprête à courir vers chez les Cullen quand une douleur atroce déchire mon cou.
J'ai juste le temps d'articuler un faible au secours avant de m'effondrer.